Donner avec joie pour un grand impact

Quel impact laissons-nous après notre mort ? Bayless montre à la lumière de 1 Chroniques 29 comment vous pouvez, comme David, investir de votre temps et de vos ressources d’une manière qui portera du fruit même lorsque vous ne serez plus de ce monde. Soyez inspirés à donner avec joie pour les choses qui auront une résonance éternelle.

  • Aujourd’hui, dans ‘Réponses avec Bayless Conley’ :
    David a volontairement donné, tous les chefs ont volontairement donné, et le peuple a volontairement donné.
    Ils se sont réjouis de leur offrande.
    Le Nouveau Testament dit que Dieu aime celui qui donne avec joie.
    Vous devez donc donner comme vous le décidez dans votre propre cœur, non pas parce que vous vous sentez obligés de le faire, non pas parce qu’on vous demande une offrande, mais parce que vous aimez Dieu et les choses de Dieu.
    « Car Dieu aime et il ne veut pas abandonner ni se passer de celui qui donne avec joie, celui qui donne de tout son cœur », peut-on lire dans la Bible amplifiée.
    Dieu aime celui qui donne avec joie.
    C’est l’invitation que David a faite.
    « Qui veut encore présenter aujourd’hui des offrandes généreuses à l’Éternel ? »
    Bonjour, je m’appelle Bayless Conley.
    Dans la vie, nous sommes tous confrontés à l’incertitude.
    Qu’il s’agisse de problèmes financiers, de difficultés relationnelles, d’une crise de santé ou de la recherche d’un but,
    une chose est sûre : Dieu vous voit. Il vous aime.
    Et quelle que soit la situation à laquelle vous êtes confronté, il a les réponses.
    Bonjour à tous.
    J’aimerais vous partager certaines choses.
    Il s’agit de la suite de certaines choses que j’ai déjà partagées, à partir de 1 Chroniques 29.
    David et tout le peuple d’Israël sont réunis.
    Tous les chefs sont là, tout le peuple est là, et il les encourage et les instruit sur les offrandes à faire pour construire une maison pour le Seigneur, pour construire un temple.
    Il y a tant de belles choses dans ce chapitre qui s’appliquent de manière concrète à notre vie.
    Je me rends compte que parfois, lorsqu’on parle d’offrande, en particulier dans un environnement ecclésiastique, certaines personnes sont mal à l’aise.
    « Doivent-ils toujours parler d’argent ? »
    Les gens ne parlent pas toujours d’argent, mais je pense que c’est un point sensible pour certaines personnes.
    C’est comme si le médecin demandait :
    – Vous avez mal ici ? – Non.
    – Vous avez mal ici ? – Aïe, aïe. Oui, ça fait mal là.
    C’est ce que certains d’entre vous ressentent.
    Dès que le prédicateur parle d’argent… aïe !.
    Peut-être que quelque chose en vous a besoin d’être réparé.
    Je n’en sais rien.
    Mais si vous lisez les paraboles et les enseignements de Jésus, vous constatez qu’il a beaucoup parlé d’argent et de gestion des finances parce qu’en réalité, notre cœur et notre trésor sont liés.
    Jésus a dit que là où est ton cœur, là aussi sera ton trésor : « Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur. »
    Ils sont inséparablement et intrinsèquement liés.
    David encourage donc le peuple à faire des offrandes à la maison de Dieu.
    Il peut s’agir de donner à votre église locale, à une mission, à une œuvre d’évangélisation, à une soupe populaire qui nourrit les sans-abri de votre ville et leur apporte l’Évangile, et ainsi de suite.
    David, en encourageant le peuple et en priant le Seigneur, fait ressortir quelques vérités vitales que nous devons prendre en considération.
    Tout d’abord, il parle du dessein.
    Je voudrais vous lire un passage en 1 Chroniques 29:1.
    Il dit ceci.
    Il parle de son fils Salomon. Je vais lire le verset en entier.
    Le roi David dit à toute l’assemblée : « Mon fils Salomon, le seul que Dieu ait choisi, est jeune et faible, et la tâche est considérable, car ce palais n’est pas pour un homme, mais pour l’Éternel Dieu. »
    C’est pour l’Éternel Dieu, pour un dessein éternel.
    Lorsque nous investissons et donnons pour l’Évangile, nous devrions le faire avec l’éternité en vue, et c’est le cœur des choses.
    David a dit : « Ce n’est pas pour les hommes, mais c’est pour l’Éternel Dieu. »
    Des choses éternelles se produiront là, et dans nos églises, et dans l’œuvre de l’Évangile à laquelle nous donnons.
    Certes, c’est temporaire, mais il y a un aspect éternel.
    David poursuit : « J’ai mis toutes mes forces à préparer pour la maison de mon Dieu et dans mon attachement pour la maison de mon Dieu, je donne à la maison de mon Dieu ce que je possède en propre, en plus de tout ce que j’ai préparé. »
    Au verset 3, nous lisons : « Dans mon attachement pour la maison de mon Dieu. »
    « Je donne ce que je possède en propre, en plus de tout ce que j’ai préparé. »
    Là où se trouve notre cœur, c’est aussi là que se trouve notre trésor.
    David avait attaché son cœur à la maison de Dieu.
    Il aimait la maison de Dieu.
    Il a dit : « Je préfère me tenir sur le seuil de la maison de mon Dieu plutôt que d’habiter sous les tentes des méchants. »
    Nous devrions avoir le même cœur.
    Notre vie sur terre est brève, mon ami.
    Nous devons investir dans des choses éternelles.
    Vous pouvez investir dans un grand nombre de choses légitimes dans la vie.
    Si vous aimez les voitures et que vous avez de l’argent, achetez-vous une belle voiture, voire même deux.
    C’est certainement légitime, mais ce n’est pas éternel.
    Cela va disparaître.
    Cependant, sachez que certaines choses ont un impact éternel par nature.
    C’est le cas de ce que nous faisons en ce moment, cette émission.
    Tout cet équipement a entraîné une grande dépense.
    Elle est temporaire par nature, cependant, elle a un impact éternel.
    Nous devons investir dans des choses qui ont un impact éternel.
    David l’avait compris.
    Il avait placé son cœur là, parce que c’était pour l’Éternel Dieu.
    Le troisième aspect était l’invitation.
    Si nous poursuivons la lecture du chapitre, que nous avons en fait abordé la dernière fois que j’ai parlé de ce sujet,
    David dit : « Qui veut encore présenter aujourd’hui des offrandes généreuses à l’Éternel ?
    Qui donnera volontairement ? »
    J’aime cet aspect de cette histoire : il s’agissait d’une offrande volontaire.
    Ce n’était pas obligatoire.
    David a volontairement donné, tous les chefs ont volontairement donné, et le peuple a volontairement donné.
    Ils se sont réjouis de leur offrande.
    Le Nouveau Testament dit que Dieu aime celui qui donne avec joie.
    Vous devez donc donner comme vous le décidez dans votre propre cœur, non pas parce que vous vous sentez obligés de le faire, non pas parce qu’on vous demande une offrande, mais parce que vous aimez Dieu et les choses de Dieu.
    « Car Dieu aime et il ne veut pas abandonner ni se passer de celui qui donne avec joie, celui qui donne de tout son cœur », peut-on lire dans la Bible amplifiée.
    Dieu aime celui qui donne avec joie.
    C’est l’invitation que David a faite.
    « Qui veut encore présenter aujourd’hui des offrandes généreuses à l’Éternel ? »
    Enfin, le dernier aspect de tout cela, et c’est ce que je voulais aborder maintenant, c’est la prière.
    La prière.
    David passe beaucoup de temps à instruire le peuple, mais il consacre la plus grande partie de son souffle et de son énergie à parler à Dieu.
    Ce faisant, dans cette prière, David partage certaines vérités éternelles qui s’appliquaient au peuple de Dieu à l’époque.
    Elles s’appliquent au peuple de Dieu de toutes les générations, et elles s’appliquent à nous, enfants de Dieu, aujourd’hui.
    Aux versets 10 à 19, David prie.
    Je vais prendre un moment pour vous lire ce passage, puis je reviendrai en arrière et nous mettrons en lumière plusieurs aspects de cette prière.
    Encore une fois, pensez au contexte.
    David est là, tous les chefs d’Israël sont là, tout le peuple est là, et ils vont construire le temple pour Dieu.
    David dit : « Ce n’est pas pour l’homme, la tâche est considérable, elle est considérable par sa portée, par sa beauté, par son importance, mais c’est pour l’Éternel, ce n’est pas pour l’homme. »
    David dit : « J’y attache mon cœur. C’est pourquoi je donne en plus ce que je possède en propre, qui est quelque chose qui me coûte personnellement. »
    Puis David demande qui d’autre est prêt à s’engager.
    Tous les chefs ont donné volontairement, tout le peuple a donné volontairement et ils se sont réjouis.
    David, en quelque sorte, prend tout cela et le présente à Dieu.
    C’est tellement beau ! 1 Chroniques 29:10-19 :
    « David bénit l’Éternel en présence de toute l’assemblée.
    Il dit : ‘Béni sois-tu d’éternité en éternité, Éternel, Dieu de notre ancêtre Israël !
    À toi, Éternel, sont la grandeur, la puissance et la splendeur, l’éternité et la gloire, car tout ce qui est dans le ciel et sur la terre t’appartient. »
    Je répète.
    « Tout ce qui est dans le ciel et sur la terre t’appartient.
    À toi, Éternel, sont le règne et l’autorité suprême !
    C’est de toi que viennent la richesse et l’honneur, c’est toi qui domines sur tout, c’est dans ta main que sont la force et la puissance, et c’est ta main qui a le pouvoir de tout agrandir et de tout fortifier.
    Maintenant, notre Dieu, nous te louons et nous célébrons ton nom glorieux.
    Qui suis-je ? » David demande cela devant l’assemblée.
    « Qui suis-je en effet, et qui est mon peuple, pour que nous puissions te faire ces offrandes volontaires ?
    Oui, tout vient de toi et nous recevons de ta main ce que nous t’offrons. »
    Réfléchissez-y. Verset 15 :
    « Nous sommes devant toi des étrangers et des immigrés, comme tous nos ancêtres.
    Nos jours sur la terre disparaissent comme l’ombre, sans espoir. »
    Verset 16 :
    « Éternel, notre Dieu, c’est de ta main que viennent toutes ces richesses que nous avons préparées pour construire une maison en ton honneur, en l’honneur de ton saint nom, c’est à toi que tout appartient. »
    Je regarde vers le ciel, car David s’adresse à Dieu devant le peuple.
    Verset 17 :
    « Je sais, mon Dieu, que tu es capable de mettre le cœur à l’épreuve et que tu aimes la droiture.
    Aussi, je t’ai fait toutes ces offrandes volontaires avec un cœur droit et je vois maintenant avec joie ton peuple ici présent agir de la même manière.
    Éternel, Dieu de nos ancêtres Abraham, Isaac et Israël, garde à toujours – garde à toujours – ces intentions dans le cœur de ton peuple et affermis son cœur pour qu’il reste tourné vers toi. »
    Dernier verset que je lirai.
    « Donne à mon fils Salomon un cœur attaché sans réserve au respect de tes commandements, de tes instructions et de tes prescriptions, afin qu’il les mette tous en pratique et qu’il construise le palais pour lequel j’ai fait des préparatifs.' »
    Quelle prière !
    Parlons de ces versets.
    Tant de choses dans cette prière sont d’une importance capitale.
    Elles sont éternelles.
    Elles sont dignes de notre contemplation.
    Tout d’abord, revenons au verset 12.
    David a dit:
    « C’est de toi que viennent la richesse et l’honneur, c’est toi qui domines sur tout, c’est dans ta main que sont la force et la puissance, et c’est ta main qui a le pouvoir de tout agrandir et de tout fortifier. »
    Dieu est la source de toutes les bonnes choses que nous sommes et de toutes les bonnes choses que nous possédons.
    Toutes les bonnes choses que nous possédons viennent de Dieu.
    Nous devons commencer par là et reconnaître qu’elles viennent de lui.
    Cela me rappelle la parabole de l’homme riche racontée par Jésus.
    Ses terres avaient beaucoup rapporté et ses greniers étaient remplis.
    Il se dit : « Que vais-je faire ? Je sais. Je vais abattre mes greniers et en construire de plus grands.
    J’y amasserai toute ma récolte et je dirai à mon âme : ‘Mon âme, tu as beaucoup de biens en réserve pour de nombreuses années ; repose-toi, mange, bois et réjouis-toi.’
    Mais Dieu lui dit : ‘Homme dépourvu de bon sens ! Cette nuit même, ton âme te sera redemandée, et ce que tu as préparé, pour qui cela sera-t-il ?' »
    Il en va de même pour celui qui n’est pas riche à l’égard de Dieu ou qui ne pense pas à Dieu.
    Si vous lisez l’histoire, vous remarquez que cet homme est centré sur lui-même : mes récoltes, mes biens, mes greniers, mon âme, mon, ma, mes.
    « Je vais faire ceci, je vais faire cela. Je, je, je, je. Je vais faire cela, je, je, je, mon, ma, mes. »
    Il ne mentionne pas Dieu une seule fois.
    Pourtant, qui lui a donné l’esprit avec lequel il était capable de penser ?
    Qui lui a donné l’air qu’il respirait ?
    Qui a fait tomber la pluie qui a fait pousser ses récoltes ?
    Qui a créé les semences à l’origine des récoltes ?
    Qui a créé le sol à partir duquel les récoltes ont poussé ?
    Qui lui a donné la force physique et la vie physique avec lesquelles il pouvait travailler ?
    C’est Dieu, mais il n’a jamais reconnu Dieu.
    Pas une seule fois.
    David commence sa prière en reconnaissant Dieu.
    « Tout ce que nous avons vient de toi.
    C’est toi qui nous donnes la puissance et le pouvoir.
    Toutes les bonnes choses que nous avons viennent de toi. »
    C’est par là que nous devons commencer.
    À quand remonte la dernière fois que vous avez remercié Dieu pour votre santé ?
    Si vous vous êtes réveillé sans douleur ce matin, vous devriez déjà avoir remercié Dieu plusieurs fois.
    Quand avez-vous remercié Dieu pour votre vivacité d’esprit, pour les opportunités que vous avez, pour la santé dont vous jouissez et pour toutes les bonnes choses que vous avez ?
    Si vous avez un toit au-dessus de votre tête, si vous avez une voiture, si vous avez un vélo, et si vous avez de quoi manger.
    Vous possédez au moins un smartphone, un téléviseur, un ordinateur ou quelque chose du genre.
    Vous m’écoutez en ce moment même, vous devriez remercier Dieu pour cela.
    Nous devons reconnaître que Dieu est la source.
    Dans cette prière, David pose une question au verset 14 :
    « Qui suis-je, en effet, et qui est mon peuple, pour que nous puissions te faire ces offrandes volontaires ?
    Oui, tout vient de toi et nous recevons de ta main ce que nous t’offrons. »
    Mais David demande : « Qui suis-je ? »
    Pensez-y.
    Il était roi.
    Il était le chef d’une grande nation.
    C’était un héros militaire.
    C’était un tueur de géants. C’était un prophète.
    Il était musicien. Il était auteur-compositeur.
    Il se tient devant une mer de gens qui sont sur le point de déclarer son fils, Salomon, comme son successeur.
    David est riche.
    Il est célèbre.
    Il est adulé.
    Pourtant, il demande :
    « Dieu, qui suis-je ?
    Qui suis-je ?
    Qui est mon peuple ? »
    N’est-il pas le peuple choisi par Dieu, la rançon du Seigneur, son héritage, son trésor particulier, un peuple mis à part de manière unique par Dieu ?
    Mais David demande : « Qui suis-je, et qui est mon peuple ? »
    Cher ami, David est resté petit à ses propres yeux, et nous devons faire de même.
    Saül, lorsqu’il s’est égaré, a fini par se construire un grand monument.
    Il est devenu arrogant et oppressif envers le peuple.
    Le prophète Samuel est venu le voir et lui a dit :
    « Quand tu étais petit à tes yeux, Dieu ne t’a-t-il pas fait chef de tout son peuple et ne t’a-t-il pas donné ce poste ? »
    Eh bien, le roi Saül n’est pas resté petit à ses yeux.
    Nous devons rester petits à nos propres yeux.
    Un gros bonnet n’est qu’un petit bonnet qui est loin de chez lui.
    Votre famille connaît la vérité.
    Un jour, j’étais invité en tant qu’orateur lors d’une conférence dans un autre pays, et c’était un événement très important.
    C’était la plus grande conférence de l’histoire de ce pays.
    Des milliers et des milliers de personnes y assistaient, et j’étais l’un des principaux orateurs.
    C’était très sympa.
    À un moment donné, je me trouvais dans la grande salle verte où se retrouvent les orateurs pour prendre une tasse de thé ou autre avant le début du service.
    J’entre et je remarque l’un des autres orateurs invités.
    Je savais qui il était, mais je ne l’avais jamais rencontré personnellement.
    Je m’approche de lui et je lui demande comment il va.
    Je voulais faire connaissance avec lui, mais il ne m’a même pas regardé.
    Il m’ignore complètement.
    Il ne lève même pas les yeux, il m’ignore.
    Je me suis dit : « OK. »
    Je me suis donc éloigné de lui et je me suis dirigé vers deux hommes qui servaient du café et du thé.
    J’allais trouver quelqu’un de plus amical.
    Je les ai donc rejoints et j’ai commencé à parler à ces hommes qui étaient membres de l’église et qui servaient.
    L’un d’eux m’a préparé une tasse de thé et j’ai passé un très bon moment avec eux.
    Curieusement, je parlais de cela hier à mon fils Harrison.
    J’ai eu le privilège de parler lors de conférences dans des églises du monde entier, avec certains des orateurs les plus connus de notre génération.
    La plupart du temps, les orateurs que je rencontre lors de ces conférences, qui sont des hommes brillants et oints,
    deviennent très rarement des amis proches.
    Ils ne sont souvent que des connaissances.
    Il se peut que nous échangions des nouvelles de temps en temps.
    Mais les personnes qui sont devenues mes amis lors de ces événements étaient généralement les chauffeurs.
    Celui qui est venu me chercher à l’aéroport.
    Celui qui m’a conduit à l’hôtel ou celui qui servait la tasse de thé.
    Et aujourd’hui encore, c’est véridique, dans différents pays, ces personnes font partie de mes amis les plus chers.
    Les personnes qui conduisaient la voiture.
    Je leur demandais comment ils sont venus à Christ.
    Ils m’ont raconté leur histoire et j’ai eu l’occasion de rencontrer leur famille.
    Nous avons mangé ensemble et nous restons en contact.
    Je partage rapidement cette anecdote avant de poursuivre.
    L’homme dans la salle verte, l’autre orateur, m’a complètement ignoré.
    J’ai donc rencontré les autres hommes et certaines des personnes qui servaient là sont encore mes amis aujourd’hui.
    Bref, un quart d’heure plus tard, l’hôte de la conférence entre dans la pièce et me dit :
    « Hé, Bayless ! Comment ça va ? » -Je vais très bien. Je suis content d’être ici. »
    – Viens, je veux te présenter quelqu’un.
    Il s’agissait de l’autre orateur.
    Il m’emmène vers lui et dit : « Untel, je te présente Bayless. »
    Il s’est levé d’un bond et a dit : « Vous êtes Bayless ? Oh, je suis vraiment désolé pour tout à l’heure. Je ne pensais pas que vous étiez quelqu’un. »
    Je lui ai serré la main et j’ai ri.
    Je me suis dit : « En fait, tu as raison sur ce point. Je ne suis personne. »
    Mais ce genre d’attitude revient à dire :
    « Portez ma mallette, portez ma Bible jusqu’au podium et ouvrez-la pour moi parce que je suis trop important et trop spécial. »
    Votre cœur a grand besoin d’être soigné.
    Nous devons rester petits à nos propres yeux.
    David a dit : « Qui suis-je, et qui est mon peuple, pour que nous puissions te faire ces offrandes volontaires ? »
    David a même pris en compte la volonté de leur cœur de donner à l’œuvre de construction de la maison de Dieu.
    Il considérait cela comme une œuvre de la grâce de Dieu.
    David n’a même pas voulu s’attribuer le mérite de sa volonté de donner ou de la volonté de son peuple de donner.
    Il en a même attribué le mérite à Dieu.
    Philippiens 2:13, dans la Bible en français courant, dit :
    « Car Dieu agit parmi vous, il vous rend capables de vouloir et de réaliser ce qui est conforme à son propre plan. »
    Ainsi, Dieu est même à l’œuvre en nous pour nous amener à vouloir et à pouvoir lui obéir.
    Mon ami, nous devons une grande reconnaissance à Dieu.
    David a poursuivi en disant : « Car tout vient de toi. »
    C’est une reconnaissance de la propriété et de l’intendance.
    Dieu est le propriétaire de tout, et nous ne sommes que les intendants.
    Nous ne possédons rien de tout cela.
    D’ailleurs, lorsque nous donnons à Dieu, lorsque nous apportons une offrande, lorsque nous apportons notre dîme dans la maison de Dieu, nous ne faisons que lui donner ce qui lui appartient.
    Nous ne sommes que des intendants.
    Voici l’attitude que nous devrions avoir :
    « Dieu, tout ce que j’ai, tout ce qui se trouve sur mon compte en banque, tout ce que je possède, tout ce qui est en mon pouvoir, cela t’appartient.
    Tu y as accès. Il te suffit de mettre le doigt dessus. Tu le touches, et c’est à toi, Dieu.
    Fais-en ce que tu veux. »
    David poursuit au verset 15, et je ne sais pas si vous vous souvenez ce qu’il dit, mais c’est intéressant :
    « Nous sommes devant toi des étrangers et des immigrés, comme tous nos ancêtres. Nos jours sur la terre disparaissent comme l’ombre, sans espoir. »
    « Nous sommes devant toi des étrangers et des immigrés. »
    Il a témoigné de la nature transitoire de cette vie.
    Il dit : « Sans espoir. »
    D’autres traductions disent : « Nous ne pouvons échapper à la mort. »
    Voilà ce que cela signifie.
    Nous sommes ici pour peu de temps, et nous allons tous mourir.
    La Louis Segond dit : « Il n’y a point d’espérance. »
    La version Darby dit : « Il n’y a pas d’espérance de demeurer ici-bas. »
    Le livre de Jacques déclare que cette vie terrestre n’est qu’une vapeur qui paraît pour un instant et qui disparaît ensuite.
    David a reconnu que nous ne sommes que des étrangers et que nous ne faisons que passer.
    Au verset 17, David a également déclaré :
    « Je sais, mon Dieu, que tu es capable de mettre le cœur à l’épreuve. »
    Par « mettre le cœur à l’épreuve », il veut voir si nous avons embrassé ces vérités.
    Les vérités de l’humilité.
    C’est l’œuvre de la grâce de Dieu qui nous permet d’avoir la volonté et la capacité de donner.
    Il met notre cœur à l’épreuve lorsqu’il s’agit d’intendance et de propriété.
    Il met notre cœur à l’épreuve lorsqu’il s’agit de comprendre à quel point notre vie ici-bas est brève et éphémère.
    Il met notre cœur à l’épreuve lorsqu’il s’agit de comprendre l’importance de soutenir des choses qui auront des conséquences éternelles, comme de contribuer au travail de son Église.
    David a prié et a dit :
    « Dieu, mets ceci dans le cœur de ton peuple, pas seulement maintenant, mais pour toujours. »
    Je vais revenir en arrière un instant et vous lire ces versets.
    Ils sont tellement puissants.
    1 Chroniques 29:18 :
    « Éternel, Dieu de nos ancêtres Abraham, Isaac et Israël, garde à toujours ces intentions dans le cœur de ton peuple et affermis son cœur pour qu’il reste tourné vers toi. »
    David priait pour le peuple qui était présent, mais il priait aussi pour le peuple de Dieu dans toutes les générations.
    Il priait pour nous également, demandant à Dieu que nous gardions ces choses dans notre cœur, pour que ce soit aussi notre intention.
    Après avoir donné des offrandes, le peuple s’est réjoui et a offert des sacrifices à Dieu.
    Nous devrions nous réjouir lorsque nous avons le privilège de donner à Dieu.
    C’est vraiment une question de cœur.
    Le Seigneur ne voit pas comme l’homme, le Seigneur regarde le cœur.
    Il pèse les motivations.
    Il ne sait pas seulement ce que nous faisons, il sait pourquoi nous le faisons.
    Je prie pour que ces réflexions vous aient aidé.
    Je prie pour que votre cœur embrasse les choses éternelles et que vous pensiez à la brièveté de la vie.
    C’est étonnant de voir à quelle vitesse elle vous surprend.
    Je parle de la vieillesse.
    Mon père est décédé il y a quelques années, et je m’en souviens encore.
    Je vais terminer par ceci.
    Alors que j’étais assis sur son lit, mon père répétait sans cesse, sur son lit de mort :
    « C’est pour toujours et à jamais, pour toujours et à jamais, pour toujours et à jamais, pour toujours et à jamais, pour toujours à jamais. »
    Il n’arrêtait pas de répéter cela.
    – Que veux-tu dire papa ? – L’éternité.
    Il avait compris qu’il était sur le point de quitter cette vie terrestre et que cette vie terrestre était si courte et si temporaire, alors que l’éternité, elle, dure pour toujours et à jamais.
    Cette vie n’est que le vestiaire de l’éternité, et la chose la plus importante que vous puissiez faire dans cette vie est de vous préparer pour la suivante.
    Si vous n’avez pas accepté le Fils de Dieu, Jésus-Christ, comme votre Seigneur et Sauveur, vous devriez le faire aujourd’hui.
    Je vous aime. À bientôt. Que Dieu vous bénisse.

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