Comprendre le plan de Dieu dans la souffrance – Harrison Conley

La douleur et la souffrance font partie de la vie. Quoique perçues comme négatives, elles sont des éléments cruciaux de notre marche chrétienne. C’est ce que nous montre Harrison Conley à la lumière de Jacob 1. Il met en exergue le fait que notre foi nous aide à surmonter les épreuves et nous en sortons fortifiés.

  • Bonjour, cher ami.
    C’est un plaisir de vous avoir parmi nous.
    Nous vous réservons quelque chose de très spécial.
    Notre fils aîné, Harrison Conley, qui est le pasteur principal ici à Cottonwood Church, va partager un message vraiment génial avec vous.
    Je ne veux pas lui voler la vedette en vous disant de quoi il s’agit, mais je vous dirais juste de vous préparer.
    Il traite d’un sujet que certaines personnes préfèrent éviter coûte que coûte, mais il va toujours droit au but.
    Préparons-nous à entrer dans la Parole.

    Lisons Jacques 1, versets 2 à 8 :
    « Estimez-le comme une parfaite joie, mes frères, quand vous serez en butte à diverses tentations, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience.
    Mais que la patience ait son œuvre parfaite, afin que vous soyez parfaits et accomplis, ne manquant de rien.
    Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il demande à Dieu qui donne à tous libéralement et qui ne fait pas de reproches, et il lui sera donné ;
    mais qu’il demande avec foi, ne doutant nullement ; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et jeté çà et là ;
    or que cet homme-là ne pense pas qu’il recevra quoi que ce soit du Seigneur : il est un homme incertain dans ses pensées, inconstant dans toutes ses voies. »
    Il existe un vieux dicton, un vieil adage, que vous avez tous déjà entendu, j’en suis certain.
    Il dit ceci : « No pain…no gain. » – Pas de douleur, pas de bénéfice.
    Puis-je être honnête avec vous ?
    Je n’ai jamais aimé ce dicton.
    Même pas un petit peu.
    Je n’aime vraiment pas ce dicton.
    En fait, j’ai toujours essayé de vivre selon une autre devise, similaire mais différente.
    Voici ma devise :
    « Pas de douleur… pas de douleur. »
    Par exemple, si un ami me demande d’aller faire du sport avec lui, je lui demanderai toujours :
    « Est-ce qu’on joue pour le plaisir ou pour des points ? »
    Parce que j’aimerais vraiment éviter d’avoir des courbatures.
    Pas de douleur…pas de douleur.
    Je sais bien que cette devise est ridicule.
    Pourtant, elle m’a bien servi… jusqu’à récemment.
    Récemment, il s’est produit quelque chose, un événement qui m’a fait remettre en question ma très chère devise.
    Mon fils aîné a 15 ans.
    Il est en troisième année. Je sais, c’est fou.
    Je l’ai eu quand j’avais cinq ans.
    Il est en troisième année et, au cours des 12 derniers mois, il a poussé comme une tige de haricot.
    Il a pris 15 cm au cours des 12 derniers mois.
    Ce n’est plus un petit bébé dinosaure.
    Maintenant, c’est un véritable dinosaure adolescent émotif.
    Pendant sa troisième année de lycée, il a essayé d’entrer dans l’équipe de base-ball, et il a réussi.
    C’est vraiment cool. Merci beaucoup.
    J’y suis pour beaucoup.
    Pour ce nouveau programme de base-ball, il a commencé à faire de la musculation cinq jours par semaine.
    Depuis qu’il fait de la musculation cinq jours par semaine, il a pris 7 kg supplémentaires de pur muscle au cours des derniers mois.
    J’ai toujours été plus fort que mon fils.
    Honnêtement, dans mon esprit, je pense être encore plus fort que mon fils.
    Mais il y a quelques jours, il s’est passé quelque chose qui m’a fait réfléchir à deux fois.
    Je ne sais pas comment ni pourquoi c’est arrivé, mais nous avons tous les deux pensé que ce serait une bonne idée de faire un bras de fer.
    Nous nous sommes préparés et mon autre fils a dit : « OK, allez-y ! »
    C’était moi contre mon fils aîné.
    Je peux vous dire qu’en cinq secondes, j’ai su que mon destin était scellé.
    En l’espace de cinq secondes, j’ai su que les choses n’allaient pas se dérouler comme je le souhaitais.
    J’ai tenu bon aussi longtemps que possible, mais le résultat était inévitable.
    Pour la première fois de ma vie d’adulte, mon fils adolescent a prouvé qu’il était peut-être plus fort que moi.
    Je n’aime pas cette sensation.
    Je n’aime pas ça du tout, mais je me suis rendu compte que pour y remédier, j’allais devoir abandonner ma très chère devise : pas de douleur, pas de douleur.
    J’allais devoir commencer à faire du sport, et j’allais devoir adopter le contraire de cette devise, qui est « pas de douleur, pas de bénéfice ».
    Puis-je être honnête avec vous ?
    Lorsqu’il s’agit de la vie chrétienne, la plupart d’entre nous n’aiment pas penser aux difficultés auxquelles nous devons inévitablement faire face.
    La raison en est que beaucoup d’entre nous n’ont pas une théologie très réaliste ou très saine en ce qui concerne la souffrance.
    Au contraire, beaucoup d’entre nous croient que la vie avec Jésus est une vie qui adopte une trajectoire de croissance positive constante.
    Et si, pour une raison ou une autre, notre vie s’écarte de cette trajectoire, c’est que nous faisons quelque chose de mal.
    Nous pensons que suivre Jésus est censé être : pas de douleur, pas de douleur.
    Or, la Bible enseigne quelque chose de très différent.
    La Bible nous enseigne que la douleur, la souffrance, les épreuves et les difficultés vont de pair avec le fait de suivre Jésus.
    J’entends les nouveaux croyants dire : « Dans quoi me suis-je embarqué ? »
    Vous avez embarqué pour la plus grande aventure de votre vie.
    Car bien que nous ne soyons pas exempts de difficultés ou d’épreuves, ce qui distingue le croyant, c’est qu’au milieu des difficultés et des épreuves, nous avons une espérance.
    Contrairement au monde qui nous entoure, nous, en tant que croyants, savons qu’il y a un but plus grand derrière la douleur.
    Nous savons que nos souffrances ne seront pas vaines.
    Dieu est à l’œuvre au sein de celles-ci et il les utilise pour notre bien et pour sa gloire.
    Même au milieu des épreuves les plus difficiles, nous avons la possibilité de puiser dans le réservoir de joie, de sagesse et de perspective de Dieu qui, en fin de compte, nous permet de traverser l’épreuve.
    C’est pourquoi Jacques écrit :
    « Estimez-le comme une parfaite joie quand vous serez en butte à diverses tentations, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. »
    Je voudrais m’attarder ici quelques instants et vous parler de trois choses que nous voyons dans le texte.
    Je veux vous parler de la promesse.
    Je veux vous parler de l’ordonnance.
    Je veux vous parler du but de la douleur.
    Commençons par la promesse de la douleur.
    Remarquez la spécificité avec laquelle Jacques écrit.
    Au verset 2, il dit : « Estimez-le comme une joie QUAND vous serez en butte à diverses tentations. »
    Vous auriez préféré qu’il dise : « SI vous êtes en butte », pas vrai ?
    Mais il dit : « Quand. »
    J’espère que cela ne surprendra aucun d’entre vous, mais dans cette vie, en particulier dans la vie chrétienne, les épreuves et les difficultés sont inévitables.
    La douleur fait partie du programme.
    Cependant, et je pense que nous devons établir ce point très important : passer par une épreuve ne signifie pas que quelque chose ne va pas chez vous.
    Traverser une épreuve ne signifie pas que Dieu est en colère contre vous, qu’il vous veut du mal ou qu’il essaie de vous punir.
    Comprenez bien que la punition que Dieu vous avait réservée a été placée sur Jésus, déversée sur lui complètement et totalement, passé, présent et futur.
    Je m’adresse maintenant aux croyants dans cette salle, à ceux qui ont mis leur foi en Christ, dans son œuvre rédemptrice sur la croix et dans sa résurrection.
    Pour vous, les croyants, Dieu a déversé sur Jésus son châtiment pour le péché.
    Mais pour les non-croyants, et ceux qui n’ont pas mis leur foi en Christ, la Bible dit que quelque chose d’autre vous est réservé.
    La Bible dit que vous amassez la colère de Dieu pour le jour où son jugement viendra.
    C’est terrifiant, mais il y a une bonne nouvelle.
    Voici la bonne nouvelle, qui est paradoxale : celui dont vous avez besoin d’être sauvé est en fait celui qui vous sauvera si vous vous tournez vers lui.
    C’est ça l’Évangile.
    Dieu vous a tellement aimés, vous et le monde, qu’il a envoyé son Fils unique, Jésus, qui est la ressemblance, l’exactitude et la représentation parfaites de Dieu.
    Dieu vous a tant aimés qu’il a envoyé Jésus et que quiconque croit en lui ne périra pas, mais aura la vie éternelle.
    C’est l’Évangile.
    Dieu a fait devenir péché Jésus, qui n’a pas connu le péché, pour vous,… afin qu’en lui vous deveniez justice de Dieu.
    Si vous avez mis votre foi en Christ, je vous garantis que le châtiment pour vos péchés a déjà été déversé sur Jésus.
    Cela signifie que lorsque vous traversez une épreuve, vous n’avez pas à vous demander une seconde :
    « Dieu essaie-t-il de me punir ? Dieu s’en prend-il à moi parce que j’ai fait quelque chose de mal ? »
    Absolument pas.
    Vous ne devez pas avoir ces arrière-pensées avec Dieu.
    Cependant, Dieu permet-il la douleur ?
    Dieu permet-il que des épreuves et des difficultés entrent dans votre vie ?
    Oui, je crois que c’est le cas.
    Pourquoi ferait-il cela ?
    Parce que si nous sommes vraiment honnêtes, les épreuves et/ou la douleur ont le pouvoir unique de nous ramener aux pieds de Jésus.
    Quand tout va bien dans notre vie, quand le réservoir de la voiture est plein, que nous avons de l’argent, et qu’il n’y a pas de drame familial, très vite, nous avons cette très mauvaise habitude en tant qu’humains d’oublier la source de tout ce bien.
    Parfois, nous nous trompons même de source et nous pensons que nous avons créé ce bien par nous-mêmes.
    Sans vouloir anticiper le sermon de la semaine prochaine, Jacques 1:17 dit que tout ce qui nous est donné de bon et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières, en qui il n’y a pas de variation ou d’ombre de changement.
    Mais, Dieu envoie-t-il ou provoque-t-il des épreuves dans notre vie ?
    Non, je ne le crois pas, mais il les utilise assurément.
    Il les utilise pour nous apprendre à nous approcher de lui.
    Il utilise notre douleur pour révéler en nous et à travers nous la bonté, la fidélité et la miséricorde de Dieu.
    Romains 8:28 nous offre une promesse étonnante : « Du reste, nous savons que tout contribue au bien de ceux qui aiment Dieu, de ceux qui sont appelés conformément à son plan. »
    Mais la question est alors : si Dieu n’est pas l’auteur de ma douleur, alors qui ou quoi l’est ?
    Il y a plusieurs coupables.
    Parfois, c’est nous.
    Parfois, nous sommes l’auteur de notre douleur. Parfois, nous sommes l’auteur de notre épreuve.
    Parfois, nous prenons de très mauvaises décisions, et nous devons vivre avec les conséquences de ces décisions.
    Qui est responsable de notre douleur et de nos épreuves ?
    Parfois, c’est moi. Parfois, c’est nous.
    Mais parfois, ce sont d’autres personnes.
    Il est rare que nos actions n’affectent que nous-mêmes.
    Souvent, les gens subissent les conséquences et les effets secondaires de nos décisions.
    La douleur que je ressens dans ma vie est parfois liée aux mauvaises décisions de quelqu’un d’autre.
    Parfois, c’est nous. Parfois, d’autres personnes.
    Puis-je citer un autre coupable ? Le diable.
    Sans vouloir tout spiritualiser, le diable est certainement responsable de certaines épreuves et douleurs dans votre vie.
    C’est le voleur qui vient pour voler, tuer et détruire.
    C’est l’ennemi de votre âme qui rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il peut dévorer.
    À maintes reprises dans les Écritures, nous voyons qu’il s’en prend au peuple de Dieu.
    Job en est un exemple dans l’Ancien Testament.
    Le diable l’afflige de douleurs, de maladies, de pauvreté et de pertes, tout cela dans le but d’amener Job à tourner le dos à Dieu.
    L’apôtre Paul en est un exemple dans le Nouveau Testament.
    En 2 Corinthiens 12, il parle d’une écharde dans la chair.
    Il la qualifie d’ange de Satan qui a été envoyé pour le souffleter.
    « Souffleter » signifie littéralement « frapper ».
    C’est comme une vague qui continue à frapper le rivage.
    L’écharde dans la chair, la douleur, l’épreuve que l’apôtre Paul a connue, il l’a appelée un ange de Satan envoyé pour le souffleter et l’empêcher de ressentir l’appel de Dieu sur sa vie.
    Écoutez-moi bien : le diable déteste le fait que vous apparteniez à Dieu.
    Il veut faire tout ce qu’il peut pour perturber votre vie, pour vous isoler et pour détourner vos yeux de Jésus.
    Parfois, c’est nous qui provoquons les épreuves.
    Parfois, c’est d’autres personnes, et parfois, c’est le diable.
    Parfois, les épreuves sont simplement le résultat de notre humanité et de notre vie dans un monde déchu et rempli de péchés.
    « C’est pour ça que de mauvaises choses arrivent aux gens bien ? »
    Je n’aime pas du tout cette affirmation, car les mauvaises choses n’arrivent pas aux gens bien.
    En réalité, dans l’histoire du monde, de mauvaises choses ne sont arrivées à une bonne personne qu’une seule fois.
    Cette personne s’appelle Jésus, et il l’avait choisi.
    Car seul Dieu est bon.
    Nous vivons dans un monde brisé et déchu.
    Parfois, vous n’avez rien fait de mal, et pourtant, vous êtes au milieu d’une épreuve.
    Sachez que dans cette vie, vous traverserez toujours la douleur.
    Les épreuves et les tentations viendront.
    Pour en revenir au texte, remarquez le mot que Jacques utilise pour décrire ces épreuves.
    Il dit qu’il s’agit de diverses tentations.
    Le mot « diverses » dans la langue originale en grec est à l’origine de notre mot français « à pois ».
    Cela signifie que ces épreuves se présentent sous des formes, des tailles, des couleurs et des variétés différentes.
    Souvent, ces épreuves sont propres à chaque personne.
    Ainsi, pour une personne, l’épreuve peut prendre la forme d’une tentation.
    Il s’agit d’un aspect de notre vie avec lequel nous luttons.
    Nous savons que cet aspect de notre vie va à l’encontre de Dieu et de ses standards de sainteté.
    Cette tentation est une bataille quotidienne pour certains.
    Pour d’autres, c’est une tentation qui se manifeste occasionnellement.
    Parfois, c’est une tentation.
    Pour certaines personnes, une épreuve peut se manifester à travers leur santé.
    Une maladie physique qui a un effet prononcé sur leur corps.
    Il peut s’agir d’un problème émotionnel qui affecte leur esprit et qui se manifeste par une anxiété, une dépression, un sentiment de défaite ou un chagrin.
    Parfois, les épreuves se manifestent au travers de nos finances.
    Vous avez peut-être perdu votre emploi ou vous êtes endetté.
    Vous avez peut-être pris de mauvaises décisions et fait de mauvais investissements.
    C’est peut-être un étudiant qui a dépensé tout son argent pour aller à l’école, mais qui n’arrive pas à trouver un emploi.
    Trois mois après avoir obtenu son diplôme, la banque vient frapper à la porte et veut récupérer son argent.
    Votre épreuve n’est peut-être pas une tentation.
    Elle n’a peut-être rien à voir avec votre santé ou vos finances.
    Elle a peut-être trait aux relations.
    En ce moment, toutes sortes de drames se produisent dans votre famille, dans votre mariage ou dans votre groupe d’amis.
    Cela a créé une profonde blessure, mais pour une raison ou une autre, au lieu de la soigner, on la laisse s’infecter.
    Ce sont toutes des épreuves, et elles vont frapper chacun d’entre nous un peu différemment parce que c’est comme a patchwork d’épreuves.
    Suivre Jésus ne veut pas dire que nous ne connaîtrons pas de douleur dans notre vie.
    Mais lorsque nous suivons Jésus, nous recevons de l’espoir au milieu des épreuves de la vie.
    Nous avons l’espoir de savoir que nous ne sommes pas seuls et que quelqu’un nous aime, nous connaît, nous voit et va traverser cette épreuve avec nous.
    Suivre Jésus nous donne l’espoir que même dans notre pire journée, un nouveau jour va se lever.
    Même dans notre pire journée, la lumière est au bout du tunnel.
    Les afflictions que nous vivons ne sont que légères et momentanées.
    Car un jour vient où la mortalité cédera la place à l’immortalité.
    Tout sera restauré et tout sera rétabli comme cela a toujours été prévu.
    Suivre Jésus ne nous dispense pas des épreuves de la vie.
    Mais suivre Jésus nous donne un espoir éternel alors que nous traversons cette tempête temporaire.
    Un vieux prédicateur a dit ceci :
    « Les tempêtes ne durent pas, mais les saints endurent. »
    Alors, comment endurer les tempêtes et les épreuves qui surviennent inévitablement ?
    Nous endurons en prenant l’ordonnance contre la douleur.
    Si nous revenons au texte, au verset 2, Jacques écrit :
    « Estimez-le comme une parfaite joie… »
    « Estimez-le comme une parfaite joie, mes frères, quand vous serez en butte à diverses tentations. »
    La réponse courte et douce est que
    l’ordonnance contre la douleur est la joie.
    Ce matin, je sais que certains d’entre vous qui m’écoutez, portent un poids très lourd sur leur âme.
    C’est un miracle, c’est une victoire, que certains d’entre vous sont ici aujourd’hui, à l’église.
    Nous lisons ce verset, et vous vous dites :
    « Je suis confronté à la plus grande épreuve de ma vie. Je suis stressé. Je suis épuisé. Je suis accablé. Et vous me dites que l’ordonnance contre ma douleur, ce qui va me guérir, c’est que je suis censé être heureux ? »
    Non, ce n’est pas ce que je vous dis.
    Ce serait vraiment bizarre d’être heureux de votre situation.
    À ce stade, je pense qu’il est très important de faire la distinction entre la joie et le bonheur.
    Dans notre culture occidentale, ces deux termes sont presque synonymes.
    Ils sont presque interchangeables, mais ce n’est pas la même chose.
    Parce que nous pensons souvent qu’ils le sont, cela peut créer de la confusion.
    Nous lisons ce verset en plein milieu d’une tempête et nous substituons le mot ‘heureux’ à ce qui est réellement écrit.
    Il n’est pas écrit ‘heureux’, mais ‘joie’.
    Le bonheur et la joie sont deux choses très différentes.
    Le bonheur est une réaction émotionnelle brève.
    C’est une réaction émotionnelle temporaire qui dépend du fait que les choses tournent ou non en ma faveur.
    Autrement dit, le bonheur est circonstanciel.
    Si les choses se passent comme prévu…
    si les enfants sont gentils entre eux…
    si je suis payé à temps…
    si le voyant de contrôle du moteur ne s’allume pas…
    si je gagne le match…
    si, si, si…
    et en fonction de ‘si’ est en ma faveur ou non, cela déterminera ma réponse émotionnelle de bonheur.
    Vous me suivez ?
    Le plus fou, c’est que même si les choses tournent en notre faveur, la réaction émotionnelle que nous ressentons, ce bonheur, finit par s’estomper et disparaître.
    La joie par contre, elle, est différente.
    Je dirais que la joie est un mot et un concept typiquement chrétiens.
    La joie n’est pas une réaction émotionnelle.
    Je dirais même que la joie n’est pas une émotion.
    Bibliquement parlant, la joie est un fruit.
    C’est un fruit de l’Esprit.
    La joie est en fait un élément permanent qui nous vient de notre nouvelle identité en Christ.
    Cela signifie que lorsque vous et moi avons dit « oui » à Jésus, lorsqu’il est devenu Seigneur de notre vie et que le Saint-Esprit a appliqué le salut à notre vie et que nous sommes devenus de nouvelles créations en Christ Jésus, où spirituellement parlant, tout ce qui était ancien a disparu, tout est devenu nouveau…
    une partie de cette nouvelle identité en Christ est que nous recevons la joie du Seigneur.
    C’est le fruit ou le sous-produit de l’œuvre du Saint-Esprit dans notre vie.
    Cette joie peut-elle grandir dans notre vie ?
    Absolument.
    Tout comme un fruit peut croître en taille sur un arbre, notre joie peut croître en plénitude.
    Cependant, nous devons rester connectés à la source.
    Au moment où nous avons dit « oui » à Jésus, cette joie du Seigneur est devenue fondamentale, elle est devenue une partie permanente de notre nouvelle identité en Christ.
    Voici la meilleure définition que j’ai pu trouver.
    La joie est un contentement et une satisfaction intérieurs inébranlables ancrés dans la connaissance.
    C’est un grand mot.
    Pas dans l’espérance, ni la volonté, ni le souhait.
    Mais la connaissance que Dieu est à l’œuvre pour notre bien, indépendamment de ce qui se passe autour de nous.
    Vous lisez peut-être cela, vous entendez peut-être cela, et vous vous dites :
    « Oui, je comprends. J’y crois. Je crois que la joie du Seigneur est là quelque part. Mais je n’arrive pas à la trouver.
    Pasteur, comment puis-je puiser dans cette joie ? »
    Cela demande un effort, mais c’est plus facile que vous le pensez.
    Il suffit de revenir à la source.
    Rappelez-vous que la joie est un fruit de l’Esprit.
    Bien qu’un fruit puisse pousser sur une branche, cette branche et ce fruit sont nourris par la vigne.
    Les Écritures disent que Jésus est la vigne.
    Nous sommes les sarments.
    Si vous voulez bénéficier de la joie du Seigneur, vous devez être une personne de sa présence.
    Je répète : vous devez être une personne de sa présence.
    Vous connaissez ce verset en Psaumes 16:11a, où David, le psalmiste, écrit :
    « Tu me fais connaître le sentier de la vie ; et dans ta présence [celle de Dieu]… dans ta présence, il y a d’abondantes joies. »
    Comment puis-je devenir une personne de sa présence ?
    Si vous voulez devenir une personne de sa présence, vous devez avant tout être une personne de la Parole.
    Pourquoi ? Parce qu’il est la Parole.
    Voulez-vous être une personne de sa présence ?
    Vous devez être une personne de prière.
    Pourquoi ? Parce que c’est par la prière que vous communiquez avec lui.
    Ce n’est pas un monologue où nous venons avec notre liste de demandes, mais c’est un dialogue où nous commençons par rendre grâce et être reconnaissant.
    Ensuite, nous écoutons afin de l’entendre nous parler.
    Si vous voulez être une personne de sa présence, vous devez faire partie d’une communauté centrée sur Christ.
    Il a dit : « Là où deux ou trois sont rassemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux. »
    Si vous voulez être une personne de sa présence, vous devez pratiquer la tranquillité.
    Nous n’aimons pas cela.
    C’est difficile dans notre vie qui va à cent à l’heure.
    Mais la Bible promet : « Tenez-vous tranquilles, et sachez que je suis Dieu. »
    Si vous voulez être une personne de sa présence, vous devez être une personne qui adore.
    Nous avons la promesse que Dieu rencontre celui qui se réjouit.
    Nous avons la promesse que Dieu siège, qu’il réside littéralement au milieu des louanges et de l’adoration de son peuple.
    Puissions-nous prendre la résolution, dans les moments de douleur et d’épreuve, de ne rien laisser nous empêcher d’être un peuple qui recherche sa présence.
    C’est dans sa présence que nous puisons et que nous expérimentons la plénitude de la joie.
    Et en passant, la joie du Seigneur est notre force.
    Nous avons donc la promesse de la douleur.
    Les épreuves viendront, mais nous avons une ordonnance contre la douleur.
    C’est la joie du Seigneur.
    Ensuite, pour conclure, la douleur a un but.
    Aux versets 3 et 4, Jacques dit ceci :
    « […] sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais que la patience ait son œuvre parfaite, afin que vous soyez parfaits et accomplis, ne manquant de rien ».
    Voilà le but de la douleur.
    Lorsque nous sortirons de l’épreuve, nous en sortirons avec une foi inébranlable.
    Si vous avez apporté une Bible avec vous ce matin à l’église, votre version dit peut-être ‘persévérance’ ou ‘endurance’.
    La mienne dit ‘patience’, mais ces trois mots peuvent être interchangés.
    L’image associée à la langue originale, le mot grec, n’est pas le genre de patience, d’endurance ou de persévérance dont vous faites preuve lorsque vous vous présentez au cabinet du médecin et que vous attendez qu’il arrive.
    Vous avez de la patience et vous vous dites : « Dépêche-toi. »
    Ce n’est pas le genre de patience ou d’endurance qui vous fait dire : « Je veux juste rentrer chez moi, mais je dois attendre la fin de mon service au travail. »
    Mais plutôt, l’image qui est peinte dans la langue originale est la patience, l’endurance, la persévérance d’un coureur de marathon.
    C’est une endurance, une détermination intérieure qui nous fait dire :
    « Je vais continuer à avancer. Je vais continuer à mettre un pied devant l’autre, même si les choses sont plus difficiles que prévu, même si je suis épuisé et même si je ne vois pas la ligne d’arrivée, je vais continuer à avancer. »
    C’est ce type de foi qui, selon Jacques, se développe en nous pendant les épreuves.
    Eh bien, mon ami, la vérité est que si vous n’abandonnez pas, vous gagnerez.
    C’est par la foi et la patience, par la foi et l’endurance, que nous héritons des promesses, et nous devons imiter, disent les Écritures,
    nous devons vivre notre vie selon le modèle de ceux qui, par la foi et la patience, ont hérité des promesses.
    Certains disent : « Je veux de la patience, mais Dieu, donne-la-moi maintenant! »
    Cela ne fonctionne pas comme ça.
    Comme le disait le pasteur Harrison, c’est un pied devant l’autre.
    Continuez à avancer, même quand la tempête éclate, même quand l’orage gronde, ou même quand le soleil brille.
    Continuez à avancer.
    Dieu est fidèle.
    Encore une fois, c’est par la foi et la patience, la foi et l’endurance que nous héritons des promesses.
    J’aimerais donc vous encourager, mon ami : « N’abandonnez pas, continuez au nom de Jésus. »
    Je vous dis à très bientôt.

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