Expérimentez votre percée par la louange

Êtes-vous dans une situation difficile au point de douter de la présence de Dieu à vos côtés ? Les difficultés sont très souvent une phase nécessaire de la marche chrétienne. Bayless Conley montre comment la louange active l’intervention divine dans vos épreuves. Soyez inspiré et encouragé par l’histoire de Paul et de Silas qui louèrent Dieu en prison et furent miraculeusement libérés de celle-ci. Louez le Seigneur et vous verrez sa main agir en votre faveur !

  • Aujourd’hui, dans Réponses avec Bayless Conley :
    J’imagine le Père céleste entouré de tous les anges sur son trône glorieux dans les cieux, les affaires célestes sont traitées lorsque tout d’un coup, Dieu dit :
    « Hé, arrêtez ! J’entends mon chant. Vous l’entendez ? Il y a quelqu’un qui a des problèmes – et qui m’adore !
    Bonjour, je m’appelle Bayless Conley.
    Dans la vie, nous sommes tous confrontés à l’incertitude.
    Qu’il s’agisse de problèmes financiers, de difficultés relationnelles, d’une crise de santé ou de la recherche d’un but,
    une chose est sûre : Dieu vous voit. Il vous aime.
    Et quelle que soit la situation à laquelle vous êtes confronté, il a les réponses.
    Bonjour, cher ami.
    Nous étudions une histoire tirée d’Actes 16.
    Si vous étiez avec nous la dernière fois, nous avons entamé la lecture de cette histoire où Paul et Silas (et d’ailleurs Luc était aussi avec eux) essayaient d’apporter l’Évangile en Asie, mais le Saint-Esprit leur a interdit d’y aller.
    Ils ont essayé d’aller en Bithynie, mais le Saint-Esprit ne le leur a pas permis.
    C’est alors que pendant la nuit, Paul a une vision d’un homme en Macédoine qui lui dit : « Passe en Macédoine et secours-nous. »
    Ils ont immédiatement compris que le Seigneur les envoyait en Macédoine pour leur annoncer l’Évangile.
    La meilleure aide que nous puissions apporter aux autres est une aide éternelle, en leur apportant l’Évangile.
    Il n’y a pas de travail plus important dans le monde entier que de partager l’Évangile avec l’humanité perdue.
    Ils finissent donc par se rendre dans la ville de Philippes.
    C’est un appel divin de Dieu, c’est lui qui les a envoyés là.
    On aurait pu penser qu’ils auraient reçu les clés de la ville et qu’il y aurait eu un énorme réveil.
    Pourtant, seule une femme est sauvée au bord de la rivière. Elle s’appelle Lydie.
    C’est une vendeuse de pourpre de Thyatire, qui, soit dit en passant, était la région où Paul et sa troupe avaient essayé d’aller, et où le Saint-Esprit leur avait interdit de se rendre.
    Lydie a une activité lucrative dans le domaine de la teinture en pourpre; il y avait une corporation de teinturiers qui fabriquait des vêtements pourpres pour l’Empire romain.
    Ainsi, grâce à ses contacts professionnels, l’Évangile allait être diffusé là-bas.
    Il faut savoir qu’aucun d’entre nous ne peut tout faire et aucun d’entre nous ne peut être partout.
    Dieu était en train de tisser un plan incroyable.
    Lydie et sa famille sont donc sauvées et baptisées.
    Paul et sa troupe restent avec eux et logent chez eux.
    Une fille au mauvais esprit, une diseuse de bonne aventure, se met à les suivre en disant : « Ces hommes sont des serviteurs du Dieu très haut. Ils sont venus nous montrer la voie du salut. »
    Elle avait raison, mais personne ne désire qu’un démon fasse de la publicité pour lui.
    Paul chasse l’esprit mauvais de cette fille, et par conséquent, ses maîtres se rendent compte qu’ils n’ont plus rien à gagner parce qu’elle ne peut plus dire la bonne aventure et qu’elle ne peut plus voir l’avenir.
    Ils causent donc beaucoup d’ennuis à Paul et Silas.
    Les autorités de la ville les arrêtent et les jettent en prison.
    Ils mettent leurs pieds dans des entraves et ils les rouent de coups sans pitié.
    Il y a une importante vérité à comprendre lorsque nous sommes appelés par Dieu.
    D’ailleurs, le titre de ce message est « l’appel et l’envoi ».
    Tout d’abord, il y a un appel, mais parfois, lorsque vous recevez un appel de Dieu et que vous êtes utilisé par Dieu, envoyé par Dieu pour aider quelqu’un, il va y avoir des revers parce que le diable n’abandonne jamais un terrain sans opposition.
    Je me trouve actuellement dans un magnifique studio sur le campus de notre église.
    C’est un campus magnifique, où des milliers de personnes viennent chaque semaine.
    De nombreuses personnes sont sauvées et des vies sont changées.
    C’est un endroit extraordinaire, et nous en sommes si reconnaissants.
    Mais nous nous sommes battus.
    Neuf ans se sont écoulés entre le jour où nous avons décidé d’acquérir la propriété et celui où nous avons enfin pu emménager.
    Environ cinq de ces années ont été consacrées à des batailles judiciaires.
    J’ai été poursuivi par deux villes simultanément, des poursuites de plusieurs millions de dollars, et les journaux nous ont pris à partie.
    Je vous épargne les détails, mais ce n’était pas beau à voir.
    C’était très laid, c’était très difficile pendant de nombreuses années, mais nous y sommes.
    Il faut savoir que le diable peut réussir à retarder ce que Dieu veut faire à travers nous, mais il ne peut pas l’empêcher si nous gardons notre chant.
    Cela nous amène à l’étape suivante.
    Il y a l’appel, et il y a les revers, qui se produiront inévitablement.
    Nous vivons dans un monde déchu et nous avons un adversaire appelé le diable.
    La Bible dit qu’il rôde comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer.
    Nous devons lui résister avec une foi inébranlable.
    Jacques dit : « Résistez au diable, et il fuira loin de vous. »
    Soumettez-vous à Dieu, résistez au diable, et le diable s’en ira.
    Mais vous savez quoi ?
    Parfois, le diable crée des circonstances qui peuvent entraver et retarder votre mission, mais je le répète encore une fois :
    il peut être capable de nous retarder, mais il ne peut pas nous arrêter si nous refusons de perdre notre chant.
    Cela a un rapport avec le chant de louanges vers le milieu de la nuit.
    Nous avons lu que Paul et Silas ont été jetés en prison.
    Ils sont dans une cellule sombre, humide et moisie.
    Il est écrit au verset 25 d’Actes 16 : « Vers le milieu de la nuit… »
    À l’heure la plus sombre…
    Peut-être vous trouvez-vous au milieu de la nuit en ce moment…
    Écoutez ce que Paul et Silas ont fait.
    « Vers le milieu de la nuit, Paul et Silas priaient et chantaient les louanges de Dieu, et les prisonniers les écoutaient. »
    Le mot « priaient » dans ce verset englobe certainement l’idée de prier et de parler à Dieu, mais il s’agit d’un mot courant pour désigner l’adoration.
    Nous pourrions très facilement lire ce verset comme suit : Paul et Silas adoraient et chantaient des hymnes à Dieu, et les prisonniers les écoutaient.
    Ils n’étaient donc pas silencieux.
    Ils adorent Dieu et chantent au milieu de leur nuit.
    Pensez-y.
    Leur dos saigne.
    Ils sont dans des fers.
    Ils ont été traités injustement et mis en prison.
    C’est le milieu de la nuit et ils sont en train de chanter.
    Les prisonniers écoutaient, mais ils n’étaient pas les seuls à écouter.
    Nous lisons au verset 26 : « Tout à coup. »
    J’aime les « tout à coup » de Dieu.
    « Tout à coup, il y a eu un tremblement de terre si violent que les fondations de la prison ont été ébranlées. Toutes les portes se sont immédiatement ouvertes et les liens de tous les prisonniers ont été détachés. »
    Pas seulement les liens de Paul et Silas, mais tout le monde a été touché.
    De bonnes choses peuvent vous arriver si vous côtoyez les bonnes personnes.
    Les prisonniers n’étaient pas les seuls à écouter.
    Dieu écoutait, et il a envoyé un tremblement de terre qui a ouvert les portes de la prison et les a libérés.
    Quand j’étais adolescent, j’aimais, en fait, j’aime toujours certains styles de musique.
    J’aime énormément le rock and roll, mais j’aime aussi le blues.
    J’avais 17 ans et une chanson est passée à la radio.
    À l’époque, nous n’avions que la radio AM.
    Je crois qu’ils venaient de commencer à diffuser quelques stations FM à cette époque, là où je vivais en Californie.
    J’ai entendu cette chanson, et c’était la plus incroyable que j’aie jamais entendue.
    Un mélange entre rock et blues.
    Je suis tombé amoureux de cette chanson, c’était ma chanson, et je l’avais entendue deux ou trois fois.
    J’ai demandé à mes amis s’ils l’avaient entendue. Ils m’ont répondu que non et je leur ai dit qu’elle était géniale.
    Un soir, nous allions tous à une fête, je conduisais une vieille camionnette Ford et la radio AM était réglée sur la station rock and roll et ma chanson est passée.
    Je me suis arrêté sur le côté de la route, je leur ai dit que c’était ma chanson et j’ai mis le son au maximum.
    On est resté là à écouter ma chanson, elle a attiré mon attention.
    Vous savez quoi ?
    J’imagine le Père céleste entouré de tous les anges sur son trône glorieux dans les cieux, les affaires célestes sont traitées lorsque tout d’un coup, Dieu dit :
    « Hé, arrêtez ! J’entends mon chant. Vous l’entendez ? Il y a quelqu’un qui a des problèmes – et qui m’adore !
    Les choses ne vont pas bien pour eux et ils m’adorent.
    Les circonstances semblent être contre eux, mais ils ont un chant de louange sur leurs lèvres. »
    Je ne sais pas si Dieu a commencé à taper du pied, mais tout à coup, il y a un tremblement de terre, et ils sont libérés.
    Lorsque vous adorez au milieu de la nuit, c’est le chant de Dieu.
    C’est ce que ses oreilles aiment entendre.
    C’est agréable pour lui, et il n’y a rien qui puisse vous empêcher de le faire si vous choisissez de le faire.
    Bien d’autres choses se passent encore ici.
    Je vais vous lire la suite, les versets 27 à 31.
    Écoutez bien.
    « Lorsque le gardien de la prison s’est réveillé et a vu les portes de la prison ouvertes, il a tiré son épée, prêt à se tuer car il croyait que les prisonniers s’étaient enfuis.
    Mais Paul a crié d’une voix forte : ‘Ne te fais pas de mal, car nous sommes tous ici.’
    Alors le gardien a demandé de la lumière, est entré précipitamment et s’est jeté tout tremblant aux pieds de Paul et de Silas.
    Il les a fait sortir et a dit : ‘Seigneurs, que faut-il que je fasse pour être sauvé?’
    Paul et Silas ont répondu : ‘Crois au Seigneur Jésus-Christ et tu seras sauvé, toi et ta famille.' »
    Certaines versions disent « messieurs », mais la version originale en grec comme celle que j’ai lue dit « seigneurs ».
    « Seigneurs, que dois-je faire pour être sauvé ? »
    C’est le même mot que celui utilisé au verset 31 lorsque Paul dit : « Crois au Seigneur Jésus-Christ. »
    Tout d’abord, ce gardien de prison s’est rendu compte qu’il se trouvait parmi des supérieurs.
    Il les a appelés « seigneurs ».
    Paul lui dit : « Tu veux être sauvé ? Il faut que tu croies au Seigneur, l’unique Seigneur et chef de l’humanité. Tu seras sauvé, ainsi que ta famille. »
    Il a été sauvé, les a emmenés chez lui et leur a préparé un repas.
    Paul a prêché à la famille de cet homme, et ils ont été sauvés.
    Nous avons donc quelques nouveaux convertis dans cette église naissante de la ville de Philippes.
    Ce gardien de prison était certainement un ancien soldat romain.
    Il a dû voir beaucoup de carnage dans sa vie.
    Il a dû voir beaucoup de morts dans sa vie.
    Il était très, très insensible à la souffrance humaine.
    Réfléchissez-y.
    Il est loin d’être idiot.
    Il sait que Paul et Silas ont été piégés.
    Il sait qu’ils ont été injustement accusés et qu’il a reçu l’ordre de les mettre en prison.
    Il les voit donc, le dos en sang, remplis de blessures.
    Ils ont été traités injustement, mais il s’en moque.
    Dès le moment où il croit au Seigneur Jésus-Christ, il les présente à sa famille, les nourrit et leur soigne tendrement leurs blessures.
    Lorsqu’il entre dans la vie d’une personne, Jésus transforme les personnes insensibles en personnes bienveillantes.
    Il transforme les voleurs et les brigands en donneurs.
    Il transforme les meurtriers et les terroristes en apôtres et en évangélistes.
    Il transforme Saul de Tarse en l’apôtre Paul.
    Si Jésus n’a pas changé votre vie et que vous vous dites chrétien, je dirais que vous devez examiner le Jésus que vous avez accepté.
    Vous avez peut-être accepté le mauvais Jésus, le faux modèle.
    Mon ami, le Jésus que je connais change la vie des gens quand il entre dans leur vie.
    À partir de ce moment-là, une forteresse spirituelle est littéralement brisée.
    Ce ne sont pas seulement les portes d’une prison romaine qui sont ouvertes.
    C’était la porte d’un continent qui était ouverte.
    Si vous étiez avec nous la dernière fois, j’ai mentionné que certains historiens parlent de la conversion de Lydie comme étant la première personne sauvée, la première convertie européenne sauvée au bord de la rivière à Philippes.
    Certains considèrent sa conversion comme le tournant de la civilisation occidentale.
    À présent, ce tremplin pour apporter l’Évangile en Europe a eu lieu, et il s’agit littéralement d’un ébranlement de quelque chose.
    Cette ville qui avait été opprimée par le diable, ce lieu de ténèbres, ces ténèbres ont été brisées au-dessus d’elle.
    Cette église, qui est l’une des plus extraordinaires du Nouveau Testament, s’est formée.
    Elle grandit parce que lorsque Paul leur écrit dans le livre des Philippiens, c’est en fait à Lydie, à sa famille et au gardien qu’il l’a écrit.
    Je suis convaincu que cette fille possédée par un démon qui a été libérée, a été sauvée et a fini par devenir membre de l’Église.
    Paul fait référence aux dirigeants de l’Église, et nous savons donc qu’elle grandissait et s’épanouissait.
    Cela me rappelle qu’un jour, je parlais à un ami.
    J’étais conférencier dans un pays particulier, et le gouvernement de ce pays était extrêmement corrompu.
    Il avait pratiquement violé et ruiné la nation.
    Il était responsable de meurtres de masse et avait expulsé des milliers de personnes du pays et s’était emparé de leurs terres.
    C’était un endroit très difficile pour prêcher.
    Je n’oublierai jamais qu’il m’a dit un jour : « Bayless, la liberté que vous avez dans votre église et que vous avez en Californie… »
    Je sais que certaines personnes qui m’écoutent entendent dans les médias que la Californie est ultralibérale et qu’elle fait des choses folles.
    C’est vrai en grande partie, mais il y a toujours une liberté spirituelle, et nous avons la liberté de prêcher l’Évangile.
    Il m’a dit : « Bayless, ne considère jamais cette liberté comme acquise. Nous luttons contre l’oppression spirituelle ici tous les jours. Vous pouvez le sentir dans l’atmosphère. »
    Il avait raison.
    Je suis convaincu que cette oppression spirituelle qui pesait sur la ville de Philippes a été brisée par les événements qui se sont produits.
    Une source étonnante a jailli, qui allait amener les eaux vives de l’Évangile depuis Philippes jusque dans toute l’Europe.
    Si vous êtes au milieu de votre nuit, j’aimerais simplement vous demander si vous avez votre chant ?
    Adorez-vous Dieu ?
    Je sais que je m’adresse à certaines personnes en ce moment qui ont vécu des choses horribles.
    Je suis sûr qu’une femme qui me regarde a découvert que son mari a été infidèle, ou vous êtes dans une relation abusive, et vous ne savez plus quoi faire.
    Ou peut-être que la drogue a pris le contrôle de votre vie et vous avez l’impression qu’il n’y a pas moyen de s’en sortir.
    Ou peut-être êtes-vous pasteur d’une église, et votre conseil municipal s’est opposé à vous et vous a rendu les choses très difficiles.
    J’aimerais vous encourager à chanter au milieu de votre nuit, parce qu’en vérité…
    Écoutez-moi bien.
    Vous devez entrer dans certains endroits, et la seule façon d’y entrer est de chanter jusqu’à y arriver.
    Il y a des circonstances dont vous devez sortir, et la seule façon d’en sortir est de chanter et d’adorer jusqu’à ce que vous soyez sorti.
    Les Écritures disent en Psaumes 8 que Dieu a mis des louanges dans la bouche des enfants pour réduire au silence l’ennemi, l’homme avide de vengeance.
    Jésus a interprété ce verset du psaume 8 de la manière suivante : les louanges de Dieu sont la force de Dieu et elles arrêteront le travail de l’ennemi.
    Elles l’amènent à se tenir tranquille, ce qui signifie cesser et s’abstenir de toute activité.
    Donc, si vous en êtes là, vous avez peut-être l’impression d’avoir des poids de plomb attachés à vos mains.
    Je vous dis de les soulever quand même.
    Vous avez peut-être l’impression que votre voix est étouffée et que la dernière chose au monde que vous voulez faire est de chanter pour Dieu et de l’adorer parce que la vie est si dure pour vous en ce moment.
    Faites-le quand même.
    Faites-le par la foi et ne lâchez pas.
    Chantez au milieu de votre nuit.
    Cela nous amène à la dernière chose dont je veux vous parler.
    D’abord, il y avait l’appel.
    Deuxièmement, il y a eu les revers, et troisièmement, il y a eu le chant.
    Ensuite, il y a l’envoi.
    C’est quand l’Évangile est envoyé aux autres.
    Donner en retour pour que d’autres puissent être bénis.
    De Philippes, si nous lisons le livre des Actes, Paul se rend à Thessalonique.
    Il va à Bérée, il va à Athènes, il va à Corinthe.
    Il se rend dans toutes ces régions, dans différentes villes, prêchant l’Évangile, établissant des églises, gagnant des âmes et leur apportant la Parole du Seigneur.
    Qui a payé pour tout cela ?
    Où Paul a-t-il trouvé l’argent nécessaire pour voyager et faire tout ce qu’il a fait ?
    Il a reçu de l’aide de cette petite église de Philippes.
    Elle l’a soutenu lorsqu’il s’est rendu à Thessalonique, à Bérée, à Athènes, à Corinthe et au-delà.
    Ils ont réalisé qu’ils avaient la grande responsabilité et le privilège d’envoyer l’Évangile à d’autres.
    Ils avaient été atteints, et maintenant, ils sont devenus des partenaires pour atteindre les autres.
    Je vais vous lire un extrait de 2 Corinthiens 11, versets 7 à 9a.
    Paul écrit aux Corinthiens :
    « Ou bien ai-je commis un péché en m’abaissant moi-même pour que vous soyez élevés quand je vous ai annoncé gratuitement l’Évangile de Dieu ?
    J’ai dépouillé d’autres Églises en recevant d’elles un salaire pour vous servir.
    Et lorsque j’étais chez vous et que je me suis trouvé dans le besoin, je n’ai été à la charge de personne, car les frères venus de Macédoine ont pourvu à ce qui me manquait. »
    Il se trouve donc dans la grande ville de Corinthe, l’une des plus grandes villes du monde antique.
    C’est toujours une ville impressionnante, j’y suis allé.
    Paul dit : « Quand j’étais avec vous, j’ai pu faire ce que j’ai fait grâce aux Macédoniens. »
    Lydie, la marchande de pourpre, sa famille, le gardien, sa famille, et d’autres qui étaient venus à Christ, peut-être cette petite diseuse de bonne aventure.
    Ils avaient fait des offrandes et les avaient envoyées à l’apôtre Paul.
    C’est pourquoi il a pu prêcher là-bas.
    Je poursuis ma lecture en Philippiens 1, et voici ce que Paul a écrit à ces gens.
    Je vous lis une traduction libre de Philippiens 1:3-5 basée sur l’Amplified Classic en anglais :
    « Je rends grâces à mon Dieu pour tout le souvenir que j’ai de vous.
    Dans chacune de mes prières, je fais toujours avec joie une demande et une requête pour vous tous.
    Je remercie mon Dieu pour votre collaboration, votre coopération sympathique, vos contributions et votre partenariat à l’annonce de la bonne nouvelle (l’Évangile), depuis le premier jour où vous l’avez entendue jusqu’à maintenant.
    Paul les remercie en disant : « Depuis le premier jour où vous l’avez entendue », en d’autres termes, depuis le jour où Dieu a ouvert le cœur de Lydie au bord de la rivière, où elle a donné sa vie à Christ et où elle a ouvert sa maison…
    Depuis ce jour jusqu’à aujourd’hui, lorsqu’il écrit de nombreuses années plus tard, Paul dit : « Depuis ce jour jusqu’à aujourd’hui, vous n’avez pas cessé d’envoyer des contributions et de soutenir l’œuvre qui s’opère dans le cadre de mon ministère. »
    C’est une chose étonnante si l’on y réfléchit.
    Ils deviennent contributeurs avec Paul et participants avec l’apôtre Paul.
    Je vais vous lire la suite du verset, qui est absolument étonnant.
    Ils l’ont donc soutenu de façon constante et continue pendant des années dans tous les endroits où il est allé prêcher.
    Il dit en Philippiens 4:15-18 :
    « Vous le savez vous-mêmes, Philippiens, au début de la prédication de l’Évangile, lorsque j’ai quitté la Macédoine, aucune Église n’a pris part avec moi à un tel échange de contributions.
    Vous avez été les seuls à le faire.
    À Thessalonique déjà, et à plus d’une reprise, vous m’avez envoyé de quoi pourvoir à mes besoins. »
    Vous l’avez fait non pas une fois, mais plusieurs fois.
    « Ce n’est pas que je recherche les dons, mais je désire qu’un fruit abondant soit porté sur votre compte. »
    Extraordinaire !
    « J’ai tout reçu et je suis dans l’abondance. J’ai été comblé en recevant d’Épaphrodite ce que vous m’avez envoyé comme un parfum de bonne odeur, un sacrifice que Dieu accepte et qui lui est agréable. »
    Selon Paul, ils donnent donc pour lui et pour soutenir son ministère.
    Leurs dons étaient sacrificiels.
    Il a d’ailleurs écrit aux Corinthiens au sujet des dons sacrificiels des Macédoniens, afin d’essayer d’inspirer les Corinthiens à faire de même et à donner eux aussi.
    Le fait est que lorsque notre cœur est ouvert à Dieu, nos mains doivent l’être également.
    Des mains fermées signifient un cœur fermé.
    Paul a donc dit qu’il ne recherchait pas les dons.
    Certes, il a reconnu et leur a dit clairement que leur aide avait été utile.
    Elle a été agréable à Dieu, elle s’est élevée comme un parfum qui a fait le bonheur de Dieu, et cela devrait suffire en soi.
    Il a dit que Dieu était satisfait.
    Il a dit : « Ce n’est pas que je recherche les dons, mais je désire qu’un fruit abondant soit porté sur votre compte. »
    De quoi parle-t-il ?
    Tout d’abord, il parle des âmes qu’il a gagnées.
    C’est le fruit qui a abondé sur leur compte dans les registres du ciel lorsque l’apôtre Paul a gagné des convertis par sa prédication de l’Évangile, qui est allé sur le compte des chrétiens de Philippes, de Lydie, du gardien, de sa famille et de cette jeune fille possédée par un démon qui avait été libérée.
    Des fruits qui ont abondé sur leur compte.
    Quand Jésus a vu tous les Samaritains qui sortaient de la ville après que la femme soit allée les voir, il a dit :
    « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Ne serait-il pas le Messie ? »
    Jésus regarde la mer d’humanité qui vient à lui et dit : « La moisson est mûre. Elle est prête à être récoltée. Elle est mûre. »
    Il a parlé, de même que les Écritures, de la moisson des âmes humaines comme d’un fruit pour Dieu.
    Ainsi, le fruit qui a abondé sur leur compte – toutes les âmes qui ont été gagnées, les mariages qui ont été restaurés, les personnes possédées par des démons qui ont été libérées, les malades qui ont été guéris, les prostituées qui ont été sauvées, les enfants qui ont été éduqués – tout ce fruit spirituel a été porté à leur compte.
    Je suis sûr que lorsqu’ils sont arrivés au paradis, Dieu leur a dit : « Regardez, votre récompense est grande. Des milliers et des milliers, en fait, pas seulement cela, des millions de personnes sont venues à Christ grâce à vous. »
    – Quand Seigneur ? – Vous avez soutenu le ministère de l’apôtre Paul.
    Il a écrit les deux tiers du Nouveau Testament.
    Il a gagné des âmes et je l’ai utilisé, mais il n’a pu le faire et cela n’a été possible que grâce à votre soutien, parce que vous l’avez envoyé.
    La récompense ne lui revient donc pas seulement à lui, elle vous revient à vous.
    Comme je l’ai dit, leurs dons étaient sacrificiels et agréables à Dieu.
    C’est parce qu’ils ont continué à donner de manière sacrificielle, volontaire et joyeuse que Paul leur donne cette promesse.
    Vous ne pouvez pas dissocier la promesse de son contexte.
    La promesse faite à ceux qui donnent pour la mission de manière sacrificielle et qui soutiennent l’œuvre du Seigneur, Philippiens 4:19 :
    « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins conformément à sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. »
    Dieu merci, c’est une promesse.
    Il ne répond pas à nos besoins en fonction de nos besoins.
    S’il le faisait, une fois le besoin satisfait, l’approvisionnement serait terminé, mais il est dit qu’il subvient à nos besoins selon ses richesses, ce qui signifie un surplus.
    Il nous donne assez pour répondre à nos besoins et il en reste suffisamment pour aider quelqu’un d’autre.
    C’est la façon de faire de Dieu, il est un Dieu d’abondance.
    Je prie maintenant pour que, dans votre situation, aussi difficile soit-elle, vous trouviez votre chant et que, dans un esprit de foi, vous éleviez votre voix et vos mains pour adorer Dieu pour sa bonté, pour adorer Dieu pour sa délivrance et pour le fait qu’il vous voit, qu’il vous aime et qu’il a un cœur compatissant tourné vers vous.
    Je voudrais terminer en disant merci.
    Merci.
    Nous sommes impliqués dans une œuvre éternelle, et vous en faites partie.
    Que Dieu vous bénisse.

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    1. Oui, Micheline, merci pour votre retour ! Nous sommes heureux de ce que notre enseignement touche les points dans les vies quotidiennes ! C’est important !

    2. Merci à vous pour votre commentaire si encourageant ! Nous sommes heureux si vous êtes bénis par nos messages ! Quelle belle expression ! Comme un flash céleste qui rend votre coeur nouveau ! Wow !

    3. Merci mon frère bayless c’est comme un flash céleste tu rends mon cœur toujours nouveau dans le seigneur Jésus que la grâce de dieu te comble abondamment au nom de Jésus Christ

    4. J’aime bien ton enseignement parce que cela touché les points dans nos vies quotidienne, Sois benis Pasteur.

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