Avant de retourner au ciel auprès de son Père, Jésus annonça à ses disciples : 

Vous recevrez une puissance lorsque le Saint-Esprit viendra sur vous (Actes des Apôtres 1:8)

Le mot grec utilisé ici pour « puissance » est dynamis. Si l’on parcourt le Nouveau Testament, on est frappé par le nombre de fois où le mot dynamis est utilisé dans le contexte de la prédication de l’Évangile.

Le jour de la Pentecôte, les disciples ont ensuite été « remplis du Saint-Esprit » (Actes 2:4). Ce jour-là, Pierre a prononcé un sermon. Aux yeux des autres Juifs, il était un inculte, un pêcheur, un homme ordinaire. Mais le jour de la Pentecôte, il a prêché et ses paroles avaient de la force. Ce jour-là, 3 000 personnes sont venues à la foi. 

Le Saint-Esprit voudrait faire des choses en nous et pour nous, mais il veut aussi faire des choses par nous. « Par nous » est important ici. C’est comme une batterie. Quand elle est vide, nous devons la recharger. Elle ne tire pas sa force d’elle-même. Elle a besoin d’une force extérieure. Et elle n’est pas rechargée pour elle-même. Ce qu’elle a, elle le transmet. La batterie ne dit pas : « Je suis tellement bénie. Je suis tellement rechargée. Regardez-moi donc ! » Je crains que nous, les chrétiens, ne fassions parfois cela. Mais Dieu nous recharge dans un autre but.

Le jour de la Pentecôte, le Saint-Esprit est venu et a rempli les croyants. Dieu veut remplir aujourd’hui son Église de puissance, comme il l’a fait à l’époque. Nous sommes nous-mêmes édifiés – mais pas seulement pour nous-mêmes. Il a besoin de nous pour atteindre l’humanité qui a tant besoin de son salut. Pour cela, nous avons besoin de la puissance du Saint-Esprit.