Donner est une forme d’adoration
Dieu veut que nous soyons généreux, car il s’agit d’un acte de foi. En d’autres termes, nos dons sont une preuve que nous lui faisons confiance en tant que pourvoyeur. Dans ce message, Bayless Conley montre en quoi la générosité génère l’influence, en quoi elle est agréable à Dieu et comment elle constitue une forme d’adoration.
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Bonjour, je vous préviens, vous allez devoir attacher votre ceinture. Mettez votre casque.
Nous allons nous plonger dans la Parole. C’est un sujet assez sérieux.
C’est un sujet qui réjouit le cœur, qui change la pensée et qui renouvelle l’esprit. Vous allez vous régaler.
Nous allons enseigner à partir de la Parole de Dieu au sujet de « l’impact d’un cœur généreux ».
Ce n’est probablement pas ce à quoi vous vous attendez. Alors, préparez-vous. Plongeons ensemble dans la Parole tout de suite.Il y a les gens dont nous avons parlé dans notre tout premier message.
Nous avons parlé de ce que cela produit, du fruit, du produit, de ce qui découle de notre générosité.
Ensuite, il y a l’occasion. On trouve cela dans 2 Corinthiens chapitre 10.
C’est-à-dire que notre champ d’action s’étend grâce à notre générosité. Encore une fois, 2 Corinthiens 10. Paul écrit aux Corinthiens.
« Quant à nous, nous ne voulons pas nous montrer excessivement fiers,
mais seulement dans la limite du champ d’action que Dieu nous a attribué en nous faisant parvenir jusqu’à vous. »
Des termes intéressants. Paul parle d’un champ d’action qui lui est spécifique,
un champ d’action du ministère avec des limites définies par Dieu.
Il a dit: « nous ne voulons pas nous montrer excessivement fiers, mais seulement dans la limite du champ d’action que Dieu nous a attribué. »
Mes amis, personne ne peut tout faire. Personne ne peut être tout. Dieu attribue des limites à nos ministères et à nos vies.
Il y a des choses que je suis appelé à faire et Dieu m’a donné le don pour les faire.
Mais il y a des choses pour lesquelles je ne suis pas doué du tout et des choses que je ne suis pas du tout appelé à faire.
Une des choses à laquelle Dieu m’a appelé est ce que je fais à présent.
En octobre 1979, je vivais dans un petit appartement. Ce n’était pas grand-chose.
J’avais quelques vieux parpaings sur lesquels j’avais posé des planches de bois. C’était ma table.
J’avais une vieille table de cuisine avec un dessus en formica. Je pense qu’elle venait d’une benne à ordures quelque part.
Dans ma chambre, je n’avais qu’un matelas posé à même le sol. Je n’avais pas grand-chose. Mais bon, j’étais célibataire. Je n’avais pas besoin de grand-chose.
Tôt un matin, je me tenais près du matelas, j’adorais Dieu et je priais. Et je me suis tu.
Le Seigneur m’a parlé par son Saint-Esprit. Il a dit: « Tu enseigneras la Parole de Dieu à la télévision. »
Je l’ai écrit sur une petite carte de 7 sur 12 cm. Je l’ai toujours aujourd’hui.
À cette époque, pour dire vrai, ça me paraissait la lune.
J’étais étudiant à l’école biblique à l’époque. Dieu m’a parlé et a dit: « Tu enseigneras la Parole à la télévision. »
Bon, il a fallu tout un processus pour arriver à ce que nous faisons à présent.
Aujourd’hui, nous diffusons dans quelque 130 pays, je crois. Nous le faisons en plusieurs langues.
C’est quelque chose… je sens la grâce de Dieu sur moi quand je le fais.
Je me rends compte que je parle à des gens. Je le dis souvent, mais c’est bien vrai.
Si je pouvais venir à vous là où vous êtes, dans votre village ou la ville où vous vivez
et entrer dans votre foyer, qu’il soit somptueux ou humble, m’asseoir et prendre une tasse de thé avec vous,
m’asseoir à votre table ou sur une chaise avec vous, et parler avec vous pour connaître votre histoire
et écouter le récit de votre vie et de ce que Dieu a fait pour vous, je serais ravi de faire ça.
Je serai ravi de prier avec vous et de partager avec vous.
Mais bien sûr, je ne peux pas le faire. Mais je peux faire cette émission. Et je constate, je ne sais pas comment, que Dieu en fait quelque chose de personnel.
Et… je sais que Dieu parle aux gens au travers de ce que je fais en ce moment. J’en suis sûr.
Peut-être vous parle-t-il en ce moment, il parle à votre cœur.
Il y a des gens qui disent: « Dieu, j’ai besoin d’une réponse. Es-tu là? Tu m’entends? Qu’en est-il de ceci? Qu’en est-il de cela? »
Et vous voilà. Pensez-vous que c’est une coïncidence si vous m’écoutez en ce moment? Non. Cela fait donc partie du champ d’action que Dieu m’a attribué.
Paul parle du champ d’action que Dieu lui a attribué. Il continue au verset 14.
Il dit: « Nous ne dépassons pas nos limites, comme si nous n’étions pas venus jusqu’à vous;
car c’est bien jusqu’à vous que nous sommes arrivés avec l’Évangile de Christ. »
Donc, Paul a été le premier à venir à Corinthe pour répandre la Parole de Dieu parmi eux.
Cela faisait partie du champ d’action que Dieu lui avait attribué.
Puis, au verset 15, c’est très intéressant. Il est dit:
« Ainsi nous ne nous vantons pas des travaux d’autrui qui sont en dehors de nos limites.
Mais nous avons l’espérance – notez bien –, mais nous avons l’espérance, si votre foi augmente,
de voir notre œuvre grandir encore parmi vous, dans notre propre champ d’action. »
Il écrit aux Corinthiens pour les encourager à donner.
Mes amis, ce que l’on donne doit toujours être une affaire de foi.
Cela devrait toujours être lié à notre confiance en Dieu: alors que nous donnons, nous savons qu’il est là.
Nous savons que le Royaume de Dieu est vrai. Nous savons que les gens vont entrer dans l’éternité, avec Dieu ou sans lui.
Je sais ces choses par la foi. Je ne suis jamais allé au ciel, mais je sais qu’il est là. Je ne suis jamais allé en enfer, mais je sais qu’il est là.
Je donne par la foi car je sais que Dieu va pourvoir à tous mes besoins.
Quand je l’honore avec générosité avec les prémices de tout ce que je reçois, quand je fais ça,
je crois que cela va donner gloire à Dieu et j’ai confiance qu’il va pourvoir à mes besoins.
Donc Paul… et tout cela a trait à leur générosité.
Il n’a pas parlé que de cela, mais c’est pour sûr un fil directeur tout du long.
Il dit: « si votre foi augmente », et encore une fois ça ne sort pas du contexte. Cela avait en partie à voir avec leurs dons.
Il dit: »… de voir notre œuvre grandir encore parmi vous, dans notre propre champ d’action. »
C’est Dieu qui a attribué le champ d’action.
Mais, écoutez, il œuvre au travers de la volonté qu’ont les siens de donner pour faire grandir ce champ d’action, pour l’élargir.
Bon, alors je parle du champ d’action que Dieu nous a donné, ici, à « <i>Réponses</i> ». Cela fait partie de ce que nous faisons.
En ce moment, nous travaillons dans le champ d’action que Dieu nous a attribué. Nous sommes sur des chaînes et réseaux chrétiens de par le monde.
Mais beaucoup de ce que nous faisons se passe sur des stations de télévision et des réseaux non chrétiens.
Certains d’entre eux n’ont pas d’autre témoignage évangélique. Alors, nous sommes si reconnaissants.
Si j’allais au ciel à l’instant, et que nous n’avions pas atteint plus de monde que maintenant, je serais reconnaissant à Dieu.
Mais vous savez quoi? Je crois que ce champ d’action peut grandir si les gens continuent à donner pour cela.
Comme nous l’avons dit plus tôt, Dieu nous a donné des partenaires et des gens qui se sont offerts au Seigneur et à son œuvre parce que cela a touché leur cœur.
En vérité, il y a tout un tas d’autres groupes linguistiques dans la langue desquels je voudrais doubler ces émissions pour aller dans leur région, leur pays, leur zone.
Si les gens donnent et prient pour nous, cela pourra aider l’œuvre à s’étendre.
Donc, Paul parle de ce champ d’action qui grandit et s’étend au fur et à mesure des dons des gens à Corinthe.
Puis, on arrive finalement, non, pas finalement car il y a encore une chose, mais à ce que j’appelle le problème.
2 Corinthiens 11:7-9. C’est très intéressant. Paul écrit à l’église de Corinthe.
Il dit: « Ou bien ai-je commis un péché en m’abaissant moi-même pour que vous soyez élevés quand je vous ai annoncé gratuitement l’Évangile de Dieu?
J’ai dépouillé d’autres églises en recevant d’elles un salaire pour vous servir. Et lorsque j’étais chez vous et que je me suis trouvé dans le besoin, je n’ai été à la charge de personne,
car les frères venus de Macédoine ont pourvu à ce qui me manquait. En tout, je me suis bien gardé d’être à votre charge, et je m’en garderai encore. »
Paul dit: « Ai-je commis un péché en m’abaissant moi-même? »
La version amplifiée anglaise le traduit ainsi: « Aurais-je commis une faute et vous aurais-je fait du tort? »
Quand Paul est arrivé à la ville de Corinthe pour prêcher, c’était grâce aux croyants de Macédoine, le geôlier de Philippes et sa famille, Lydie et sa famille, et la petite fille qui a été délivrée d’un démon.
Ils avaient donné et soutenu Paul et payé pour qu’il vienne à Corinthe pour prêcher l’Évangile.
Il dit: « Hé, les croyants de Macédoine pourvoient à mes besoins. J’ai dépouillé d’autres églises pour vous annoncer l’Évangile, et je le fais gratuitement. »
Très, très intéressant. Il dit: « Aurais-je commis une faute et vous aurais-je fait du tort? »
Le raisonnement de Paul sur le sujet évolue. Quand on lit le chapitre suivant, 2 Corinthiens 12, il répond à sa propre question.
Écoutez 2 Corinthiens12:13. Il avait dit: « Ai-je fait une erreur en ne prenant pas d’offrande de votre part et en laissant les autres églises payer pour tout cela? »
Voici ce qu’il dit au verset 13 de 2 Corinthiens chapitre 12: « Car en quoi avez-vous été inférieurs aux autres assemblées,
sinon en ce que moi-même je ne vous ai pas été à charge? Pardonnez-moi ce tort. »
Paul dit: « En quoi avez-vous été inférieurs aux autres assemblées? J’ai dépouillé d’autres églises pour pouvoir vous annoncer l’Évangile gratuitement.
Alors en quoi vous ai-je rendus inférieurs à eux, si ce n’est que je n’ai pas été à votre charge? Pardonnez-moi ce tort: je ne vous étais pas à charge. »
La Bible en français simplifié dit: « La seule différence est que je ne vous ai pas demandé de m’aider avec de l’argent. »
C’est donc de cela qu’il parle. Il n’a pas reçu d’offrande de leur part. Il ne leur a rien demandé. C’est très intéressant.
Paul dit: « J’ai eu tort. J’ai fait une erreur. »
Il dit: « Je vous ai rendus inférieurs aux autres églises. »
Ce terme: « <i>inférieur</i> », ce mot est utilisé seulement deux fois dans le Nouveau Testament, seulement deux fois dans tout le Nouveau Testament.
Il signifie: « être moins bien traité que ou subir une perte. » Mais cela veut aussi dire: « être soumis, esclave, ou contrôlé par. »
Comme c’est intéressant! « Je vous ai rendus inférieurs. Je vous ai moins bien traités. Je vous ai fait subir une perte. »
Le mot signifie: « être soumis, esclave, ou contrôlé par. »
En ne leur accordant pas le privilège de donner, en ne leur enseignant pas qu’ils ont la responsabilité de donner, il leur a fait du tort.
Il les a mis dans une situation où ils étaient soumis et sous contrôle. Sous contrôle de quoi? De l’ordre mondial.
Nous pouvons fonctionner selon les lois et les principes naturels de l’ordre mondial, et nous pouvons prospérer.
Mais alors, vous êtes soumis aux fluctuations et aux revers de l’économie, à la récession, à l’effondrement économique, aux caprices du gouvernement,
aux décisions de l’entreprise pour laquelle vous travaillez et à la hausse ou à la baisse du secteur particulier dans lequel vous travaillez.
Encore une fois, vous pouvez vous servir des principes du monde. Je ne dis pas que vous ne devriez pas être sage et faire preuve de bon sens. Nous devons tout à fait le faire. Nous devrions apprendre ces choses.
Mais quand nous ne donnons pas, nous sommes totalement soumis à l’ordre mondial. S’il s’effondre, nous allons nous effondrer.
Si le gouvernement décide de tout prendre ou dit que vous n’avez plus le droit de faire des affaires, ou si des réglementations sont mises en place pour changer cela,
cela vous entrave et vous empêche de faire ce que vous faisiez, ou de prospérer comme avant. Alors vous êtes fichu.
Mais quand on donne généreusement et régulièrement pour l’Évangile,
cela nous ouvre la porte d’un ordre d’une autre sorte, un ordre supérieur, l’ordre de Dieu. C’est cela, la promesse.
Paul écrit aux Corinthiens. Il mentionne sans cesse la grâce de Dieu accordée aux églises de Macédoine.
Il raconte comment les Macédoniens se sont sacrifiés pour donner et comment ils ont donné pour aider à la prédication de l’Évangile dans d’autres régions.
Nous lisons cela dans Philippiens au chapitre 4.
Il est dit: « Vous le savez vous-mêmes, Philippiens, au début de la prédication de l’Évangile,
lorsque j’ai quitté la Macédoine, aucune église n’a pris part avec moi à un tel échange de contributions. Vous avez été les seuls à le faire. »
Donc, quand il leur a annoncé Christ, une petite église était établie à son départ. Les seuls qui ont soutenu son ministère et soutenu son œuvre, ce sont ces croyants de Macédoine. Personne d’autre.
Il dit au verset 16: « à Thessalonique déjà, et à plus d’une reprise, vous m’avez envoyé de quoi pourvoir à mes besoins.
Ce n’est pas que je recherche les dons, mais je désire qu’un fruit abondant soit porté sur votre compte. »
C’est très intéressant en soi. Quand Paul est allé à Bérée et à Thessalonique, quand il est allé à Corinthe, qu’il a gagné des cœurs à Christ,
que la vie des gens a été changée et qu’ils sont entrés dans le Royaume, les Écritures considèrent tout cela comme du fruit spirituel.
Tout cela a été porté sur leur compte, si vous voulez, dans les registres célestes, celui de ces croyants de Macédoine, dans la ville de Philippes,
cela a été porté sur leur compte comme si ça avait été eux-mêmes qui avaient prêché. Tout ce que nous faisons, les vies transformées,
les couples dont le mariage est restauré, les personnes qui viennent à la foi en Christ, les pasteurs qui sont encouragés,
tout cela est le fruit qui abonde dans les registres célestes au crédit de ceux qui prient pour nous et de ceux qui nous soutiennent financièrement.
Tout cela, c’est votre œuvre, car en réalité, nous sommes tous solidaires les uns des autres.
Puis, il continue: « J’ai tout reçu et je suis dans l’abondance.
J’ai été comblé en recevant d’Épaphrodite ce que vous m’avez envoyé comme un parfum de bonne odeur, un sacrifice que Dieu accepte et qui lui est agréable. »
Le sacrifice de leurs dons a été véritablement agréable à Dieu.
Quand nous nous sacrifions pour donner en obéissance à Dieu, cela est agréable à Dieu.
Il est dit que cela fait monter au ciel, vers Dieu, un parfum, un parfum de bonne odeur.
C’est comme dans le livre de l’Apocalypse: on y parle de l’encens qui monte devant Dieu.
Il est dit que les prières des saints montent comme un parfum de bonne odeur devant Dieu.
Il en est de même avec les dons offerts comme un sacrifice devant Dieu. Ils montent comme un parfum de bonne odeur devant Dieu.
Puis au verset 19, presque tout le monde connaît ce verset, mais vous ne pouvez pas le séparer du contexte que je viens de lire.
Verset 19 de Philippiens 4: c’est la promesse de Dieu à ceux qui donnent dans un esprit missionnaire, à ceux qui donnent de manière sacrificielle,
à ceux qui donnent régulièrement, à ceux qui ont donné pour l’Évangile, à ceux qui ont envoyé de l’aide une ou plusieurs fois,
à ceux qui ont fait de ce don généreux une partie intégrante de leur vie, afin que le Royaume passe en premier, et non en dernier,
pas comme un reste, ni après avoir pris soin de tous leurs besoins: « S’il me reste quelque chose, Seigneur, je t’en donnerai un peu. Je mettrai quelques dollars dans l’offrande. »
Non, c’est pour ceux qui placent le Royaume en premier. Voici la promesse pour eux:
« Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins conformément à sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. »
Quelle promesse! « Mon Dieu pourvoira à tous vos besoins ». Notez bien qu’il n’a pas dit: « il pourvoira à tous vos besoins selon vos besoins ».
Il dit: « Il pourvoira à tous vos besoins conformément à sa richesse, avec gloire ».
S’il pourvoyait à vos besoins selon vos besoins, une fois le besoin pourvu, la provision s’arrêterait.
Mais il est dit qu’il pourvoira à tous vos besoins selon une provision céleste et une mesure céleste, selon la richesse de Dieu, avec gloire.
Cela parle d’abondance. Le besoin est pourvu, mais il reste assez pour pourvoir à un autre besoin,
pour soutenir une autre œuvre, pour continuer à soutenir l’œuvre à laquelle je donne.
C’est la promesse de Dieu, et elle appartient à ceux qui donnent.
Cela ne dépend pas de l’ordre mondial. Cela ne dépend pas de l’économie mondiale.
Mes amis, Dieu peut ouvrir des portes menant à la faveur et à des possibilités qui, autrement, resteraient fermées.
Dieu peut vous guider par Son Saint-Esprit vers des horizons, et il peut vous donner des relations que vous ne pourriez jamais, même en mille ans d’efforts humains, obtenir par vous-même.
Dieu peut le faire en un instant. Il peut accomplir des miracles quand c’est nécessaire.
Paul était arrivé à la conclusion qu’il avait fait du tort aux croyants de Corinthe, et il leur a demandé pardon.
Il a dit: « Écoutez, je n’ai pas été à votre charge. Je ne vous ai pas demandé de soutien. Pardonnez-moi cette erreur. »
Il y a un homme que je connaissais. C’était un grand enseignant de la Bible. Il est au ciel depuis de nombreuses années.
Il a été pasteur, je crois, pendant 13 ans avant de se lancer dans le ministère itinérant et s’est mis à voyager, enseigner, et prêcher.
Il est retourné… il a été invité à retourner parler à, je crois, la dernière église où il avait été pasteur.
Il n’avait jamais enseigné à ces gens la dîme, à donner, à honorer Dieu avec les prémices de leurs revenus.
Je crois qu’il ne l’avait pas fait pour éviter d’être impopulaire. Parfois, nous nous soucions plus de ce que les gens pensent que de ce que Dieu pense.
Vous savez, si je cherchais à plaire aux hommes, je ne pourrais pas être serviteur de Christ.
Je sais que lorsqu’on aborde de tels sujets, certaines personnes vont s’indigner et dire: « Oh, il ne pense qu’à l’argent. »
Mes amis, la Bible en parle beaucoup. Il y a des chapitres entiers dans 2 Corinthiens consacrés à ce sujet. Il faut les enseigner.
Il ne voulait pas être impopulaire auprès de ses fidèles. Il ne voulait pas les offenser. Alors, il ne leur a jamais appris à donner, à honorer Dieu.
En conséquence, l’église n’a jamais étendu ses limites ni son influence, et ne s’est jamais vraiment développée au sein de la communauté.
Il a toujours dû lutter pour subvenir à ses besoins personnels et à ceux de sa famille quand il était là-bas.
Quand il est revenu… je l’ai entendu raconter ceci: « Quand je suis revenu enseigner dans l’église dont j’avais été le pasteur, la première chose que j’ai faite a été de demander pardon à l’assemblée. »
Il a dit: « Je vous ai fait du tort, et j’ai besoin de votre pardon. Je ne vous ai jamais enseigné la dîme, je ne vous ai jamais enseigné à donner.
Je ne vous ai jamais enseigné à prendre soin des besoins de l’église ni enseigné à donner pour que nous puissions évangéliser au-delà de nos quatre murs.
Je vous ai volé. Je vous ai privé d’une bénédiction que Dieu voulait vous accorder. Je vous ai privé d’un fruit qui aurait abondé pour votre compte.
J’ai commis un vol dans le sens où Dieu n’a pas été glorifié comme il aurait pu l’être. »
Tout ce dont nous avons parlé dans ces messages…
certains d’entre nous ont vraiment besoin de se mettre à genoux et de prier à ce sujet.
J’étais au Mexique où je vivais comme jeune chrétien, et nous étions dans une petite ville du nom de Maneadero, en Basse-Californie.
On nous avait demandé de parler ce dimanche-là à une petite assemblée.
La personne qui devait parler ce dimanche avait à cœur d’enseigner sur la dîme, offrir à Dieu les premiers dix pour cent de nos revenus, les apporter à la maison de Dieu.
Il a demandé au pasteur la permission. Il a dit: « Après avoir prié, je ressens que Dieu m’a mis à cœur de donner ce message. Puis-je le faire? »
Le pasteur a donné sa permission. Il s’asseyait toujours avec nous au premier rang. Mais ce dimanche-là, il n’est même pas venu dans la salle. Il s’est caché.
Il avait peur que cela offense ses fidèles. Il n’avait jamais enseigné sur la dîme.
Je me souviens du gars assis derrière moi. Je me rendais compte qu’il était très perturbé par le message.
À la fin du culte, je me suis retourné. Je me souviens encore de son énorme moustache. Il ressemblait un peu à Pancho Villa.
Vous ne savez peut-être pas qui c’est. Étudiez un peu l’histoire du Mexique et de Pancho Villa. Vous apprendrez qu’il avait une superbe moustache.
En tout cas, il s’est levé, a attrapé sa femme et est sorti en trombe de l’église. En fait, il est presque parti en courant.
Il était furieux. On voyait qu’il était en colère. Il n’avait pas du tout apprécié le message.
Quoi qu’il en soit, la semaine suivante, on a demandé au même gars de donner le message. Il se lève pour prêcher, et M. Moustache est de nouveau derrière moi.
Au milieu du message, il lève la main. Celui qui prêchait avait cette fois un message très différent.
D’habitude, quand on vous interrompt, on n’invite pas les gens à parler. Mais il l’a fait. Il a dit: « Vous avez quelque chose à dire? » Il a dit: « Oui. »
Il se lève et interrompt tout le cours du culte. Il dit: « Vous me connaissez tous. Vous connaissez ma femme. »
Il a dit: « La semaine dernière, ces Américains, (en fait il a dit ‘riches Américains’) sont venus. » Il ne savait pas que je vivais dans ma voiture à l’époque.
Mais dans sa tête, si vous veniez de l’autre côté de la frontière, vous étiez riche. « Ces riches Américains sont venus et nous ont dit de donner les premiers dix pour cent de nos revenus à l’église. »
Il a dit: « J’étais tellement furieux. Je me disais: ‘Comment osent-ils?’ Cela marche peut-être de l’autre côté de la frontière, aux États-Unis, mais ça ne marchera pas ici au Mexique.
Ils ne savent pas combien nous sommes pauvres? » Il a dit: « Je me bats chaque semaine pour mettre des frijoles et des tortillas sur la table,
des haricots et des tortillas, des haricots et du pain pour ma famille pour qu’ils aient assez à manger. »
Il a dit: « Le soir, je vais dans les ruelles, et je ramasse des morceaux de carton et des débris pour les vendre et me faire un peu d’argent en plus. Nous n’avons jamais assez.
Il a dit: « J’étais tellement furieux, et je suis rentré chez moi. » Il a dit: « Mais j’ai réfléchi au message. J’ai relu les versets que la personne avait cités.
C’était bien dans la Bible, ainsi que la promesse de Dieu d’ouvrir les fenêtres du ciel. J’ai repensé à ma femme qui n’a jamais eu de robe neuve de toute sa vie. Nous n’avons jamais rien eu. »
Il a dit: « Mais c’est dans la Bible. » Il a tout relu. Il dit: « C’est là, et Dieu promet qu’il va me bénir si je le fais.
Alors j’ai décidé que cette semaine, j’allais donner à Dieu les premiers dix pour cent de chaque peso que je gagne. »
C’est leur argent. « J’ai donc donné à Dieu les premiers dix pour cent de chaque peso. Je ne peux pas l’expliquer, mais Dieu a fait des miracles.
Ma femme… , lève-toi, femme. » Elle se lève. Il dit: » Elle porte une nouvelle robe. Elle n’avait jamais eu de robe neuve de toute sa vie. Dieu a fait ça cette semaine.
Dieu a ouvert pour moi des portes pour un travail qui ne s’étaient jamais ouvertes auparavant. Je vous le dis, ce truc de la dîme, ça marche, et vous devez tous le faire. »
Il montra du doigt celui qui prêchait et dit: « Alors, arrêtez le message que vous prêchez, et enseignez ce message sur la dîme encore une fois. » Puis il s’est assis.
Je sais que Dieu n’œuvre pas toujours aussi vite, mais il œuvre. La promesse est qu’il va pourvoir à nos besoins.
Quand nous honorons Dieu en donnant, les besoins de l’église seront comblés. Notre champ d’action va s’élargir.
Cela va ouvrir des portes de bénédiction et de provision de la part de Dieu qui autrement seraient restées fermées.
Cela suscitera des cœurs reconnaissants, qui rendront gloire à Dieu.
Mes amis, je prie pour que vous participiez à la grâce de donner et que vous ne vous priviez pas des bénédictions que Dieu a promises à ceux qui ont un cœur généreux.
Mes amis, je prie que vous ayez été édifiés en écoutant la Parole de Dieu. La Bible dit: « Désirez le lait pur de la Parole. Ainsi, grâce à lui, vous grandirez. »
Voilà le but. C’est la maturité. Le but n’est pas seulement le ciel. Nous irons au ciel.
Mais le but est de croître en maturité à l’image de Jésus-Christ. C’est le but que Dieu a pour vous.
Une partie de cette maturité concerne la manière dont nous gérons les ressources que Dieu nous donne.
Je vous encourage à rester à l’écoute. Nous avons de grandes choses à partager avec vous à l’avenir.
Jusqu’à ce que nous nous revoyions, que Dieu vous comble de ses richesses et de ses bienfaits. Que Dieu vous bénisse! -
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