La résurrection de Lazare : Il y a de l’espoir !

Saviez-vous que Dieu peut transformer les moments les plus désespérés de votre vie en un nouveau commencement glorieux ? Bayless Conley s’inspire de l’histoire de Lazare pour montrer que Dieu se glorifie même dans nos impasses. Découvrez pourquoi Jésus n’a pas ressuscité Lazare immédiatement et en quoi cela prouve que le timing de Dieu est toujours parfait. Levez-vous comme Lazare et sortez de la tombe de vos obstacles pour un nouveau départ.

  • Bonjour, cher ami.
    Je suis très heureux que vous vous soyez joint à moi.
    Je vais vous demander plusieurs choses.
    Premièrement,
    après avoir écouté le message, je vous encourage vivement à prendre une Bible et à lire Jean 10 et Jean 11.
    Ce dont je vais vous parler s’appuie sur l’Évangile de Jean, les chapitres 10 et 11.
    La raison pour laquelle je vous demande de les lire par la suite,
    c’est que vous avez besoin de confirmer par vous-même que les choses que je dis sont là.
    J’aurais aimé avoir le temps de lire la dernière moitié du 10e chapitre et l’intégralité du 11e chapitre, dont je vais parler dans ce message.
    C’est une histoire étonnante, absolument étonnante.
    Le 10e chapitre nous parle de l’histoire des Juifs qui essaient une fois de plus de tuer Jésus.
    Ils ramassent des pierres pour le lapider.
    Les déclarations de Jésus les mettent en colère.
    Jésus leur échappe et s’en va dans un endroit appelé Béthanie, où Jean avait d’abord baptisé.
    Ensuite, c’est très intéressant.
    Jésus s’échappe et fuit Béthanie, et les Juifs sont dans une sorte de frénésie bouillonnante de haine et de colère, et ils veulent assassiner Jésus.
    Jésus s’échappe.
    Voici la chose qui suit et que nous lisons alors que Jésus se trouve dans cette autre région.
    Il reçoit soudain un message de ses amis qui vivent justement dans la région où les Juifs cherchaient à l’assassiner.
    Il reçoit un appel urgent, un message urgent qui dit : « Seigneur, reviens. Celui que tu aimes est malade. »
    Le message vient de Marie et de Marthe.
    Leur frère Lazare est tombé gravement malade, ce qui arrive à un drôle de moment.
    Dans le grec, cela donne l’idée qu’il devient de plus en plus malade.
    Il ne connaît pas d’amélioration.
    Il n’avait pas un simple rhume ou la grippe, il était en train de mourir.
    « Jésus, s’il te plaît, reviens maintenant. »
    Jésus vient de s’échapper, et voilà qu’il reçoit cette invitation à revenir d’urgence dans cette arène très dangereuse où l’on essayait de l’assassiner.
    Lorsque Jésus reçoit l’appel à revenir, il reste encore plusieurs jours sur place et prononcera des paroles extrêmement intéressantes, dont nous allons parler.
    Enfin, il dit à ses disciples :
    « Nous allons y retourner. »
    Ils répondent : « Seigneur, les Juifs ont cherché à te lapider, et tu veux y retourner ? »
    En réalité, ils ne s’inquiétaient pas seulement pour Jésus.
    Je suis certain qu’ils pensaient à leur propre vie.
    Ensuite, Jésus dit des choses intéressantes : « N’y a-t-il pas douze heures de jour ? »
    Nous allons parler de cela aujourd’hui.
    Il y retourne et a une interaction avec Marthe et Marie, puis il ressuscite Lazare d’entre les morts.
    Je vous encourage donc à retourner lire Jean 10 et 11 une fois que nous aurons terminé l’étude dans son intégralité, vous en ressortirez bénis.
    Voici la deuxième chose que je veux vous encourager à faire avant d’entamer ce message.
    Accordez votre attention à la Parole de Dieu maintenant.
    Jésus a dit ceci à propos du fait de recevoir la Parole de Dieu : « On utilisera pour vous la même mesure que celle dont vous vous serez servis. »
    En d’autres termes, vous en tirerez des choses dans la mesure de ce que vous y aurez consacré.
    Si vous n’y mettez que la moitié de votre cœur, vous n’en tirerez pas grand-chose.
    Mais si vous avez une grande estime pour la Parole de Dieu et l’enseignement de la Parole de Dieu, et que vous la creusez vraiment, vous obtiendrez de grandes choses.
    Je pense que vous allez être bénis par cela, vous allez être encouragés, et peut-être allez-vous entendre quelque chose que vous n’avez jamais entendu auparavant.
    Alors, commençons ce message tout de suite.
    La Bible nous dit que, durant son ministère terrestre, Jésus n’a ressuscité que trois personnes : la fille de Jaïrus, âgée de 12 ans, le fils de la veuve de Naïn et Lazare.
    La première venait de mourir, le deuxième était sur le point d’être enterré, et le troisième l’avait déjà été.
    La mort et la vie se sont affrontées à trois reprises, et la vie a gagné ces trois batailles.
    Jésus est la résurrection et il est la vie.
    Jean était présent lors de ces trois résurrections, mais il a choisi de nous raconter uniquement l’histoire de Lazare afin de nous enseigner quelque chose.
    Jésus entretenait une profonde amitié avec Marthe, Marie et Lazare.
    Ils étaient en quelque sorte le groupe de célibataires du Nouveau Testament.
    Jésus les aimait et séjournait souvent chez eux.
    C’était un lieu de repos pour lui, à trois kilomètres seulement de Jérusalem.
    Au fur et à mesure que le drame se produit, nous constatons que six personnages sont impliqués dans le drame ou six groupes différents.
    Nous allons parler de chacun d’eux à tour de rôle, voir comment ils s’intègrent dans ce drame et ce que nous pouvons apprendre d’eux.
    Nous allons commencer par les Juifs.
    Nous découvrons qu’ils se sont rapidement divisés en deux camps.
    Les Écritures disent que beaucoup de Juifs sont venus consoler Marthe et Marie de la mort de leur frère.
    C’est une chose louable, mais ils n’ont pas tardé à se diviser en deux camps.
    Tous étaient présents et ont assisté à la résurrection de Lazare.
    Ils savaient qu’il était dans la tombe depuis quatre jours.
    Ils ont réalisé l’ampleur et la gloire stupéfiante de ce miracle.
    Nous lisons ce qu’ont fait les témoins oculaires au verset 45 :
    « Beaucoup de Juifs qui étaient venus auprès de Marie et qui virent ce que Jésus avait fait crurent en lui. »
    Mais le verset suivant commence par un ‘mais’.
    « Mais quelques-uns d’entre eux allèrent trouver les pharisiens et leur racontèrent ce que Jésus avait fait. »
    Ils ne sont pas allés voir les pharisiens pour les inciter à croire.
    L’idée de ce verset est qu’ils sont allés dénoncer Jésus.
    En gros, ils ont dit : « Cela devient incontrôlable, et si vous voulez l’arrêter, il faudrait faire quelque chose rapidement. »
    En réalité, Jésus a parlé de ce genre de personnes.
    Dans l’Évangile de Luc, il a partagé la parabole, l’histoire d’un homme riche et, chose intéressante, d’un mendiant nommé Lazare.
    Jésus est très descriptif dans son récit.
    Un homme riche qui menait joyeuse et brillante vie organise un grand banquet.
    Un mendiant nommé Lazare est déposé chaque jour devant son portail.
    Jésus dit, avec beaucoup de détails, que même les chiens viennent lécher ses ulcères.
    Ils meurent tous les deux.
    Lazare est transporté par les anges dans un lieu appelé le sein d’Abraham.
    Avant la résurrection de Christ, le ciel n’était pas ouvert aux hommes.
    Les saints de l’Ancien Testament, ceux qui servaient Dieu et l’aimaient, se rendaient dans un lieu appelé le « sein d’Abraham », également connu sous le nom de « paradis ».
    Une sorte de compartiment dans la terre, si vous voulez, un lieu de béatitude, un lieu de repos.
    Il y avait un autre compartiment de l’autre côté du grand gouffre appelé Hadès, ou enfer.
    Lazare est transporté dans le sein d’Abraham, mais l’homme riche, dans l’histoire de Jésus, lève les yeux, en proie au tourment, et crie à Abraham :
    « Père Abraham, envoie Lazare pour qu’il trempe le bout de son doigt dans l’eau afin de me rafraîchir la langue, car je souffre cruellement dans cette flamme. »
    Abraham répond : « Regarde, il y a un grand abîme entre nous. Ceux qui veulent passer d’ici vers toi ne le peuvent pas, et toi, tu ne peux pas venir ici. »
    Alors, l’homme riche dit : « J’ai cinq frères. Envoie-leur Lazare pour qu’il les avertisse afin qu’ils n’aboutissent pas dans ce lieu de souffrances. »
    En enfer, tout le monde croit à l’évangélisation.
    Tout le monde.
    Abraham a répondu : « Ils ont Moïse et les prophètes. Ils ont la Parole de Dieu, et s’ils ne les écoutent pas, ils ne se laisseront pas persuader, même si quelqu’un ressuscite. »
    Nous voyons s’accomplir cela dans l’histoire du vrai Lazare.
    Ils voient qu’il a été ressuscité d’entre les morts, mais un groupe d’entre eux ferme volontairement les yeux, ils endurcissent leur cœur et rejettent Jésus, alors qu’ils ont bel et bien été témoins de ce miracle.
    Ils ne veulent pas qu’un Seigneur domine leur vie et leur dise ce qui est bien et ce qui est mal.
    Il y a des gens comme ça aujourd’hui.
    Ce n’est pas par manque de preuves qu’ils ne croient pas.
    Ils choisissent délibérément de ne pas croire, ils choisissent délibérément de rejeter la vérité, et ils endurcissent leur cœur.
    Je parlais à l’un de mes amis après avoir été sauvé depuis un ou deux mois.
    Je l’ai convaincu de m’accompagner à l’église.
    Il a accepté à contrecœur, tout en me disant j’avais perdu la tête.
    Il m’a accompagné à la petite église pentecôtiste que je fréquentais.
    À sa grande déception, je l’ai conduit au deuxième rang.
    Nous étions assis au deuxième rang.
    Soudain, au milieu du service, la présence de Dieu remplit le bâtiment de manière tangible et reconnaissable et je me suis mis à pleurer.
    Je pleurais toutes les larmes de mon corps.
    J’ai levé les yeux vers mon ami, et son regard en disait long.
    Il m’a regardé et son regard disait : « Je me rends compte que tout cela est vrai et que tu n’as pas perdu la tête. »
    Pourtant, il a refusé de croire et s’est littéralement enfui en bousculant plusieurs personnes sur son passage.
    Il a littéralement couru dans l’allée centrale pour sortir de l’église.
    Depuis ce jour, il s’est éloigné de moi et s’est endurci à l’égard de l’Évangile et de moi également.
    Je n’étais plus vraiment son ami.
    Cela montre ce que les gens peuvent faire.
    Nous avons tous deux fait l’expérience de la puissance de Dieu.
    Je l’ai acceptée et il l’a rejetée.
    Autre chose à noter : tous ces Juifs font quelque chose de bien.
    Ils sont tous venus réconforter Marthe et Marie.
    Ils accomplissent tous une bonne action.
    Certains d’entre eux ont cru en Jésus, alors que les autres l’ont rejeté et ont voulu en finir avec lui.
    J’entends parfois des gens débattre au sujet d’une personne décédée.
    « Elle est certainement au paradis, car elle a fait tant de bonnes choses. »
    Il n’est pas question de savoir combien de bonnes choses vous avez faites, mais ce que vous avez fait du Fils de Dieu.
    Nous ne sommes pas sauvés grâce à nos bonnes œuvres, mais en mettant notre foi en Jésus-Christ et en l’œuvre qu’il a accomplie sur la croix.
    Ensuite, nous arrivons au deuxième groupe de notre drame, à savoir les disciples.
    Ils étaient dévoués.
    Ils étaient courageux.
    Ils étaient obéissants, mais ils étaient moroses et fatalistes.
    Les Juifs de Judée venaient d’essayer d’assassiner Jésus.
    Jésus et ses disciples ont donc fui au-delà du Jourdain, dans un endroit appelé Beth-arbel.
    Il apprend la nouvelle concernant Lazare.
    Au bout de quelques jours, il dit : « Retournons-y. »
    Les disciples protestent en disant : « Seigneur, les Juifs de Judée allaient te lapider. »
    Je suis sûr qu’ils ne s’inquiétaient pas seulement pour lui.
    Lorsqu’ils virent que Jésus ne changerait pas d’avis, Thomas prit la parole et dit : « D’accord, allons-y tous et mourons avec lui. »
    Ils s’attendaient à être tués, mais ils y sont tout de même allés.
    Ils sont donc courageux, ils sont obéissants, et c’est une bonne chose.
    C’est une attitude que tout chrétien devrait avoir.
    Si la volonté de Dieu m’amène au danger ou même au martyre, je me dévoue pleinement.
    Mon ami, nous pouvons adopter cette perspective et être obéissants sans être moroses et fatalistes.
    Si obéir à Christ nous coûte la vie, nous restons tout de même vainqueurs, parce que nous serons avec lui.
    Mourir et être avec Christ, c’est bien mieux.
    Christ est ma vie et mourir représente un gain.
    Cette vision fataliste et déprimante des disciples était erronée.
    Premièrement, parce qu’obéir à Jésus est un honneur, où que cela vous mène.
    Deuxièmement, ils n’allaient pas mourir.
    Ils allaient en fait assister à l’un des plus grands miracles du ministère de Christ.
    Tout comme les disciples, il y a dans nos rangs des disciples de Jésus qui sont dévoués, absolument dévoués, mais qui regardent toujours le côté sombre des choses.
    Ils s’attendent toujours au pire.
    Ils font partie de la famille, mais il est pénible de les côtoyer.
    Il y a quelques années, quelqu’un m’a demandé conseil.
    Il m’a dit qu’il avait un ami très loyal qui le soutenait dans n’importe quelle situation.
    Je lui ai demandé quel était le problème.
    Il m’a répondu : « Il est tellement morose et déprimé tout le temps. Je ne supporte pas sa présence. »
    Il y a des gens comme ça dans l’église.
    Je connais pas mal de croyants comme ça.
    Je sais que nous vivons dans un monde déchu.
    Nous connaîtrons des circonstances pénibles et des difficultés, mais même dans ce cas, nous pouvons adopter une perspective de vainqueur.
    Écoutez ces versets en Romains 8:35-37.
    C’est une question.
    « Qui nous séparera de l’amour de Christ ? Serait-ce la détresse, l’angoisse, la persécution, la faim, le dénuement, le danger ou l’épée ?
    De fait, il est écrit : ‘C’est à cause de toi qu’on nous met à mort à longueur de journée, qu’on nous considère comme des brebis destinées à la boucherie.’
    Au contraire, dans tout cela, nous sommes plus que vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés.' »
    Voilà le genre d’attitude que le croyant doit avoir.
    Nous allons rencontrer des difficultés.
    Nous aurons des défis à relever et des batailles à mener.
    Mais ayez une attitude victorieuse à travers tout cela.
    Ensuite, nous arrivons aux troisièmes personnages de notre histoire.
    Il s’agit des sœurs Marthe et Marie.
    Avez-vous remarqué qu’au verset 3, il est écrit :
    « Les sœurs envoyèrent dire à Jésus : ‘Seigneur, celui que tu aimes est malade.' »
    Elles ont adressé leur requête non pas en raison de leur amour pour lui, mais en raison de son amour pour elles et leur frère.
    Elles ne se sont pas basées sur le fait qu’elles l’avaient servi ou qu’elles avaient soutenu son ministère, mais uniquement sur l’amour du Seigneur.
    C’est très, très sage.
    Pourtant, beaucoup de gens viennent à Dieu et disent : « Seigneur, je t’ai servi. J’ai fait des sacrifices. Tu devrais faire cela pour moi. »
    Ou ils essaient de conclure un marché avec Dieu : « Seigneur, si tu me guéris, je marcherai dans les rues de cette ville et je dirai à tout le monde à quel point tu es merveilleux. »
    Non, mon ami, venez à lui sur la base de son amour et de sa miséricorde uniquement, et non sur la base de vos bonnes œuvres ou de vos mérites personnels.
    Jésus envoie donc un message et lorsque les messagers arrivent, Lazare est au stade final de la mort.
    Il est peut-être déjà mort, mais supposons qu’il est en phase terminale.
    Marthe l’a sans doute soigné.
    Marie a pleuré, prié et probablement jeûné.
    Puis les messagers arrivent dans la maison et disent :
    « Jésus dit : ‘Cette maladie n’aboutira pas à la mort, mais elle servira à la gloire de Dieu, afin qu’à travers elle la gloire du Fils de Dieu soit révélée.' »
    Elles sont soulagées.
    Et puis, tout à coup, Marthe tient la main de son frère et elle se relâche.
    Elles se rendent compte qu’il a cessé de respirer.
    Lazare est mort.
    Marthe dit :
    « Je croyais qu’il avait dit que cela n’aboutirait pas à la mort. Je ne comprends pas. »
    Marie a peut-être répondu : « Souviens-toi qu’il a ressuscité la petite fille et qu’il a ressuscité le fils de la veuve à Naïn. Marthe, aie foi.
    Il ressuscitera Lazare bien assez tôt. »
    Mais cela n’est pas arrivé.
    Au bout d’un jour, le corps commence à dégager une odeur.
    Tous leurs amis leur disent de l’enterrer.
    Et finalement, après avoir attendu et attendu, ils enterrent Lazare à contrecœur.
    « Où était Jésus ?
    Pourquoi n’est-il pas venu ?
    Nous savons qu’il a reçu le message.
    Il a dit que Lazare ne mourrait pas. Je ne comprends pas.
    Ne nous aime-t-il pas ? »
    La déclaration de Jésus signifiait que le résultat final serait la vie.
    Il regardait par l’œil de la foi vers le résultat final.
    Il attend encore plusieurs jours avant de se mettre en route.
    Un voyage qui, à pied, a dû lui prendre au moins une journée entière.
    Lorsque Marthe apprend que Jésus arrive, elle se précipite à sa rencontre.
    L’angoisse dans sa voix est perceptible : « Seigneur, où étais-tu ? Si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. »
    Jésus répond : « Ton frère ressuscitera. »
    Marthe dit : « Je sais qu’il ressuscitera lors de la résurrection, le dernier jour. »
    Marthe est comme tant de gens, qui ont foi dans le passé et dans l’avenir, mais très peu dans le présent.
    Juste une petite remarque.
    Marthe n’était pas ignorante sur le plan théologique.
    Elle connaissait la Parole.
    Nous savons, par un autre récit dans l’Évangile de Luc, que lorsque Jésus est dans leur maison, Marthe sert et Marie est assise aux pieds de Jésus.
    Il est intéressant de noter que les Évangiles parlent de Marie à trois reprises.
    À chaque fois, le seul endroit où elle se trouve, c’est aux pieds de Jésus.
    Marthe sert. Marthe cuisine. Nous savons donc que Marthe sait travailler.
    Elle sait cuisiner et se servir des casseroles et des poêles, mais elle est également capable de parler de la vérité biblique.
    Lorsque Marie vient à Jésus, elle tombe à ses pieds et prononce les mêmes paroles que Marthe : « Si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. »
    Mais sa posture et son ton sont différents. Marie savait comment adorer.
    Marthe, elle, ne semblait pas vraiment le savoir, mais elle savait travailler.
    Les deux sont nécessaires.
    Marthe travaillait et connaissait les choses spirituelles.
    Marie adorait et connaissait les choses spirituelles.
    Si je devais faire un choix entre épouser Marthe ou épouser Marie, je choisirais Marthe à 100 %.
    Vous n’auriez jamais rien à manger si vous étiez marié à Marie.
    Elles sont toutes deux spirituelles, mais Marthe sait travailler et cuisiner.
    La meilleure combinaison, c’est d’avoir les deux.
    Quelqu’un qui sait travailler, adorer et qui connaît la vérité spirituelle.
    Si vous trouvez une fille comme ça, épousez-la vite.
    Nous arrivons au quatrième personnage de notre drame, Lazare.
    Lazare est mort et il a été porté dans le sein d’Abraham.
    Imaginez l’agitation à son arrivée.
    Moïse s’approche et dit : « Est-ce vrai que tu l’as connu ? Le Messie est venu ? »
    Lazare répond : « Oui, c’était mon meilleur ami. »
    Moïse demande : « A-t-il accompli toute la loi ? »
    Il répond : « Oui, Moïse, il a accompli toute la loi. »
    Michée arrive et demande : « Lazare, est-il né à Bethléem comme je l’avais prophétisé ? »
    « Oui, il est né à Bethléem. »
    Ésaïe s’approche et demande : « Est-il né d’une vierge ? »
    « Oui, Ésaïe, il est né d’une vierge. »
    « Merveilleux conseiller, Dieu puissant ? »
    « Oui, tout cela Ésaïe. »
    « A-t-il ouvert les yeux des aveugles et débouché les oreilles des sourds comme je l’avais dit ? »
    « Oui, Ésaïe, il a fait toutes ces choses. »
    Puis David prend la parole et demande : « Le bon berger qui nous dirige près d’une eau paisible et nous fait prendre du repos dans des pâturages bien verts ? »
    « Oui, David, oui, c’était lui. »
    Puis quelqu’un dit : « Oui, le nouveau, Jean-Baptiste, qui est arrivé récemment, a parlé de lui. »
    Jean dit : « Je vous l’avais dit. J’ai préparé le chemin avant lui. C’est mon cousin. »
    Puis Malachie dit : « Jean, j’ai été le dernier à prophétiser sur lui avant que tu naisses, il y a de cela 400 ans.
    Lazare, l’Esprit est venu sur moi, et j’ai dit que le soleil de justice se lèvera, et la guérison sera dans le bord de ses vêtements.
    Cela s’est-il passé comme je l’avais dit ? »
    Lazare répond : « Tu n’as même pas idée, Malachie.
    Des multitudes sont venues toucher le bord de son vêtement, et elles ont toutes été guéries.
    D’ailleurs, il y avait une femme qui saignait depuis 12 ans.
    Elle a littéralement rampé à travers une foule de gens et est venue saisir le bord de son vêtement.
    Vous avez entendu ? »
    « Quoi ? Nous n’avons rien entendu. »
    « Je dois y aller. Il m’appelle. Jésus m’appelle. »
    POUF
    Il disparaît et se réveille dans son corps, dans le tombeau, enveloppé dans des vêtements funéraires.
    Nous pouvons tirer une leçon même de cela.
    Lazare a été ramené à la vie, mais il était lié.
    Il est vivant à l’intérieur, mais il est lié à l’extérieur.
    De nombreuses personnes dans notre maison sont nées de nouveau, ont reçu la vie éternelle, mais elles sont encore liées par les vêtements funéraires de leur ancienne vie et de leurs anciennes habitudes pécheresses.
    Certains seraient prompts à les juger et à dire qu’elles ne sont pas sauvées.
    Vous feriez mieux d’être prudent lorsque vous jugez les autres, en particulier ceux qui sont récemment venus à la foi.
    Il se peut très bien que la lampe de la vie éternelle brûle dans leur poitrine.
    Ils portent simplement des vêtements funéraires.
    Ils sont encore liés à certains vêtements de leur ancienne vie, mais ils sont nés de nouveau intérieurement.
    Ils viennent à l’église, mais ils luttent.
    Ils sont liés par des habitudes impures.
    Ils veulent marcher dans la liberté, mais leurs pieds sont liés.
    Ils veulent tendre la main et servir, mais leurs mains sont liées.
    Ils veulent voir et comprendre les glorieuses vérités de l’Évangile, mais leur visage est recouvert d’un linge.
    Pourquoi Jésus ne fait-il rien ? Parce que c’est notre travail.
    Jésus a dit : « Détachez-le et laissez-le s’en aller.
    J’ai fait mon travail, je l’ai ramené à la vie.
    Détachez-le et laissez-le aller. »
    Nous devons vraiment nous efforcer de ne pas porter de jugement, surtout lorsqu’il s’agit de nouveaux convertis, de nos nouveaux frères et sœurs dans le Seigneur.
    Dieu veut nous utiliser pour les aider à grandir.
    Il veut nous utiliser pour les aider à se libérer de certaines choses de leur passé qui s’accrochent peut-être à eux.
    L’un des moyens de le faire, l’un des principaux moyens, est de prier pour eux.
    Paul a écrit aux Colossiens : « Nous remercions Dieu, nous rendons grâce à Dieu. »
    Colossiens 1:3-4 : « Nous disons constamment toute notre reconnaissance à Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus-Christ, lorsque nous prions pour vous.
    En effet, nous avons été informés de votre foi en Jésus-Christ et de l’amour que vous avez pour tous les saints. »
    Depuis que avons été informés de votre foi dans le Seigneur Jésus, nous prions toujours pour vous.
    Quelques versets plus bas, le verset 9 dit :
    « Voilà pourquoi nous aussi, depuis le jour où nous en avons été informés, nous ne cessons de prier Dieu pour vous. Nous demandons que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toutes sagesse et intelligence spirituelles. »
    Depuis que nous avons appris que vous aviez été sauvé, nous avons intensifié nos prières pour vous.
    Certaines personnes cessent de prier lorsqu’elles apprennent qu’une personne est venue à Christ.
    Je pense que nous devons au contraire redoubler nos prières.
    Alors, aidons nos frères et sœurs.
    Soyons une bénédiction pour eux.
    Prions pour eux, au nom de Jésus.

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