Veillez sur vos paroles (1)

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  Bonjour. Je suis Bayless Conley, et je suis heureux que vous vous joigniez à moi.
  Dans un moment, nous allons écouter un message que j’ai donné à mon église.
  Je commence par parler de chevaux, de navires et d’incendies de forêt.
  Qu’est-ce que ces trois choses ont en commun?
  Si vous voulez le savoir, il faut écouter la suite.
  Je vous avertis: cela risque de changer votre vie.
  Bonjour, je m’appelle Bayless Conley.
  Dieu vous voit. Il vous aime.
  Et quelle que soit la situation à laquelle vous êtes confronté, il a les réponses.
  Je ne sais pas si vous avez déjà lu Genèse 1, là où Dieu raconte la création.
  Dieu a tout créé par la parole. Dieu a parlé, et c’est venu.
  Dieu a dit, et c’est apparu. Il a dit, et c’est arrivé.
  Dieu a tout créé avec des mots. Il a créé le monde par sa Parole.
  Puis il est dit qu’il a créé l’homme à son image et à sa ressemblance.
  Ce qui, entre autres, implique qu’il a donné à l’homme
  la capacité de prononcer des paroles
  qui peuvent influencer et changer les choses.
  Dans toute la création, les seuls à qui il a donné le pouvoir
  d’exprimer ce qu’ils ont sur leur cœur par leurs lèvres et de parler comme lui,
  c’est vous… et moi.
  Il a créé le monde avec des mots. Et dans une certaine mesure,
  votre monde personnel est affecté et influencé
  par les mots que vous prononcez.
  Et Jacques… Comme je l’ai dit, nous étudions verset par verset
  le livre de Jacques.
  Jacques est en fait le demi-frère de Jésus. Même mère, père différent.
  Jacques a eu l’occasion unique de regarder Jésus grandir
  dans toutes sortes de situations.
  Maintes fois, il a pu étudier le discours de Jésus, les choses qu’il disait
  et la manière dont il les disait dans beaucoup de circonstances différentes.
  Il a pu observer et écouter Jésus parler quand on le provoquait,
  quand il était sous pression, fatigué après une dure journée de travail,
  et quand il était entouré de jolies filles.
  Il a pu voir que Jésus gardait toujours le contrôle de sa langue,
  et aussi qu’il tenait toujours sa vie sous contrôle.
  Jacques a pu écouter et observer Jésus prononcer des paroles de paix, d’espoir
  et d’encouragement. Il a pu voir le résultat tangible de ces paroles,
  qui confirmait l’enseignement du Christ lui-même: un homme bon,
  à partir du bon trésor de son cœur, produit de bonnes choses.
  Car c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle.
  Jacques a dû réfléchir longuement à ces choses avant de choisir les mots
  que nous allons lire. Jacques 3:1: « Ne soyez pas nombreux à vouloir devenir
  des enseignants car, vous le savez, mes frères et sœurs, nous serons jugés
  plus sévèrement. En effet, nous trébuchons tous de bien des manières.
  Si quelqu’un ne trébuche pas en paroles, c’est un homme mûr,
  capable de tenir tout son corps en bride. »
  On traduit parfois « mûr » par « parfait ». Tenir en bride, c’est maîtriser.
  Une personne qui peut maîtriser sa langue peut maîtriser son corps.
  Quand il dit: « Ne soyez pas nombreux à vouloir devenir des enseignants »,
  il parle en fait du ministère d’enseignant dans le corps de Christ. Éphésiens 4:
  « Il a donné les uns comme apôtres, d’autres comme prophètes, d’autres comme
  évangélistes, d’autres comme bergers et enseignants, pour équiper les saints. »
  Dans 1 Corinthiens 12, l’apôtre Paul, sous l’inspiration de l’Esprit, dit:
  « Tous sont-ils apôtres? » Bien sûr, la réponse est non.
  « Tous font-ils des miracles? » Non! « Tous sont-ils des enseignants? » Non!
  Tout le monde n’est pas appelé à être un enseignant
  ou n’a pas cette onction ni ce don pour enseigner dans l’église.
  En vérité, Dieu jugera ceux qui enseignent avec plus de rigueur
  que n’importe quel autre membre du corps de Christ. Pourquoi?
  À cause du pouvoir et du potentiel des mots, qui sont les instruments
  qu’ils utilisent dans l’exercice de leur vocation.
  Les instruments utilisés dans différentes professions peuvent être
  potentiellement dangereux.
  Un charpentier utilise un marteau, une scie et un pistolet à clous.
  Un soudeur utilise un chalumeau. Un policier a une voiture et un pistolet.
  Tous sont potentiellement dangereux, mais l’enseignant utilise
  l’instrument le plus dangereux de tous:
  la langue.
  Le verset 2 dit: « Nous trébuchons tous de bien de manières. »
  Le charpentier peut être maladroit avec sa scie et perdre quelques doigts,
  mais être maladroit avec ses paroles peut causer bien plus de dégâts.
  Plus de vies ont été détruites par une langue non maîtrisée
  que par n’importe quoi d’autre.
  Une langue non maîtrisée est le signe certain d’une vie non maîtrisée.
  La maturité se mesure en grande partie à la capacité d’une personne
  à prononcer les mots justes.
  Notez ce qu’il a dit: une personne qui peut maîtriser sa langue
  peut maîtriser tout son corps.
  C’est-à-dire que tout le corps peut maîtriser ses appétits, ses désirs,
  ses passions, ses penchants et ses faiblesses.
  Tout le corps peut être maîtrisé si on apprend à maîtriser notre langue.
  Verset 3: « Quand nous mettons le mors dans la bouche des chevaux
  pour qu’ils nous obéissent, nous dirigeons ainsi leur corps tout entier.
  Voyez aussi les bateaux: même très grands et poussés par des vents impétueux,
  ils sont conduits par un tout petit gouvernail là où le pilote le veut.
  De même, la langue est un petit membre et elle peut se vanter de grandes choses.
  Voyez comme un petit feu peut embraser une grande forêt! »
  La langue est comparée à un mors dans la bouche d’un cheval,
  au gouvernail d’un grand navire
  et à une flamme qui déclenche un énorme incendie de forêt.
  Réfléchissons: il y a une progression du plus petit au plus grand.
  Cela commence par le mors dans la bouche du cheval.
  Le cheval est la métaphore pour notre corps. Un cheval n’a qu’un seul cavalier.
  Au début, le dégât causé par la langue est isolé, il n’affecte que cette personne,
  mais cela s’aggrave rapidement.
  Il dit ensuite que c’est comme un navire, un grand bateau.
  Il y a beaucoup de gens à bord, et un navire qui échappe à tout contrôle
  peut entraîner la perte de beaucoup de gens.
  Puis, c’est une forêt entière qui brûle de manière incontrôlée,
  ce qui peut affecter et dévaster des communautés entières,
  comme la tragédie qui s’est produite récemment à Lahaina, sur l’île de Maui.
  J’ai déjeuné avec un pompier de Lahaina, l’autre jour.
  Il a dit qu’en vérité, les médias n’avaient pas fait état de l’ampleur
  de ce qui s’est passé, des pertes humaines et matérielles, et tout le reste.
  Ils sont loin d’avoir révélé la gravité de la situation.
  Tout est parti d’une petite flamme.
  Revenons en arrière pour un moment et parlons de chacun de ces sujets:
  le cheval, le bateau et le feu de forêt.
  Tout d’abord, le cheval. Un cheval pèse en moyenne environ 500 kilos,
  mais vous pouvez mettre une femme de 85 ans sur le dos de ce cheval,
  si elle sait monter, elle peut le maîtriser. Elle peut le faire s’arrêter.
  Elle peut le faire aller à gauche et à droite avec les rênes
  qui sont reliées au mors dans la bouche du cheval.
  Ma mère était très bonne cavalière. Elle m’a appris à monter à cheval quand j’étais petit.
  En fait, on l’a mise sur le dos d’un cheval, littéralement,
  avant qu’elle n’apprenne à marcher.
  Cette femme savait monter à cheval! Nous faisions beaucoup d’équitation.
  Nous allions dans différents endroits, et les garçons d’écurie venaient toujours
  quand ma mère était là, parce qu’elle était plutôt jolie.
  Ils ont compris qu’elle montait bien à cheval et plus d’une fois,
  ils l’ont défiée à la course. Ma mère n’a jamais perdu une course. Jamais.
  En fait, une fois, ils la taquinaient… Il y avait là un cheval non sellé.
  Elle a sauté à cru sur le dos du cheval et elle est partie comme une flèche.
  Elle savait comment maîtriser un cheval.
  De même, si on apprend à maîtriser notre langue, on peut maîtriser notre corps.
  Venons-en au navire. Regardez aussi les bateaux au verset 4.
  Bien qu’ils soient si grands et poussés par des vents impétueux,
  ils sont dirigés par un tout petit gouvernail là où le pilote le désire.
  Pasteur Kenneth et moi étions à Seal Beach la semaine dernière. Après le petit déjeuner,
  nous avons descendu la rue principale, et sommes allés sur la jetée.
  Nous nous sommes arrêtés au bout…
  Je me tenais au même endroit… Enfin, presque. La jetée a été rebâtie deux fois:
  d’abord détruite par un incendie, puis par de grosses vagues.
  En gros, je me tenais au même endroit qu’en 1967,
  quand je regardais le Queen Mary entrer dans le port de Long Beach.
  J’ai vu cet énorme navire arriver.
  J’ai visité la timonerie de cet immense navire.
  Il n’y a qu’une petite barre à roue. Vous la tournez et cela tourne le gouvernail.
  Le pilote pouvait littéralement, d’une seule main, déplacer cet énorme navire.
  Tout le navire réagissait quand le pilote ne faisait que déplacer le gouvernail
  en tournant la barre à roue.
  Notez ce qui est dit: ces grands bateaux, « poussés par des vents impétueux ».
  Le mot « poussés » est le même que celui utilisé dans les Évangiles
  quand un démon poussait un démoniaque à aller dans le désert,
  quand quelqu’un était poussé dans le désert.
  Les vents impétueux sont synonymes d’épreuves et de problèmes.
  C’est l’image de quelqu’un dont la vie est poussée par de puissantes
  forces démoniaques contre les rochers de la pauvreté, de la maladie, du divorce,
  du désespoir, de la dépendance, de la dépression et de la défaite.
  J’ai une question à vous poser: si vous êtes dans ce cas,
  aimeriez-vous que les choses changent?
  Si telle est votre vie à présent, aimeriez-vous que les choses s’améliorent?
  Aimeriez-vous que les choses évoluent dans le bon sens?
  Passer du chaos à l’harmonie, du désespoir à l’espoir, de la maladie à la santé,
  de l’angoisse à la paix?
  Le navire peut virer, quels que soient les vents qui tentent de l’entraîner.
  Comment faire virer votre navire? En changeant ce que vous dites.
  C’est vous qui gérez le gouvernail.
  Et surtout,
  les mots que vous avez coutume de prononcer et qui sont en lien
  avec vos opinions, les choses qui viennent du plus profond de votre être,
  et que vous avez coutume de prononcer,
  auront plus d’impact sur votre vie que tous les autres mots que vous aurez dits.
  En ce moment, certains de ceux qui m’écoutent ont leur bateau
  poussé par les vents de l’immoralité sur les rochers du péché.
  Manœuvrez le gouvernail.
  Pour certains, votre mariage est emporté par les vents de l’égoïsme et des conflits
  sur les rochers du divorce.
  Manœuvrez le gouvernail.
  Certains sont poussés par des forces démoniaques, par les vents démoniaques
  de l’inquiétude et de l’anxiété, sur le rocher
  d’un total effondrement mental et physique.
  Manœuvrez le gouvernail.
  Si vous voulez que le bateau vire, commencez par actionner le gouvernail.
  Je sais que certains pensent: « Je me mettrai à parler autrement
  quand les choses changeront.
  Je dirai: « Par ses meurtrissures, je suis guéri » quand je me sentirai mieux.
  Je dirai que Dieu pourvoit à mes besoins quand je verrai l’argent arriver.
  Je dirai que Dieu est fidèle pour guider et faire connaître sa sagesse
  quand il m’aura débarrassé de mon problème.
  Sinon, ce serait hypocrite. Ce serait faux ».
  Imaginez le pilote de ce grand navire poussé par ces vents vers les rochers
  et tout le monde à bord qui crie: « Tournez la barre.
  Actionnez le gouvernail. Tournez la barre. »
  Il dit: « Je tournerai la barre une fois que le navire aura viré.
  Je ne veux pas être hypocrite. Ce serait faux.
  Quand le navire aura viré, je tournerai la barre. »
  Vous voilà fichus. Vous avez un naufrage en perspective.
  Manœuvrez le gouvernail, et le bateau va virer.
  Changez votre façon de parler, et votre vie va changer.
  Trouvez une promesse. Nourrissez-en votre cœur.
  Gardez-la précieusement dans votre cœur, puis assurez-vous
  que vos lèvres s’y conforment.
  Exprimez-vous en accord avec ce que Dieu a dit.
  Ne soyez pas comme le gars qui prend l’ascenseur
  et appuie sur le bouton du 16e étage.
  Il y a un autre gars dans l’ascenseur et il demande: « Vous allez au 16e étage? »
  – « J’espère que non. » L’autre dit: -« Vous venez d’appuyer sur le bouton 16. »
  – « Ça n’a rien à voir. »
  – « En fait, si. C’est comme cela que l’ascenseur est conçu pour fonctionner. »
  – « Ah, mais je n’y crois pas. »
  – « Vous passez beaucoup de temps au 16e étage, n’est-ce pas? »
  Il dit: – « Oui, c’est tellement frustrant.
  Je ne sais pas pourquoi Dieu m’envoie toujours là. »
  – « Ce n’est pas Dieu qui vous y envoie. Vous vous y envoyez vous-même
  parce que vous appuyez toujours sur le bouton du 16e. »
  – « On n’enseigne pas cela dans notre église. Vous exagérez. »
  Si vous pensez que c’est exagéré, regardez ce que Jacques dit ensuite.
  Verset 5: « De même, la langue est un petit membre et elle peut se vanter
  de grandes choses. Voyez comme un petit feu peut embraser une grande forêt!
  La langue aussi est un feu, c’est le monde de la méchanceté.
  La langue se trouve parmi nos membres; elle souille tout notre corps
  et enflamme le cours de notre existence, étant elle-même enflammée par l’enfer. »
  Notez qu’elle corrompt et souille tout le corps.
  Tous ses appétits, ses désirs, ses passions, ses penchants et ses faiblesses
  sont attisés par la langue. Il continue: « et enflamme le cours de notre existence ».
  Elle n’affecte pas seulement votre corps.
  Elle embrase tout le règne de la nature.
  Cela implique la totalité de votre existence, chaque facette de votre vie.
  Une version dit qu’elle déclenche un feu qui va influencer toute la vie.
  Une autre version dit qu’elle peut embraser toute votre vie.
  En fait, le mot grec pour « cours »,
  dans « votre langue peut embraser le cours de votre vie », est le mot pour une « roue ».
  Imaginez une mini-roue à rayons.
  Chaque rayon représente une facette différente de votre vie.
  Chaque rayon prend feu tour à tour et envoie la puissance destructrice du feu
  à tous les domaines de votre vie: votre mariage, vos enfants, votre entreprise,
  vos autres relations, votre santé et votre vie spirituelle.
  Toute la roue de votre existence. Chaque rayon, chaque facette.
  Certains ont totalement consumé leur mariage
  à cause des mots qu’ils ont prononcés.
  Certains ont consumé chaque initiative dans laquelle ils se sont engagés
  à cause des mots qu’ils ont prononcés.
  Parfois, lorsque tout s’embrase et brûle, il est difficile de se rappeler
  que tout est parti d’une petite flamme qui s’est échappée
  de votre langue.
  J’avais un copain qui s’appelait John. On était des petits garçons,
  et le troisième dans ce groupe de trois mousquetaires était Don.
  Il y avait Don, Bayless et John. On traînait toujours ensemble.
  Un jour, Don et moi sommes allés rendre visite à John. Je crois que nous avions
  sept ou huit ans, à peu près.
  Nous avons frappé à la porte et sa mère a répondu.
  On a demandé: « John peut venir jouer? » Elle a dit: « Non. »
  « Vous voulez voir ce qu’il fait? » On a dit: « Bien sûr » et on est entrés.
  Dans le salon, sur un énorme tableau noir, John écrivait encore et encore:
  « Je ne jouerai pas avec des allumettes. Je ne jouerai pas avec des allumettes.
  Je ne jouerai pas avec des allumettes. »
  Sa mère a dit qu’il devait l’écrire 1000 fois.
  Pour un si petit gars, elle aurait tout aussi bien pu dire: à l’infini.
  On lui a demandé: « Qu’as-tu fait? » Il a dit: « Vous savez, notre fort? »
  On avait un grand fort en bois à côté de la maison.
  Il a dit: « Notre fort à côté de la maison. » On a dit: « Oui. »
  Il a dit: « Je l’ai brûlé. »
  On a dit: « Tu veux rire? » Il a dit: « Non.
  Je jouais avec des allumettes et j’ai perdu le contrôle. »
  « En fait, tout a brûlé et….
  la maison a failli prendre feu. »
  Nous sommes sortis. Il y avait des traces énormes de brûlures sur le mur de la maison.
  Sa mère avait dû venir avec un tuyau d’arrosage pour éteindre le feu.
  Il y a des gens ici… si je pouvais, je vous donnerais un tableau noir
  et je vous ferais écrire 1000 fois:
  « Je ferai attention à mes paroles. Je ferai attention à mes paroles.
  Je ferai attention à mes paroles. Je ferai attention à mes paroles. »
  Proverbes 18:21 dit: « La langue a pouvoir de vie et de mort;
  ceux qui aiment parler en goûteront les fruits. »
  Mes amis, c’est de vie et de mort qu’il s’agit.
  Cela devient plus intéressant quand nous regardons de plus près
  ce que Jacques enseigne. Revenons à Jacques 3:6:
  « La langue aussi est un feu, c’est le monde de la méchanceté.
  La langue se trouve parmi nos membres; elle souille tout notre corps
  et enflamme le cours de notre existence, étant elle-même enflammée par l’enfer. »
  Quoi?
  Qu’est-ce que cela signifie?
  Cela signifie que le diable en a après votre langue.
  Satan veut inspirer vos paroles
  parce que, même si vous ne connaissez pas le pouvoir de vos paroles, lui le connaît.
  Jacques nous donne ici un aperçu
  de la manière dont fonctionne le combat spirituel.
  Je veux que vous écoutiez attentivement ces versets et que vous me suiviez bien.
  C’est tellement important. 2 Corinthiens 10:3:
  « Si en effet nous vivons dans la réalité humaine, nous ne combattons pas de façon
  purement humaine. En effet, les armes avec lesquelles nous combattons
  ne sont pas humaines, mais elles sont puissantes, grâce à Dieu,
  pour renverser des forteresses. Nous renversons les raisonnements
  et tout obstacle qui s’élève avec orgueil contre la connaissance de Dieu,
  et nous faisons toute pensée prisonnière pour qu’elle obéisse à Christ. »
  On parle de combat. Certains vont dire: « Mais enfin, pensées et raisonnements?
  Quel rapport avec le combat spirituel? » Tout est lié.
  Le champ de bataille de tous les temps, mes amis, c’est l’esprit humain.
  Voilà comment le diable opère: il apporte une suggestion, une pensée
  qui s’oppose à la connaissance de Dieu et qui se dresse contre elle.
  Nous devons apprendre à emprisonner nos pensées. Saisissez-les,
  retournez-les dans tous les sens, examinez-les.
  Demandez-vous: « Une minute, d’où vient cette pensée? Quelle est son origine?
  Est-elle en accord avec les Écritures? »
  Capturez-la. Il faut mettre cette pensée en prison.
  Si je lui laisse de la place dans ma tête, que va-t-il arriver?
  Elle va grandir et ne fera que progresser.
  Jacques commence par la fin, puis revient au début.
  Cela commence par une pensée, et si nous ne maîtrisons pas la pensée
  qui s’oppose à la vérité de la Parole, cela dégénère en un raisonnement.
  Avant, nous l’aurions complètement rejetée.
  À présent, elle commence à contester la vérité de Dieu
  et à trouver un écho dans notre esprit.
  Et si nous ne la rejetons pas au stade du raisonnement,
  elle va encore grandir et devenir une forteresse.
  Une forteresse est une position à partir de laquelle l’ennemi peut agir.
  L’apôtre Paul, dans Éphésiens, a lui aussi parlé du combat spirituel.
  Je sais que presque tout le monde connaît ce passage. Éphésiens 6:11 dit:
  « Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu afin de pouvoir tenir ferme
  contre les manœuvres du diable. »
  Les stratégies, les tactiques du diable. Il parle des diverses pièces de l’armure
  et de ce qu’elles représentent, puis nous arrivons au verset 16: « Prenez
  en toute circonstance le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre
  toutes les flèches enflammées du mal. »
  Quel type de flèches?
  Des flèches enflammées.
  Quelles sont les flèches enflammées du mal? Quelle est la stratégie de Satan?
  Quelle est sa tactique?
  Les flèches enflammées sont des pensées et des suggestions
  qui s’opposent à la connaissance de Dieu et à sa Parole.
  Si vous ne les maîtrisez pas et ne vous en séparez pas, elles se transforment
  en raisonnements. Puis, elle deviennent des forteresses.
  Cette flèche enflammée et ce feu vont arriver sur votre langue.
  En fait, c’est ce que le diable recherche. Il veut que votre langue soit embrasée
  par l’enfer, mais cela commence par vos pensées.
  C’est sa cible. C’est ce qu’il recherche, au final.
  Mes amis, c’est vrai. Le diable veut votre langue, et Dieu veut l’utiliser aussi.
  Ne sous-estimez pas le pouvoir de vos paroles.
  Les mots qui viennent du cœur et qui sont relayés par la langue peuvent
  changer les choses pour le meilleur ou pour le pire. Pensez-y. La Bible dit:
  « Si tu crois dans ton cœur et si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus »
  et si tu crois que Dieu l’a ressuscité des morts,
  alors le cœur et les lèvres s’unissent, et tu confesses la Seigneurie de Jésus,
  cela transfère ta destinée éternelle de l’enfer au ciel, de non sauvé à sauvé,
  d’étranger à la famille de Dieu à membre de la famille de Dieu.
  Ce qui permet à cela de se produire, et qui en fait partie intégrante,
  ce sont les mots que vous prononcez. Mes amis, consacrez votre langue à Dieu.
  Si vous n’avez jamais confessé Jésus comme Seigneur, vous devez le faire aujourd’hui.
  La semaine prochaine, dans « Réponses » avec Bayless Conley:
  Réfléchissez à deux fois avant de parler une fois.
  Le livre de Jacques dit: « Que chacun soit lent à parler ».
  Vous avez peut-être déjà entendu ceci. Réfléchis à deux fois avant de parler une fois. En anglais « Think »: T-H-I-N-K.
  « T » pour « Truth » (vrai): est-ce vrai? Si ce n’est pas vrai, ne le dis pas.
  « H » pour « Helpful » (utile): est-ce utile? Tut ce qui est vrai n’est pas toujours utile à répéter.
  Certaines personnes aiment faire des ragots,
  et certains objets de ces ragots sont vrais, mais pas utiles.
  Écoutez, en fait, c’est toujours mal, toujours mal
  de partager des informations privées avec des gens
  qui n’ont rien à voir avec le problème ou sa solution.
  C’est du commérage, et c’est un péché.
  Est-ce utile? Le « I » pour « inspiration »: est-ce source d’inspiration?
  Est-ce que cela va encourager et édifier les gens d’une manière ou d’une autre?
  Le « N » pour « necessary » (nécessaire): est-ce nécessaire?
  Enfin, le « K » pour « kind » (bienveillant): est-ce bienveillant?
  La femme de valeur de Proverbes 31, l’un de ses grands mérites
  est d’avoir sur sa langue un enseignement plein de bonté.
  Pense, réfléchis avant de parler. Est-ce vrai? Est-ce utile?
  Est-ce une source d’inspiration?
  Est-ce nécessaire? Est-ce bienveillant?
  Certains vont dire: « Attendez une minute. Quel est l’intérêt?
  Ne venons-nous pas de lire qu’aucun homme ne peut dompter la langue,
  alors pourquoi essayer si la bataille est perdue d’avance? »
  Regardons cela de nouveau. Jacques 3:7:
  « Toutes les espèces de bêtes, d’oiseaux, de reptiles et d’animaux marins
  peuvent être domptées et ont été domptées par l’homme. »
  Le mot « homme » signifie « l’homme dans sa capacité naturelle ».
  Domptées par des êtres humains, et c’est vrai.
  Allez voir à SeaWorld, où l’on trouve des orques et des lions de mer apprivoisés.
  Au zoo de San Diego, on trouve des lions, des crocodiles, des éléphants
  et toutes sortes de bêtes imaginables. L’homme, dans sa capacité naturelle,
  a été capable de dompter et d’apprivoiser toutes les créatures du monde.
  Verset 8: « La langue en revanche, aucun homme ne peut la dompter. »
  Cela dit qu’aucun homme, dans sa capacité naturelle, ne peut dompter la langue.
  « C’est un mal qu’on ne peut pas maîtriser, elle est pleine d’un venin mortel. »
  Il nous faut, et nous pouvons trouver une aide surnaturelle
  pour maîtriser notre langue.
  Vous ne pouvez pas le faire tout seul. Vous avez besoin de l’aide de Dieu.

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  1. Bonjour Khelifa Boughanem, MERCI pour votre commentaire qui est précieux.

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  2. Merci beaucoup pour votre efficacité sur cette proposition et j’espère avoir une excellente nouvelle suite à votre parole. C’est un rôle important qui nous tient à cœur sur cette proposition par ce moment là nos échanges actuels pour mieux.

     Répondre