Jésus le vit couché et, sachant qu’il était malade depuis longtemps, il lui dit : ʺVeux-tu être guéri ?ʺ L’infirme lui répondit : ʺSeigneur, je n’ai personne pour me plonger dans la piscine quand l’eau est agitée, et pendant que j’y vais, un autre descend avant moiʺ (Jean 5:6-7).

En fait, cet homme disait : « Ce n’est pas de ma faute. Je suis dans cet état à cause de ce que quelqu’un d’autre ne veut pas faire pour moi, et à cause de ce que quelqu’un d’autre m’a fait. »

Pensez-y : « Je n’ai personne pour m’y plonger. » Paraphrase : « Je suis coincé à cause de ce que quelqu’un ne veut pas faire pour moi. » Ou bien : « Pendant que j’y vais, un autre descend avant moi », ce qui, paraphrasé, signifie : « Je suis coincé à cause de ce que quelqu’un d’autre m’a fait. » Dans tous les cas : « Ce n’est pas ma faute. »

Après avoir décidé que nous voulions être libres, l’étape suivante consiste à cesser de rejeter la faute sur les autres.

Un de mes amis a émigré du Mexique aux États-Unis il y a de nombreuses années. Il ne comprenait ni la culture ni la langue et semblait s’être enfermé dans un emploi sans avenir.

Son employeur profitait de lui et il lui semblait qu’il n’avait aucun moyen de s’en sortir. Mais au lieu de blâmer les autres pour sa situation (ce qui aurait été facile pour lui), il a décidé de se débloquer et de faire quelque chose de sa vie.

Cela lui a pris plusieurs années, mais aujourd’hui, il a plusieurs entreprises et est prospère.

Ne culpabilisez pas les autres. Au lieu de cela, prenez la décision de vous relever (ce dont nous parlerons dans notre prochaine méditation).