Dieu pourvoit abondamment à vos besoins (Harrison Conley)

Dieu vous prépare pour les bénédictions qu’il a en réserve pour vous et veut vous combler. Harrison Conley vous montre combien le principe de la semence et de la récolte peut affecter tous les domaines de votre vie. Comment y arriver ? En investissant dans votre relation avec Dieu.

  • Bonjour mes amis. Je suis très heureux que vous vous soyez joints à nous aujourd’hui. Nous avons quelque chose de très spécial pour vous. Notre fils aîné, Harrison Conley, qui est le pasteur principal ici à Cottonwood, est le moteur de la vision.
    C’est un grand prédicateur. Il a apporté un message sur la façon d’expérimenter la provision abondante de Dieu qui a vraiment aidé notre congrégation, et je sais qu’il va vous aider. Nous allons donc rejoindre ce culte dès maintenant !
    Bonjour, je m’appelle Bayless Conley.
    Dieu vous voit. Il vous aime.
    Et quelle que soit la situation à laquelle vous êtes confronté, il a les réponses.
    Ce matin, je veux vous parler de semer et moissonner. Semer et moissonner. Ce que vous ne savez peut-être pas à propos de ce principe, c’est qu’il s’applique en fait à tous les domaines.
    Il concerne tous les domaines et toutes les sphères de notre vie. Ce principe est important dans le domaine de nos relations. Il s’applique à l’éducation des enfants, au travail et même au leadership.
    Il touche tous les domaines de notre vie. Mais ce matin, j’aimerais vous parler de ce principe en ce qui concerne nos finances.
    Passons aux Écritures. 2 Corinthiens 9. Laissez-moi vous donner le contexte, puis nous allons lire, mais ce que nous allons lire, ce sont des paroles écrites par l’apôtre Paul. Il écrit sous l’inspiration du Saint-Esprit.
    Il écrit à un groupe de croyants vivant dans une ville appelée Corinthe. Ce groupe est familier de Paul. Il a passé deux ans dans cette ville. Deux ans à aider à établir cette église. Il avait vécu avec eux. Il avait travaillé avec eux.
    Là où nous allons commencer la lecture, il leur parle d’une collecte financière qu’ils s’apprêtent à faire. Ils rassemblent cette offrande pour la donner à un groupe de chrétiens persécutés vivant dans la ville de Jérusalem.
    Alors que Paul parle de cette offrande financière, il fait quelque chose de très intéressant. Il fait presque un petit détour pour expliquer certains des principes que Dieu a tissés dans la trame de l’univers.
    Et comment Dieu utilise ces principes, ces lois en relation avec nos finances. C’est dans ce contexte que nous allons lire ce matin.
    Au cours de notre lecture, je vais souligner quelques points, mais vous verrez qu’un principe en particulier est mis en avant. Deux Corinthiens 9, commençons par le verset 6. Paul écrit, et il dit ceci :
    « Sachez-le, celui qui sème peu moissonnera peu et celui qui sème abondamment moissonnera abondamment. Que chacun donne comme il l’a décidé dans son cœur, sans regret ni contrainte, car Dieu aime celui qui donne avec joie.
    Dieu peut vous combler (voilà notre mot) de toutes ses grâces afin que vous possédiez toujours à tout point de vue (pas que financier) de quoi satisfaire à tous vos besoins et que vous ayez encore en abondance pour toute œuvre bonne,
    comme il est écrit : Il a distribué ses bienfaits, il a donné aux pauvres ; sa justice subsiste à toujours. Que celui (càd Dieu) qui fournit de la semence au semeur et du pain pour sa nourriture vous fournisse et vous multiplie la semence, et qu’il augmente les fruits de votre justice.
    Ainsi vous serez enrichis à tout point de vue – pourquoi ? – pour toutes sortes d’actes de générosité qui, par notre intermédiaire, feront monter des prières de reconnaissance vers Dieu. »
    Si vous voulez bien garder votre Bible ouverte devant vous, nous allons nous référer à ces Écritures tout au long de ce sermon. Vous avez probablement remarqué que j’ai fait de mon mieux pour mettre en évidence certaines choses dans ces versets, ce passage des Écritures.
    Paul mentionne à plusieurs reprises ce principe de semer et moissonner. Neuf fois, il utilise des mots tels que graines, semences, dispersion et moisson. Lorsque nous entendons ces termes, nous pensons immédiatement à l’agriculture.
    Nous savons qu’il est universellement connu que lorsque vous semez des graines dans le sol, Dieu a programmé ces graines pour qu’elles poussent et produisent des fruits.
    Ce que nous voyons dans ce passage, c’est que Paul, inspiré par le Saint-Esprit, reprend ce principe de semer et moissonner et le place dans le contexte de nos finances.
    Ce matin, je veux vous donner trois principes de semence, ou trois lois concernant les graines et les semences, que nous voyons ici dans notre texte. Juste un petit avertissement : chacun de ces trois principes de semence, vous allez les entendre
    et vous dire : « Sérieusement ? » Ils vont être vraiment évidents. Vous allez vous dire : « Ce sont des choses élémentaires. » Mais, pour être honnête, même si elles sont évidentes, beaucoup d’entre nous ne les appliquent pas dans leur vie,
    en particulier dans le domaine des finances. Voici la première loi sur les graines et les semences. Le premier principe de la semence est que l’on récolte <i>ce que</i> l’on a semé. Certains d’entre vous se disent : « Sérieusement ? » Je vous l’ai dit. C’est simple.
    On récolte <i>ce que</i> l’on sème. Observez ceci. La Bible dit dans Galates 6:7 : « Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le récoltera aussi. » C’est le principe simple de semer et récolter.
    Si vous semez des graines de pomme, qu’obtiendrez-vous ? Des pommes. Si vous voulez des tomates, que devez-vous faire ? Vous devez planter des graines de tomates. Encore une fois, il s’agit du principe selon lequel on récolte <i>ce que</i> l’on a semé,
    et c’est en fait une loi que Dieu a établie sur la terre, et il l’a fait lors de la création. Si vous avez votre Bible, Genèse 1, laissez-moi vous y emmener. Je vous le promets. Je vais quelque part. Genèse 1:11. Il est dit :
    « Puis Dieu dit : ‘Que la terre produise de la verdure, de l’herbe à graine, des arbres fruitiers qui donnent du fruit selon leur espèce et qui contiennent leur semence sur la terre !’ Et cela se passa ainsi :
    la terre produisit de la verdure, de l’herbe à graine selon son espèce et des arbres qui donnent du fruit et contiennent leur semence selon leur espèce. Dieu vit que c’était bon. »
    Dieu a inscrit cette loi ou ce principe dans l’univers, mais il ne s’applique pas seulement à l’agriculture. Elle s’applique à tout. On récolte <i>ce que</i> l’on a semé. Pensez-y dans le contexte du mariage.
    Il y a l’histoire d’une femme de l’église qui voulait des conseils sur son mariage et sa relation avec son mari. Je ne crois pas que son mari était croyant à l’époque.
    Je ne crois pas qu’il suivait Jésus, et leur mariage était devenu incroyablement difficile, presque intenable. Elle est venue chercher conseil, et on lui a indiqué un passage particulier de l’Écriture, Luc 6, où Jésus a dit :
    « Donnez et on vous donnera : on versera dans le pan de votre vêtement une bonne mesure, tassée, secouée et qui déborde. » Dans le contexte où il s’exprime, Jésus parle de donner de l’amour et de donner le pardon. « Donnez, et on vous donnera. »
    Cette femme prend ce conseil et décide de l’essayer et d’appliquer la Parole de Dieu dans sa vie et dans son mariage. Elle commence à semer des graines d’amour et de pardon envers son mari. Il était difficile.
    Il ne réagissait pas à certaines choses, et elle disait : « Ce n’est pas facile, mais j’ai continué à semer des graines d’amour et de pardon. » Très vite, elle reprend contact avec nous et nous dit : « Dieu a complètement transformé mon mariage.
    Dès que j’ai commencé à semer ces graines et à mettre en pratique la Parole de Dieu dans ma vie, l’atmosphère de notre maison a changé. C’est presque comme si mon mari était un homme complètement différent. »
    Elle ne cessait de louer et de glorifier Dieu pour cela. Mais le point essentiel est que semer et moissonner n’est pas l’apanage des agriculteurs. C’est un principe. C’est une loi que Dieu a inscrite dans l’univers.
    Dans le texte que nous lisons ce matin, Paul l’utilise dans le contexte de nos finances. Il en parle dans le contexte de l’argent. En substance, ce qu’il dit aux croyants de Corinthe, ce qu’il nous dit à nous, l’Église moderne, c’est ceci :
    « Si vous voulez récolter de l’argent, vous devez en semer. » Revenons à notre passage, 2 Corinthiens 9:6. Paul dit ceci :
    « Sachez-le, celui qui sème peu moissonnera peu et celui qui sème abondamment moissonnera abondamment. »
    Vous récoltez <i>ce que</i> vous avez semé. Encore une fois, nous devons appliquer le principe de la semence et de la récolte dans ce contexte où il parle de nos finances. Si vous semez un peu, vous récolterez un peu.
    Si vous semez beaucoup, vous récolterez beaucoup. Certains d’entre vous m’entendent dire cela et un tas de voyants rouges s’allument dans votre esprit. Vous vous dites : « Vous êtes en train de dire que l’apôtre Paul enseignait un évangile de prospérité ?
    Faire de l’argent, du cash qui tombe du ciel ? » Non, ce n’est pas du tout ce que je dis. Paul n’enseigne pas un évangile de prospérité.
    Pour ceux qui sont peut-être nouveaux dans la conversation ou qui n’ont pas grandi en allant à l’église, permettez-moi d’expliquer ce que c’est.
    Il existe un faux enseignement, spirituellement destructeur, appelé « l’évangile de la prospérité ». Il s’agit essentiellement de l’enseignement suivant : Dieu existe comme une piñata cosmique, et votre foi fonctionne comme le bâton.
    Plus vous avez la foi, plus vous pouvez recevoir d’argent et de prix de la part de Dieu. Plus vous êtes riche, plus vous êtes vertueux et remplis de foi.
    Et plus vous êtes pauvre, moins vous devez avoir de foi. Voici le problème avec ça, et il est de taille. Le problème, c’est la Bible.
    Parce que la Bible est pleine de gens qui avaient une foi gigantesque, mais qui se sont retrouvés avec de très petits comptes en banque, alors qu’ils seront riches dans le royaume de Dieu.
    Dieu veut-il vous bénir ? Oui, il le veut. Je le crois de tout mon cœur, et les Écritures nous enseignent que Dieu veut nous bénir.
    Mais voilà : si vous vous concentrez uniquement sur la bénédiction financière, vous finirez par être très déçu, parce que les finances sont assez loin dans la liste des bonnes choses que Dieu veut vous donner.
    Réfléchissons à quelques bonnes choses que Dieu nous a données. Que dire du fait qu’il nous a donné son Saint-Esprit pour qu’il vive en nous et qu’il habite parmi nous ?
    Que dire du fait qu’il nous a donné le don de la paix qui surpasse toute compréhension humaine et qui ne dépend pas des circonstances ou de la situation ? Que dire du fait que chaque matin, nous nous réveillons et respirons à pleins poumons ?
    Chaque jour, il nous comble de bienfaits. Il nous bénit avec une nouvelle provision de sa miséricorde et de sa grâce. Écoutez-moi. Si vous ne recherchez que des avantages financiers, si vous ne voulez que des bénédictions financières,
    non seulement vous serez déçus, mais je vous dis que votre Dieu est trop petit. L’autre problème lié à l’enseignement de l’évangile de la prospérité est le suivant : il met l’accent sur les bénédictions et non sur Celui qui les donne.
    Toute votre attention se porte alors sur le cadeau et non sur Celui qui le donne. Lorsque vous vous concentrez uniquement sur la bénédiction, vous en arrivez à ne plus vouloir de Dieu.
    Vous voulez juste ce qu’il peut vous donner. Dès que vous préférez les choses à Dieu, mes amis, vous avez perdu le fil, vous l’avez vraiment perdu. Nous ne suivons pas Jésus parce qu’il rend notre vie meilleure. Non, nous suivons Jésus de tout cœur parce qu’il est meilleur que la vie.
    Écoutez, lorsque nous le suivons, nous avons la promesse de l’avoir Lui. Saisissez cela, nous l’avons lui. Cela se produit par la présence de son Saint-Esprit dans nos vies. Il est notre grande récompense. Tout le reste, toute autre bénédiction, est secondaire par rapport au fait que nous l’avons Lui.
    C’est l’évangile de la prospérité, et c’est un enseignement tellement destructeur. En réaction à cela, de nombreuses personnes dans l’Église vont dans la direction opposée, ce qui n’est pas biblique non plus.
    Ils adoptent ce que l’on appelle « l’évangile de la pauvreté ». Il s’agit essentiellement d’une mentalité ou d’un état d’esprit qui veut que plus on est pauvre, plus on est saint. Et plus on est riche, plus on doit être pécheur et corrompu.
    Ne vous méprenez pas, c’est parfois le cas. Mais lorsqu’il s’agit de la norme de Dieu, lorsqu’il s’agit des finances, et de toute cette histoire de bien et de mal, la norme de division entre le bien et le mal n’est pas la richesse et la pauvreté.
    C’est la générosité et la cupidité. Savez-vous qu’il y a des riches qui sont incroyablement généreux et des pauvres qui sont incroyablement cupides ? Tout comme l’inverse peut être vrai.
    Il y a des pauvres qui sont incroyablement généreux et des riches qui sont incroyablement cupides. Du point de vue de Dieu, il ne s’agit pas d’être riche ou pauvre. Il s’agit de savoir si vous êtes généreux ou cupide.
    Ayez la mentalité de l’éternité. Ayez une perspective éternelle. N’oubliez jamais que les choses de cette terre disparaissent et que les seules choses qui resteront sur les pages de l’éternité ne sont pas le SUV à 70 000 euros et la maison de 450 mètres carrés.
    Les seules choses qui perdureront dans l’éternité sont celles que nous faisons pour Dieu, pour les autres, pour le royaume de Jésus et pour sa gloire. Comprenez bien : nous n’enseignons pas un évangile de la prospérité.
    Nous ne croyons pas en un évangile de la pauvreté, mais nous croyons – et c’est ce que la Bible enseigne – en un Évangile de la provision. Lorsque nous en arrivons à mettre Dieu en premier, il nous promet qu’il prendra soin de nos besoins
    et que nous serons bénis afin que nous puissions être une bénédiction pour ceux qui nous entourent. Encore une fois, on récolte <i>ce que</i> l’on a semé. C’est la première loi sur la semence et les graines.
    Le premier principe de semence. Voici le second. On récolte <i>après</i> avoir semé. Je vous l’ai dit, cela va vous sembler évident, mais regardez l’ordre dans lequel Paul place les choses. Revenons à notre texte de 2 Corinthiens 9:6.
    « Sachez-le, celui qui sème peu moissonnera peu et celui qui sème abondamment moissonnera abondamment. » Remarquez que semer précède moissonner. À aucun moment dans ce passage, il n’inverse cet ordre.
    Nous arrivons au verset 7, où Paul mentionne l’acte de donner. Puis, après avoir donné, regardez ce qui suit, au verset 8 : « Dieu peut vous combler de toutes ses grâces… » Le don précède la bénédiction, et non l’inverse. Pourquoi cela ?
    Parce qu’on récolte <i>après</i> avoir semé. Imaginez un agriculteur. Il rassemble tous ses outils de récolte. Il a son tracteur. Il a sa moissonneuse, peu importe comment ça s’appelle, sa faucheuse.
    Il a fait le plein d’essence, et il est prêt à partir, mais ensuite il reste assis là. Il regarde le champ, mais le champ est vide. La raison pour laquelle le champ est vide est qu’il n’a jamais planté de graines.
    Vous vous approcheriez de cet agriculteur et lui diriez : « Qu’est-ce que vous faites ? Ça ne marche pas comme ça. Vous récoltez après avoir semé. » Certains d’entre vous croient ce que dit la Bible au sujet de la dîme et de la générosité. Vous voulez lui obéir.
    Vous voulez participer, mais vous avez réellement peur de ne pas pouvoir vous permettre d’apporter la dîme. Voici ce que je veux vous dire. Vous ne pourrez jamais vous permettre d’apporter la dîme avant d’avoir commencé à apporter la dîme.
    Pourquoi ? Pourquoi ? Parce qu’on récolte <i>après</i> avoir semé. Encore une fois, je l’ai dit au début, et je me rends compte que les gens sont vraiment mal à l’aise avec l’Église lorsqu’elle commence à parler d’argent.
    Permettez-moi de vous donner très rapidement un peu de théologie sur la façon dont les gens perçoivent l’argent. Trois façons dont les gens perçoivent l’argent. Cela est universellement connu, et c’est enseigné dans les Écritures.
    Voici la première façon dont les gens perçoivent l’argent. Ce qui est à moi est à moi. C’est ce qu’on appelle l’égoïsme. En tant que disciples du Christ, nous ne tombons pas dans ce camp. Voici la deuxième façon dont les gens perçoivent l’argent.
    Ce qui est à toi est à moi. Cela s’appelle voler. Mais encore une fois, en tant que disciples du Christ, nous n’avons pas l’option de faire partie de ce camp. Voici la troisième façon dont les gens perçoivent l’argent.
    Ce qui est à moi est à Dieu. C’est ce qu’on appelle l’intendance. Voici la meilleure définition de l’intendance que j’ai pu trouver. Il s’agit de gérer les bénédictions de Dieu à la manière de Dieu pour la gloire de Dieu.
    Et dans le contexte dont nous parlons aujourd’hui, en ce qui concerne les finances, nous devons reconnaître que tout ce que nous possédons vient de lui et, par conséquent, lui appartient ultimement.
    C’est lui qui donne la semence au semeur. C’est pourquoi, dans les Écritures, il nous est demandé d’« apporter » la dîme. Pas de « donner » la dîme, mais d’apporter la dîme parce qu’on ne peut pas donner à quelqu’un quelque chose qui lui appartient déjà.
    Vous pouvez juste la rapporter ou la restituer. En fait, chaque fois que le mot « dîme » est mentionné dans l’Écriture, le verbe qui y est associé est toujours « apporter » ou « rendre », jamais « donner ».
    Pour ceux qui ne connaissent pas encore le sujet, la dîme signifie 10 %. D’un point de vue biblique, il s’agit des premiers 10 % de tous nos revenus. Je sais que certaines personnes deviennent très bizarres lorsque le prédicateur commence à parler de la dîme,
    et parfois j’entends ce genre de choses. « Harrison, c’est l’Ancien Testament. C’est l’ancienne alliance. C’est la loi. Nous ne sommes plus sous la loi. Nous sommes sous une nouvelle alliance. Nous sommes sous la grâce. Je n’ai pas à apporter la dîme. »
    Ce à quoi je répondrais : « Oui, Dieu merci, nous sommes sous la grâce. Merci, Jésus, pour la nouvelle alliance. Merci, Jésus, que mes finances n’ont rien à voir avec mon entrée dans le salut.
    Je ne peux pas mériter le salut. Je ne peux pas payer pour être en règle avec Dieu. C’est un pur don de sa grâce extraordinaire. Je suis tellement reconnaissant de ne pas avoir à vivre sous la loi. J’ai une nouvelle alliance. »
    Cependant, j’ai quelques questions à vous poser. Si vous pensez que la dîme est de l’ancienne alliance et qu’elle ne s’applique pas à vous maintenant, voici la première question. Saviez-vous que l’acte et le précédent de la dîme sont antérieurs à la loi de 600 ans ?
    La dîme était pratiquée avant que la loi n’entre en scène. En fait, nous voyons Abraham qui, comme un acte de foi… Ce qui, soit dit en passant, est ce qu’est la dîme. C’est un acte de foi.
    Il apporte la dîme à la maison de Dieu, où Melchisédek est le prêtre. Vous pouvez lire cela dans Genèse 14. Abraham a pratiqué la dîme avant que la loi ne nous enseigne à le faire. Ensuite, on passe au Nouveau Testament, sous la nouvelle alliance.
    Dans le livre des Romains, cela s’applique à nous. On nous donne des instructions, ce n’est pas une proposition. Il nous est demandé de suivre les traces de la foi d’Abraham.
    Ce que je veux dire, c’est que ce n’est pas parce que nous avons une nouvelle alliance et que nous sommes sous la grâce que les préceptes et les principes de la loi sont morts et ont disparu. Non, ils ont encore de l’importance.
    Par exemple, si quelque chose était juste sous la loi, maintenant que nous sommes sous la grâce, cela rend-il cette chose mauvaise ? Réfléchissons un instant à cette question d’un point de vue critique.
    Si honorer nos parents était juste sous la loi, et si respecter le sabbat était la chose correcte à faire sous la loi, maintenant que nous sommes sous la grâce, est-ce que cela rend ces choses mauvaises ?
    Non, bien sûr que non. Nous devons toujours faire ces choses. Renversons ce scénario. Si quelque chose était répréhensible sous la loi, comme le meurtre ou l’adultère, maintenant que nous avons une nouvelle alliance,
    maintenant que nous sommes sous la grâce, cela rend-il ces choses correctes ? Non, bien sûr. Comprenez-vous ce que j’essaie de dire ici ? Le fait que nous soyons sous la grâce rend-il la dîme obsolète ? Non, bien sûr que non.
    En outre, dans la réalité du Nouveau Testament dans laquelle nous vivons, sous cette nouvelle alliance, nous avons un standard de vie plus élevé que la simple dîme. Parce que nous réalisons que toutes les bonnes choses que nous recevons de Dieu lui appartiennent.
    C’est lui qui fournit la semence au semeur et le pain pour la nourriture. On récolte <i>ce que</i> l’on a semé. On récolte <i>après</i> avoir semé. Le troisième et dernier principe de la semence est le suivant : on récolte <i>plus</i> que ce que l’on a semé.
    Regardez notre texte, au verset 10. Il est dit : « Que celui qui fournit de la semence au semeur et du pain pour sa nourriture vous fournisse et vous <i>multiplie</i> la semence, et qu’il <i>augmente</i> les fruits de votre justice. »
    Dieu a inscrit ce principe dans l’univers. Il s’agit de la « loi de la multiplication ». Après que vous ayez semé les graines, lorsqu’elles vous reviennent sous la forme d’une récolte, celle-ci est toujours supérieure à ce que vous avez semé au départ.
    Voici un exemple concret. J’ai ici un épi de maïs. Cet épi est plein de grains. Si j’enlève un de ces grains et que je le plante dans le sol, un pied de maïs, un plant de maïs, apparaîtra.
    Et sur ce pied de maïs, il y aura entre deux et quatre épis. Chaque épi contient environ 800 grains, 800 graines. Pensez-y. J’ai pris un grain et j’en ai maintenant 3 200.
    C’est la loi de la multiplication. J’ai plus qu’il n’en faut pour semer à nouveau dans le sol pour la prochaine récolte. J’ai plus qu’assez pour répondre à mes besoins et prendre soin de ma famille.
    J’ai plus qu’assez pour partager avec d’autres personnes. C’est ce que Dieu a programmé dans l’univers. Cette loi de multiplication dit que si vous êtes fidèle dans la gestion de ce que Dieu vous a déjà confié,
    si vous le faites à la manière de Dieu et que vous lui rendez ce qui lui appartient, ce qui peut être petit au départ se multipliera en quelque chose de bien plus grand que ce que vous aviez au départ.
    Pensez à l’histoire de Jean 6. Jésus nourrit 5 000 personnes. Si l’on inclut les femmes et les enfants, le nombre est probablement plus proche de 15 000. J’aime cela. Il prend le repas d’un petit garçon, cinq pains et deux petits poissons, un petit Happy Meal hébreu.
    Il le prend, il le bénit. Il les distribue aux disciples, qui les emportent et nourrissent 15 000 personnes. En plus de cela, ils rassemblent 12 paniers de restes. Vous parlez d’un retour sur investissement !
    Le garçon a commencé avec un Happy Meal, et il se retrouve avec 12 énormes paniers remplis de Happy Meals. Et voici le meilleur. Je ne pense pas que ce jeune homme ait pensé qu’en apportant son repas à Jésus, il allait le récupérer.
    Je ne pense pas qu’il savait qu’il y aurait 12 paniers de restes qu’il pourrait ramener à la maison. Je ne pense pas que la récolte ait été sa motivation. Je pense qu’il voulait simplement être une bénédiction.
    Il a dit : « Tiens, Seigneur, ce n’est pas grand-chose, mais si je peux te le donner et si cela peut arriver entre tes mains, tu pourras faire quelque chose de surnaturel avec. » C’est la vérité par laquelle nous devons vivre.
    Lorsque nous remettons ce que nous avons entre les mains de Jésus pour qu’il l’utilise à ses fins, cela se multiplie. Le but de cette multiplication n’est pas que nous puissions accumuler l’augmentation pour nous-mêmes.
    Ce n’est pas pour grossir notre compte en banque dans le seul but de nous enrichir. N’oublions jamais, je l’ai déjà dit, que le monde est temporaire. Les choses de ce monde disparaissent.
    Ne vous méprenez pas, j’aime les belles choses, mais au bout du compte, elles finiront par être brûlées. Elles ne dureront pas. Je ne pourrai pas les emporter avec moi lorsque je franchirai le seuil de l’éternité.
    Les seules choses qui dureront sont celles que nous faisons pour le royaume de Dieu. Les gars, cette vie, c’est comme une vapeur. C’est pourquoi Jésus a dit : « Ne perdez pas votre temps à vous amasser des trésors sur la terre, mais amassez-vous des trésors dans le ciel
    où ni la rouille, ni la teigne ne détruisent, ni les voleurs ne s’introduisent et ne dérobent. » Le but de la multiplication est que nous puissions la prendre et la reverser dans le royaume de Dieu et être une bénédiction encore plus grande pour ceux qui nous entourent.
    Voilà un message qui était équilibré. Je pense que la prospérité sans une perspective éternelle peut être dangereuse. Notre Dieu est un Dieu de bénédiction, mais la vérité est que nous ne sommes ici que pour un temps limité.
    Cette vie terrestre est comme un brin d’herbe. Il pousse, est brûlé par le soleil et disparaît. Nos vies terrestres disparaissent en un instant, et seules les choses que nous faisons pour Christ durent.
    Mes amis, si vous n’avez pas fait la paix avec Dieu, je veux vous encourager à le faire aujourd’hui. Faites-le maintenant. Il est riche pour tous ceux qui l’invoquent.
    L’Écriture déclare : « Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. » Si vous avez toute la prospérité de ce monde et que vous n’avez pas Christ, vous êtes pauvre, mais avec lui, vous êtes riche. Invoquez le nom de Jésus aujourd’hui !

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