Prenez du temps pour parler de Dieu aux autres
Vous êtes-vous déjà demandé quel est le but de votre existence dans ce monde ? Dieu veut que vous investissiez votre temps, vos talents et vos trésors dans l’annonce de la Bonne Nouvelle de Jésus aux gens. C’est là votre véritable vocation sur cette terre !
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Bonjour, chers amis. Je m’appelle Bayless Conley et je suis heureux que vous vous soyez joints à moi aujourd’hui. Nous étudions le livre de Jacques. Les sujets abordés par Jacques sont vraiment pratiques.
Elles sont certainement de nature spirituelle, mais beaucoup d’entre elles sont de nature très pratique. Nous allons nous pencher sur certaines d’entre elles aujourd’hui.
Je vous garantis que, d’une manière ou d’une autre, il y aura un lien avec votre vie. Alors, si vous avez une Bible, prenez-la. Plongeons ensemble dans la Parole.
Bonjour, je m’appelle Bayless Conley.
Dieu vous voit. Il vous aime.
Et quelle que soit la situation à laquelle vous êtes confronté, il a les réponses.
Jacques 5:1 : « À vous maintenant, les riches ! Pleurez et gémissez à cause des malheurs qui viendront sur vous !
Vos richesses sont pourries et vos vêtements sont rongés par les mites. Votre or et votre argent sont rouillés, et leur rouille s’élèvera en témoignage contre vous et dévorera votre chair comme un feu. Vous avez amassé des trésors dans les derniers jours !
Le salaire des ouvriers qui ont moissonné vos champs et dont vous les avez frustrés crie, et les cris des moissonneurs sont parvenus jusqu’aux oreilles du Seigneur de l’univers.
Vous avez vécu sur la terre dans les plaisirs et dans le luxe, vous avez rassasié votre cœur comme le jour de la boucherie. Vous avez condamné, tué le juste sans qu’il vous résiste. »
À première vue, nous constatons d’emblée qu’il met en garde les riches impies. Jésus a dit : « Personne ne peut servir deux maîtres. Vous aimerez l’un et détesterez l’autre.
Vous ne pouvez pas servir Dieu et l’argent. » Selon Colossiens 3, la cupidité est une idolâtrie. Certaines personnes adorent l’argent et le pouvoir qu’elles pensent qu’il leur donne.
À l’époque de Jacques, lorsqu’il a écrit ce texte, il n’y avait pratiquement pas de classe moyenne. Il n’y avait que l’élite, la classe supérieure, l’oligarchie, si l’on peut dire,
de riches impies qui exploitaient et utilisaient la classe inférieure comme si elle était sans importance et jetable. Juste du carburant à brûler dans la poursuite de plus de pouvoir et de richesse.
Le problème n’est pas qu’ils aient des richesses. Dieu ne condamne pas cela. Le problème réside dans la manière dont ils les ont obtenues et dans ce qu’ils en ont fait une fois qu’ils les ont obtenues. L’argent n’est pas un mal. Il n’est ni moral ni amoral.
« L’amour de l’argent est la racine de tous les maux », dit l’Écriture, et non l’argent lui-même. Encore une fois, le problème n’était pas le fait qu’ils possédaient des richesses, mais ce qu’ils en faisaient et comment ils les avaient obtenues.
Jacques indique clairement qu’un jugement terrible est à venir. Ce qui m’étonne, et j’y pense assez souvent, c’est que les riches impies sont des gens qui utiliseront leur pouvoir
et leur position pour abuser, modifier les lois et les choses en leur faveur, sans se soucier de qui en pâtira. Je me dis souvent : « Vous rendez-vous compte que vous n’êtes sur la planète que pour un temps vraiment court ?
Et ensuite vous disparaissez. Vous allez entrer dans l’éternité, et ensuite que va-t-il se passer ? Jacques dit d’eux : « Vous avez vécu sur la terre dans les plaisirs et dans le luxe. »
D’accord, ils sont peut-être dans les plaisirs et le luxe maintenant, mais bientôt, ils entreront dans une éternité remplie de pleurs, de gémissements et de feu.
Cela me surprend. Je m’étonne du peu de cas que l’on fait de la brièveté de la vie, de sa fragilité et de la durée de l’éternité.
De même, et c’est l’autre face de la médaille si vous voulez, je suis parfois étonné de voir à quel point les gens qui font partie de la classe inférieure dont parle Jacques ne pensent pas aux choses éternelles,
et que Dieu finira par tout mettre à sa juste place. Dans leur malheur, ils ont parfois tendance à blâmer Dieu et à l’accuser d’injustice et de non-équité.
C’est également un manque de discernement. Au verset 4, il est dit que les cris des ouvriers dont le salaire a été retenu sont parvenus aux oreilles du Seigneur.
Saviez-vous que Dieu est le défenseur du travailleur journalier ? Nous pourrions lire de nombreux passages de l’Écriture, mais pour gagner du temps, je m’en tiendrai à ceux-ci.
Deutéronome 24:14 : « Tu n’exploiteras pas le salarié qui vit dans la misère et la pauvreté, qu’il soit l’un de tes frères ou l’un des étrangers en séjour dans ton pays, dans ta ville.
Tu lui donneras le salaire de sa journée avant le coucher du soleil, car il est pauvre et il lui tarde de le recevoir. Sinon, il crierait à l’Éternel contre toi et tu te chargerais d’un péché. »
C’est exactement ce qui s’est passé, selon Jacques. Jacques écrit ces choses comme un avertissement aux riches impies dans l’espoir qu’ils se repentiront. Mais il s’agit aussi d’un encouragement pour tout croyant qui se trouve dans cette situation de détresse,
dans cette classe inférieure, si vous voulez, qui souffre à cause des injustices qui lui ont été faites. Je tiens à préciser que Jacques ne propose pas un évangile socialiste. Ce n’est pas biblique.
Il ne dit pas, et l’Écriture ne dit nulle part, qu’il faut prendre les richesses des riches et les distribuer aux pauvres.
Ce n’est pas un principe biblique. Il s’agit en revanche d’un avertissement clair à être juste, équitable, à payer ce qui a été convenu, et à le payer à temps.
Écoutez le Nouveau Testament. Colossiens 4:1 dit : « Maîtres, accordez à vos esclaves ce qui est juste et équitable, sachant que vous aussi vous avez un maître dans le ciel. »
Ce maître ne fait pas que nous regarder. Il vient. Revenons à Jacques 5:7 :
« Soyez donc patients, frères et sœurs, jusqu’au retour du Seigneur. Voyez le cultivateur : il attend le précieux fruit de la terre en faisant preuve de patience envers lui jusqu’à ce qu’il ait reçu les premières et les dernières pluies.
Vous aussi, soyez patients, affermissez votre cœur, car le retour du Seigneur est proche. »
À quel point ? Verset suivant, le verset 9 : « Ne vous plaignez pas les uns des autres, frères et sœurs, afin de ne pas être jugés. Voici que le juge se tient à la porte. »
Je pense qu’il a la main sur la poignée et qu’il la tourne en ce moment même. Verset 10 : « Mes frères et sœurs, prenez pour modèles de patience dans la souffrance les prophètes qui ont parlé au nom du Seigneur.
Nous disons heureux ceux qui persévèrent. Vous avez entendu parler de la persévérance de Job et vous avez vu la fin que le Seigneur lui a accordée, car le Seigneur est plein de tendresse et de compassion. »
En fin de compte, Dieu a tout arrangé pour Job, et il fera de même pour ses enfants à chaque génération. J’aime le fait que Dieu ait utilisé Job comme exemple, car Job n’a pas seulement été béni à la fin de sa vie, lorsqu’il est entré dans l’éternité.
Dieu a changé les choses pour Job au cours de sa vie terrestre. Oui, Job a connu la souffrance. Job a vécu des tragédies.
Des choses sont arrivées à Job, mais on lit la fin de l’histoire, et Dieu a renversé la situation. C’est ce que Jacques souligne. Jacques dit que c’est ce que nous devrions regarder. C’est ce que nous devons tirer de l’histoire.
Le Psaume 27:13 dit : « Que deviendrais-je, si je n’avais pas l’assurance de voir la bonté du Seigneur sur cette terre où nous vivons ? »
Nous savons tous que nous verrons la bonté du Seigneur lorsque nous quitterons cette vie. Mais il a dit : « J’aurais perdu courage. J’aurais abandonné si je n’avais pas l’assurance de voir sa bonté sur la terre où nous vivons, ici et maintenant. »
Ma femme, Janet, certains d’entre vous ne le savent peut-être pas, mais elle est infirmière diplômée. Lève-toi, ma chérie. C’est ma femme qui est là.
Nous sommes mariés depuis 42 ans et, pendant les deux premières années de notre mariage, elle a travaillé comme infirmière. Elle ne l’a plus fait depuis que nous avons lancé Cottonwood il y a 40 ans. Elle était trop occupée par l’église.
Elle a gardé sa licence à jour, mais elle n’a pas travaillé en tant qu’infirmière au cours des quarante dernières années. Les deux premières années, elle a exercé, et je travaillais comme pasteur adjoint dans une église. J’étais également installateur de vitres.
Je posais des fenêtres et des vitres dans des bâtiments commerciaux. Janet rentrait à la maison. Elle travaillait dans un hôpital de San Bernardino et rentrait en larmes presque tous les jours.
Sa supérieure hiérarchique avait décidé qu’elle serait l’ennemie de Janet. Cette femme était cruelle et grossière avec elle. Chaque fois qu’une bonne chose se présentait à Janet, qu’il s’agisse d’une équipe ou d’autre chose, cette femme s’interposait et l’empêchait d’avancer.
Janet rentrait à la maison. Il est difficile pour un nouveau mari de voir sa femme rentrer à la maison en larmes en apprenant qu’elle avait recommencé et elle rendait la vie de Janet misérable.
Je ne peux pas vous dire combien de fois nous nous sommes agenouillés à côté de notre petit canapé dans notre appartement et nous avons prié.
Nous avons prié pour cette femme et avons prié pour que Dieu change la situation. Puis Janet revenait à la maison… Honnêtement, j’avais envie d’aller à l’hôpital et d’assommer cette femme, mais au lieu de cela, nous avons prié.
Nous avons prié pour elle, puis elle faisait autre chose. Même les choses qui étaient légitimement du ressort de Janet en raison de sa position, cette femme trouvait un moyen de les contrecarrer et de les bloquer. Elle était tout simplement méchante.
Nous avons prié, et cela a duré des mois. Puis, tout d’un coup, un jour, tout a changé. Je ne sais pas si la dame a été sauvée ou si quelqu’un a chassé un démon d’elle, mais la persécutrice de Janet est devenue sa défenseuse.
Cela s’est passé du jour au lendemain. Désormais, cette femme faisait tout son possible pour s’assurer que Janet reçoive toutes les bénédictions, pour s’assurer que tous les bons horaires soient pour elle, pour lui adresser des paroles de gentillesse. C’est fou comme ce changement a été radical.
Chers amis, notre Dieu fait de bonnes choses pour ses enfants sur cette terre où nous vivons. Écoutez, il équilibrera toutes les balances à son retour. Tout rentrera dans l’ordre à ce moment-là. En attendant, il nous dit de persévérer et d’être patients.
Qu’est-ce que cela signifie pour nous ? Qu’est-ce que cela signifie en termes pratiques ? Lorsque nous faisons confiance à Dieu pour que sa main agisse dans nos circonstances temporelles et change les choses ou lorsque nous attendons le retour du Seigneur qui rétablira toutes choses,
qu’est-ce que cela signifie d’endurer patiemment dans l’intervalle ? Je veux dire, qu’est-ce que cela signifie vraiment pour vous ? Qu’est-ce que cela signifie pour moi ?
Nous avons lu au verset 9 : « Ne vous plaignez pas les uns des autres… » Nous devons donc d’abord rester dans l’unité. Ensuite, au verset 12, il dit :
« Avant tout, mes frères et sœurs, ne jurez pas, que ce soit par le ciel, par la terre ou par une autre forme de serment. Mais que votre oui soit oui, et que votre non soit non, afin que vous ne tombiez pas sous le jugement. »
Que votre « oui » soit « oui » et que votre « non » soit « non ». Soyez une personne intègre. Soyez une personne honnête. Soyez si honnête que tout le monde puisse savoir que si vous dites quelque chose, c’est bon comme ça. On peut vraiment s’y fier.
Les versets 13-16a disent : « Quelqu’un parmi vous est-il dans la souffrance ? Qu’il prie. Quelqu’un est-il dans la joie ? Qu’il chante des cantiques. Quelqu’un parmi vous est-il malade ? Qu’il appelle les anciens de l’église et que les anciens prient pour lui en lui appliquant de l’huile au nom du Seigneur.
La prière de la foi sauvera le malade et le Seigneur le relèvera. S’il a commis des péchés, le pardon lui sera accordé. Avouez-vous donc vos fautes les uns aux autres et priez les uns pour les autres afin d’être guéris. »
D’accord. Alors, que faites-vous pendant ce temps, pendant que nous attendons le retour de notre Maître, pendant que nous attendons que sa main puissante agisse dans notre vie ? Nous continuons.
Je vais continuer d’aller à l’église. Je vais continuer de prier. Je vais continuer d’adorer. Je vais continuer d’exercer mon ministère. Je vais faire ce que Dieu m’a dit de faire. Je vais continuer.
Je pense qu’il y a un message très profond que Jacques a tissé à dessein dans les choses que nous avons lues et les versets environnants dont nous allons parler. Il comporte essentiellement trois volets.
Nous devons prêcher, pourvoir aux besoins et prier. Prêcher, pourvoir aux besoins, prier. Pouvons-nous dire cela ? Prêcher, pourvoir aux besoins, prier.
Le symbolisme des âmes perdues comme une moisson se retrouve dans l’Ancien et le Nouveau Testament. Ceux qui partagent l’Évangile sont les ouvriers qui récoltent la moisson.
Lorsque Jésus a vu la multitude dispersée comme des brebis sans berger, il a été ému de compassion. Il a dit : « La moisson est vraiment grande, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez pour que le Seigneur de la moisson envoie des ouvriers dans sa moisson. »
En Jean 4, lorsque la femme au puits est revenue avec toute la ville, elle a dit : « Venez rencontrer un homme qui m’a dit tout ce que j’ai jamais fait. Ce doit être le Christ, le Messie. »
Jésus, là avec les disciples, regarde cette masse d’humanité qui se dirige vers lui. Il dit : « Regardez les champs de moisson. Ils sont mûrs. Ils sont prêts pour la moisson. »
Puis il a continué et a commencé à parler d’être un ouvrier dans les champs de la moisson. C’est ce dont Jacques parle tout au long des versets que nous avons lus.
Il commence par parler des ouvriers dans le champ de la moisson, ceux qui ont littéralement rentré la récolte. Les moissonneurs disent qu’ils crient parce qu’ils n’ont pas été payés. Il dit : « Il y a deux choses qui crient.
Les salaires retenus crient vers Dieu, et les ouvriers eux-mêmes crient vers Dieu. » Le missionnaire et sa famille, le pasteur de l’église dans une région difficile, et les personnes qui ont tout donné pour le Royaume.
Et les dîmes et offrandes qui ont été retenues. Littéralement, Dieu dit que ces salaires crient vers lui, comme le sang d’Abel qui a crié du sol. Il dit littéralement que ces salaires crient. Et eux crient, leur cœur est plein d’une vision, mais ils n’ont pas les ressources nécessaires pour la mettre en œuvre.
Un ami m’a appelé il y a quelque temps. Au cours de notre conversation, il m’a dit : « Bayless, ma femme et moi venons de conclure un contrat de fiducie entre vifs. » Je lui ai répondu : « C’est bien. Janet et moi avons fait la même chose. Nous avons créé une fiducie entre vifs. »
Il a déclaré : « Nous avons tout réglé avec la maison, tous les biens et tous les fonds dont nous disposons. Nos enfants et petits-enfants sont pris en charge. » Il m’a dit : « Je voulais juste que vous sachiez que nous avons aussi placé Cottonwood dans le trust. » J’ai dit : « Vraiment ? »
Il a dit : « Oui. » J’ai demandé : « Pourquoi avez-vous fait cela ? » Il m’a répondu : « Les messages émanant de Cottonwood ont eu un tel impact sur notre vie et sur celle de notre famille que nous voulions qu’ils se poursuivent après notre départ.
Nous ne voulions pas que tout notre héritage soit englouti dans les frais d’homologation, les honoraires d’avocats, et que des parents éloignés, non sauvés, ou même proches, non sauvés, viennent se disputer leur part. Nous voulions être sûrs que le Royaume soit également pris en charge. »
J’ai été très touché par ce qu’il m’a dit. Il faut prêcher l’Évangile. La première épître aux Corinthiens 1:21 dit : « Il a plu à Dieu de sauver les croyants à travers la folie de la prédication. »
Il faut donc le prêcher, mais il faut aussi envoyer des gens. L’Évangile doit être envoyé. Nous lisons dans Romains 10:14-15 :
« Mais comment donc feront-ils appel à celui en qui ils n’ont pas cru ? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment entendront-ils parler de lui, si personne ne l’annonce ?
Et comment l’annoncera-t-on, si personne n’est envoyé ? Comme il est écrit : Qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes nouvelles ! »
L’une des façons dont nous envoyons l’Évangile est en le finançant. Nous envoyons le message dans le monde entier par tous les moyens possibles et nous soutenons les personnes qui ont donné leur vie pour prêcher l’Évangile.
Les gens ne peuvent pas croire en un Seigneur dont ils n’ont pas entendu parler, et ils ne peuvent pas entendre si quelqu’un ne prêche pas, et ils ne peuvent pas prêcher s’ils ne sont pas envoyés. C’est une question de provision. La prédication est importante, mais la provision est également nécessaire.
Mes amis, nous ne sommes que les intendants des richesses que nous possédons. Nous n’en sommes pas les propriétaires. Lorsque j’appelle Jésus Seigneur, c’est une reconnaissance de mon rôle d’intendant.
Écoutez. Si votre expérience du salut ne vous pousse pas à donner pour que d’autres puissent entendre le message, je pense que vous n’avez pas le bon Jésus.
Je vais le répéter. Si votre expérience du salut ne vous pousse pas à donner pour que d’autres puissent entendre le message et être sauvés, il se peut que vous n’ayez pas le bon Jésus.
Je ne peux pas concevoir une expérience de salut qui ne vous pousse pas à vouloir atteindre d’autres personnes par tous les moyens possibles. Jacques poursuit cette idée. Revenons au verset 7.
Il dit : « Soyez donc patients, frères et sœurs, jusqu’au retour du Seigneur. Voyez le cultivateur : il attend le précieux fruit de la terre en faisant preuve de patience envers lui jusqu’à ce qu’il ait reçu les premières et les dernières pluies. »
Très bien, Jésus, pourquoi n’es-tu pas encore venu ? Eh bien, le cultivateur attend. Le mot « cultivateur » est le même que celui utilisé par Jésus dans Jean 15:1. Il a dit : « C’est moi qui suis le vrai cep, et mon Père est le vigneron. » Mon Père est le vigneron.
C’est exactement le même mot grec. Mon Père est le cultivateur. « Père céleste, pourquoi ne nous as-tu pas encore renvoyé Jésus ? » Parce qu’il attend quelque chose. Qu’est-ce qu’il attend ?
Le fruit précieux de la terre. Ce mot « terre » est utilisé tout au long du Nouveau Testament, et ne signifie pas seulement le sol. Il désigne tous les habitants de la terre. Il attend une moisson mondiale.
Je sais que des temps sombres s’annoncent pour le monde. La Bible le prophétise. Les Écritures sont claires, mais elles sont également claires sur le fait qu’en même temps et en cette saison, il y aura une récolte mondiale.
Le Père attend cela avant de renvoyer Christ. Puis il dit : « Il attend qu’il ait reçu les premières et les dernières pluies. » En Israël, il y a deux saisons des pluies. La première vient avant le temps de la plantation.
Elle adoucit le sol. Elle rend le sol prêt et réceptif aux semences afin que celles-ci puissent être plantées. La deuxième pluie, la pluie de l’arrière-saison, vient avant la récolte et aide la récolte à devenir pleinement mûre.
Sans ces deux pluies, sans les premières pluies et la pluie de l’arrière-saison, il n’y aurait jamais de récolte fructueuse. Les deux sont importantes, et tout au long de l’Écriture, la pluie de la première et de l’arrière-saison fait référence à la présence et à l’action du Saint-Esprit.
Joël 2 et Actes 2 en parlent tous deux spécifiquement dans le cadre du salut et de la venue de l’Esprit. Il en est aussi question dans Osée 6, le Psaume 72, Amos 4 et Ésaïe 45.
Mes amis, cette première pluie est tombée le jour de la Pentecôte, alors que 120 personnes priaient dans la chambre haute. C’était le début de l’ère de l’Église, et les semences de l’Évangile ont été déposées dans le cœur des gens pour la toute première fois.
Le Saint-Esprit est venu. La Parole a été prêchée. Des miracles ont été accomplis. Des milliers de personnes ont été sauvées et les graines de l’Évangile ont commencé à se répandre dans le monde entier. Mes amis, il y aura une autre grande effusion du Saint-Esprit, et elle sera mondiale.
La pluie de l’arrière-saison fera mûrir les fruits de la terre pour qu’ils soient récoltés. Que devons-nous faire pour coopérer ? Mais tout d’abord, permettez-moi de dire ceci. Je sais que Dieu s’en sortait bien avant que je n’entre en scène. Il se débrouillera très bien après mon départ.
Alors franchement, il n’a pas besoin de moi. Il n’a pas besoin de vous. Il peut faire son travail. Pourtant, Il a prévu les choses, les a déclarées et organisées de manière à ce que nous coopérions. Comment coopérer ? Eh bien, il faut prêcher. Il faut la provision. Et il faut la prière.
Zacharie 10:1 dit : « Demandez à l’Éternel la pluie, à l’époque de la pluie du printemps : c’est l’Éternel qui produit les orages. Il vous accordera une pluie abondante, il donnera à chacun de l’herbe dans son champ. »
Mes amis, à la Pentecôte, l’Esprit est descendu sur les gens qui priaient, et il descendra à nouveau sur les gens qui prient. Au temps de la pluie de l’arrière-saison, Dieu dit : « Demandez la pluie. » Vous devez prier et demander la pluie.
Jacques poursuit dans la même veine et la même pensée. Le sujet ne change pas. Écoutez-le. Nous reprenons en Jacques 5:16 :
« La prière du juste agit avec une grande force. Élie était un homme de la même nature que nous. Il a prié avec insistance pour qu’il ne pleuve pas et il n’est pas tombé de pluie sur la terre pendant 3 ans et 6 mois.
Puis il a de nouveau prié, et le ciel a donné de la pluie et la terre a produit son fruit. »
Je vous le dis. Il cherche un peuple qui veillera à ce que la Parole soit prêchée, qui pourvoira et qui priera. Ces trois choses sont vitales.
Le cœur qui ne fait pas bouger la main pour donner pour soutenir l’Évangile ne peut pas prier des prières qui feront bouger la main de Dieu pour envoyer la pluie.
Ces choses sont étroitement liées. Voici quelques réflexions en guise de conclusion. Je sais que certains pensent : « Eh bien, pasteur, peut-être que quelqu’un d’autre peut prier et que Dieu l’entendra, car moi, il ne m’entendra pas. »
La prière du juste agit avec une grande force. Cela signifie qu’elle met beaucoup de puissance à disposition. Savez-vous ce que la Bible dit de Jésus ? Elle dit : « Celui qui n’a pas connu le péché, il l’a fait devenir péché pour nous afin qu’en lui nous devenions justice de Dieu. »
Sa justice nous a été imputée, mes amis. Il poursuit. Voici l’exemple : Élie était un homme, pas un surhomme. Élie était un homme avec une nature comme la nôtre. Une traduction dit qu’il était tout aussi humain que nous.
Si vous lisez la vie d’Élie, vous verrez qu’il a lutté contre la dépression. Toutes sortes de choses se sont produites. C’était un homme. Il peut sembler plus grand que nature, mais c’était une personne comme vous, avec des luttes comme les vôtres. Il a prié et Dieu a envoyé la pluie.
Alors, ne vous en faites pas, mes amis. Dieu n’a que des vases imparfaits à utiliser, et je vais me tenir à l’avant de la file d’attente. Je vais dire : « Me voici, Seigneur. Je suis disponible. » Dieu vous utilisera.
Je pense qu’il est possible de remonter pratiquement toutes les conversions qui ont lieu à une personne agenouillée dans l’ombre. C’est peut-être une grand-mère qui s’est agenouillée et a prié pour ses petits-enfants. Une mère qui a prié pour ses enfants.
Un collègue a peut-être prié pour ses amis au travail. Un voisin a vu que vous et votre femme détruisiez votre propre foyer par vos actions. Ils se sont agenouillés et ont prié pour que Dieu ait pitié de vous et que la lumière de l’Évangile se lève sur vous.
Je suis certain qu’il y a eu des gens qui ont prié pour moi, et je ne rencontrerai probablement pas certains d’entre eux avant d’arriver au ciel. Je sais que sans leurs prières, l’influence de l’Esprit ne se serait pas manifestée.
Nous devons prêcher l’Évangile. Oui, c’est vrai, mais nous devons aussi prier. En fait, je pense qu’il est toujours bon de parler à Dieu des hommes avant d’aller parler aux hommes de Dieu. Notre prédication n’en sera que plus efficace.
J’espère que le message d’aujourd’hui vous a apporté quelque chose. À la prochaine fois. -
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