Comment reconnaitre la volonté de Dieu
Êtes-vous prêts à écouter la voix de Dieu et à vous laisser diriger par le Saint-Esprit ? En prenant Paul comme référence, Bayless Conley explique comment le Saint-Esprit vous guide et vous aide dans vos décisions. Apprenez à compter sur la direction divine !
-
Bonjour cher ami.
Aujourd’hui, je pense avoir un message très important à partager avec vous tous en ce moment.
Ce message s’étalera probablement sur plusieurs épisodes.
Ne manquez donc pas le prochain.
Nous lirons un passage en Actes 16, où nous y trouvons l’une des histoires les plus intrigantes et les plus remplies de vérité de tout le livre des Actes.
Je l’ai intitulée « L’appel et l’envoi ».
Vous comprendrez pourquoi au fur et à mesure que nous avançons.
Tout d’abord, l’appel.
C’est simplement le moment où Dieu envoie des réponses à des cœurs assoiffés.
Bonjour, je m’appelle Bayless Conley.
Dans la vie, nous sommes tous confrontés à l’incertitude.
Qu’il s’agisse de problèmes financiers, de difficultés relationnelles, d’une crise de santé ou de la recherche d’un but,
une chose est sûre : Dieu vous voit. Il vous aime.
Et quelle que soit la situation à laquelle vous êtes confronté, il a les réponses.
Nous lisons en Actes 16, les versets 6 à 10 :
« Empêchés par le Saint-Esprit d’annoncer la parole en Asie, ils traversèrent la Phrygie et la Galatie.
Arrivés près de la Mysie, ils se préparaient à entrer en Bithynie, mais l’Esprit ne le leur permit pas.
Ils traversèrent alors la Mysie et descendirent à Troas.
Pendant la nuit, Paul eut une vision ; un Macédonien lui apparut et le supplia : ‘Passe en Macédoine, secours-nous !’
Suite à cette vision de Paul, nous avons aussitôt cherché à nous rendre en Macédoine, concluant que le Seigneur nous appelait à y annoncer la bonne nouvelle. »
C’est intéressant, car dans cette vision, l’homme de Macédoine demande de l’aide.
Ils croient alors que Dieu les a appelés à aller prêcher l’Évangile.
C’est la meilleure façon d’aider les autres.
Ami, nourrir les pauvres est une bonne chose.
Construire des hôpitaux est une bonne chose.
Il est bon de faire toutes sortes de choses, mais la plus grande et la meilleure aide que nous puissions apporter à un être humain, c’est de lui apporter l’Évangile.
Cette vie n’est qu’une vapeur qui paraît pour un instant et qui disparaît ensuite.
Nous sommes des êtres éternels qui passeront l’éternité quelque part.
C’est merveilleux d’aider quelqu’un physiquement.
C’est merveilleux, admirable et même noble d’aider quelqu’un dans le domaine social, mais le plus important de tout, c’est de l’aider éternellement.
Lorsque le Macédonien a appelé à l’aide, ils se sont dit : « Dieu nous a appelés à prêcher l’Évangile et à leur apporter la bonne nouvelle. »
C’est la principale aide dont le monde a besoin.
Mais une question se pose.
Pourquoi là-bas ?
Pourquoi la Macédoine ?
Nous allons découvrir que Dieu est en train de peindre un tableau beaucoup plus grand que ce qu’aucun d’entre eux n’aurait pu comprendre à l’époque.
Dieu fait beaucoup plus et il y a beaucoup plus en jeu que ce qu’ils peuvent voir avec leur vision limitée.
En regardant en arrière, nous avons un aperçu de certaines de ces choses, mais peut-être pas de toutes.
Si vous voulez vraiment ramener les choses à leur cause la plus immédiate…
c’est parce qu’il y avait un cri de cœurs assoiffés.
Ils étaient incarnés dans la vision de cet homme qui a demandé secours.
L’appel de cet homme représentait le cri de nombreux cœurs assoiffés.
Si vous m’aviez connu quand j’étais adolescent, quand j’avais une vingtaine d’années, vous auriez probablement pensé :
« Il n’y a pas d’espoir pour un gars comme ça. »
Mais Dieu a vu le cri de mon cœur.
J’étais impliqué dans tant de choses différentes, et à la racine de beaucoup de ces choses que j’ai explorées et dans lesquelles je me suis engagé, il y avait une profonde soif de connaître Dieu.
Je cherchais la vérité.
Les choses seraient bien différentes aujourd’hui si j’avais décidé de ne pas y faire attention et de m’en ficher.
Je pense que le Seigneur nous rencontre en fonction du niveau de notre soif.
J’organisais des études bibliques hebdomadaires dans ce que nous appelons ici en Californie des maisons de repos.
Ce sont en fait des hôpitaux pour personnes âgées.
Ils bénéficient de soins médicaux, ils ont leur propre chambre et beaucoup d’entre eux sont dans un lit d’hôpital.
La plupart d’entre eux ont été complètement ignorés et oubliés par leur famille.
Personne ne leur rend visite.
Un jour, je suis entré avec ma guitare et j’ai demandé à la dame de l’accueil :
« Avez-vous besoin de quelqu’un pour rendre visite aux personnes âgées ? Je peux chanter des chansons. »
Elle m’a pratiquement attrapé par le col et m’a traîné en disant : « Absolument. Nous en avons désespérément besoin. »
J’ai donc commencé à aller de chambre en chambre, j’ai appris tous les vieux hymnes chrétiens, et nous les chantions ensemble.
Je leur lisais des histoires bibliques, je tenais leurs mains ridées et je priais avec eux.
Il arrivait souvent que les larmes coulent sur leurs joues et j’ai conduit plusieurs d’entre eux à Christ.
Cela s’est transformé en une étude biblique hebdomadaire.
Je faisais venir un ami pour m’aider dans l’étude.
Nous rassemblions les personnes en fauteuil roulant et je faisais une étude biblique.
Un jour, nous étions en train de prier.
Nous étions chez mon ami et nous avions décidé de prier dans l’Esprit, de prier en d’autres langues pendant environ une heure.
Après avoir prié dans l’Esprit pendant environ une heure, nous sommes restés silencieux.
Si je devais décrire ce que j’ai ressenti, je dirais que j’ai eu une sorte de vision intérieure.
J’ai vu une chambre d’hôpital, et j’ai vu le numéro de la chambre au-dessus.
C’était interne, mais c’était clair comme de l’eau de roche.
J’ai su intuitivement qu’il s’agissait de l’hôpital situé en face de la maison de repos où nous allions.
Je n’ai rien dit à mon ami.
Au lieu de tourner à droite dans le parking de la maison de repos, j’ai tourné à gauche vers l’hôpital.
Il se demandait ce que je faisais.
Je ne lui ai pas dit ce qui se passait.
Nous sommes entrés dans la chambre, et il y avait là une femme qui dormait dans un lit.
Personne d’autre dans la pièce.
Je ne voulais pas la réveiller, j’ai donc pris la main de mon ami et nous avons prié doucement.
Soudain, elle s’est redressée dans son lit et nous a dit : « Vous m’avez fait peur ! »
J’ai répondu : « Madame, je suis désolé. Je ne voulais pas vous faire peur.
Pour tout vous dire, j’étais en train de prier tout à l’heure et Dieu m’a donné une vision de votre chambre. Il m’a envoyé ici. »
Elle s’est écriée : « Merci, Jésus ! Merci, Jésus ! Je savais que Dieu enverrait quelqu’un ! J’ai prié. Je savais que Dieu enverrait quelqu’un ! Il a dit que vous prieriez pour moi, et Dieu va me guérir. Merci, Jésus ! »
Elle a eu un petit service religieux personnel dans sa chambre d’hôpital.
Il s’avère qu’elle avait subi une opération du cœur qui s’était mal passée.
Il y avait eu des complications et au lieu d’aller mieux, son état s’aggravait.
Nous nous sommes donc rassemblés autour du lit, nous avons posé nos mains sur elle, nous avons prié pour elle et nous sommes repartis après l’avoir encouragée.
Je suis retourné la voir quelques jours plus tard et on m’a dit qu’elle était sortie de l’hôpital.
Son était s’était amélioré et elle n’était plus à l’hôpital.
Ce que je veux souligner en racontant cette histoire, c’est sa réponse :
« Merci, Jésus ! Je savais que tu enverrais quelqu’un. J’ai prié. »
Dieu a vu la soif de son cœur, et il a décidé d’envoyer deux jeunes chrétiens d’une vingtaine d’années qui ne savaient pas vraiment ce qu’ils étaient en train de faire.
Dieu a également décidé de donner une vision à Paul dans la nuit, une vision d’un homme en Macédoine qui avait besoin d’être secouru, et a décidé de l’envoyer le secourir.
Je suis persuadé que certaines personnes avec qui vous travaillez ont l’impression qu’elles sont arrivées au bout de leurs forces, car leur mariage bat peut-être de l’aile.
Vous avez peut-être un voisin ou quelqu’un qui joue au football ou au basketball avec vos enfants qui est complètement désespéré et qui a prié : « Oh Dieu, je ne sais plus quoi faire. »
Dieu cherche à appeler quelqu’un de suffisamment sensible pour l’amener à cette personne qui est dans le besoin, pour lui procurer de l’aide et une réponse à ses questions.
Vous vous dites peut-être : « Si j’avais une vision, ce serait un peu plus facile. Je pourrais savoir vers qui Dieu veut que je me tourne. »
Vous pouvez avoir une vision ou non, mais le fait est que, dans l’histoire que nous lisons, bien que Paul ait eu une vision, une grande partie, en fait, la plupart des directives étaient beaucoup plus subtiles, mais elles étaient tout aussi surnaturelles.
Ils voulaient se rendre en Asie Mineure, mais le Saint-Esprit leur a interdit d’y aller.
Ils voulaient aller en Bithynie, mais l’Esprit ne leur a pas permis d’y aller.
Nous ne savons pas comment l’Esprit a communiqué avec eux.
Était-ce simplement le fait que les circonstances leur barraient la route, et qu’ils avaient le sentiment intérieur que la main de Dieu était dans ces circonstances qui leur barraient la route ?
Ou ressentaient-ils simplement un manque de paix intérieure, alors qu’ils voulaient se rendre en Bithynie ou en Asie, et qu’ils se disaient : « Bon sang, je ne ressens pas de paix lorsque je pense à aller dans cette direction. »
La Bible dit en Colossiens 3:15 que le Saint-Esprit agit à travers la paix.
« Que la paix de Dieu agisse continuellement comme un arbitre dans votre cœur, en décidant et en réglant définitivement toutes les questions qui se posent à votre esprit. »
C’est une traduction libre de l’Amplified Classic.
En résumé : que la paix de Dieu règne dans votre cœur.
Le mot grec « régner » désigne littéralement un arbitre qui décide ce qui est hors ou dans les limites.
« C’est hors des limites ou c’est dans les limites du terrain, continue. »
« Que la paix de Dieu agisse continuellement comme un arbitre dans votre cœur, en décidant et en réglant définitivement toutes les questions qui se posent à votre esprit. »
L’idée est donc de ressentir de la paix lorsque je prie pour savoir si je dois aller quelque part ou faire quelque chose.
L’arbitre prend une décision.
C’est une directive surnaturelle.
Si je prie pour faire une certaine chose, que ce soit entrer dans une négociation ou une relation d’affaires, et que je suis troublé intérieurement, que je n’ai pas la paix, mon ami, n’ignorez pas cela.
Prêtez-y attention.
C’est l’une des façons dont le Saint-Esprit peut nous parler.
Dans le livre des Proverbes, il est dit que tous les sentiers de la sagesse sont des sentiers de paix.
Si vous marchez sur le sentier de la sagesse, vous aurez une paix intérieure.
Cela ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de tempête externe, mais votre cœur sera rempli de paix si vous êtes sur le bon sentier.
Il n’est donc pas nécessaire d’avoir une vision pour que Dieu vous appelle et vous utilise pour aider quelqu’un.
Parfois, sa direction est beaucoup plus subtile.
Il est intéressant de lire les versets 11 et 12 qui suivent :
« Après avoir embarqué à Troas, nous avons fait voile directement vers Samothrace, et le lendemain vers Néapolis. »
Puis ils arrivent à la ville de Philippes.
C’est un langage intéressant. Il est dit : « Nous avons fait voile directement. »
Il s’agit en fait d’un terme nautique en grec.
C’est une réflexion secondaire qui pourrait vous aider.
Il s’agit d’un terme nautique en grec, qui signifie littéralement « devant le vent ».
En d’autres termes, lorsqu’ils ont compris et accepté ce que Dieu voulait qu’ils fassent, il semblait que même la nature coopérait avec eux afin de leur faciliter la route.
Si nous lisons le récit, il est écrit que le voyage pour aller d’un côté à l’autre leur a pris deux jours, parce qu’ils naviguaient « devant » le vent.
Mais en Actes 20:6, nous lisons que cette même traversée a pris cinq jours.
Qu’est-ce que cela signifie ? Deux jours, cinq jours, même traversée.
Parfois, lorsque vous accomplissez une mission donnée par le Roi, le vent est dans votre dos.
Alors que parfois, quand vous accomplissez une mission du Roi, le vent souffle en pleine face.
Malgré cela, vous y arriverez si vous n’abandonnez pas.
J’ai fait certaines choses et j’ai eu l’impression que toutes les portes s’ouvraient et que tout coopérait pour que cela se produise.
Je savais que Dieu était dedans.
D’autres fois, je savais que Dieu était dedans, même si toutes les portes semblaient se refermer, même si le vent soufflait sur mon visage et que le chemin était difficile.
Je dois déterminer intérieurement que je ne vais pas être découragé, que je ne vais pas être détourné à cause d’heures difficiles ou de circonstances difficiles.
Je vous offre ce petit conseil, cher ami.
Juste cette pensée.
Ils arrivent donc et se font discrets pendant quelques jours.
Ils observent la situation et se reposent.
Puis, nous lisons les versets 13 à 15 :
« Le jour du sabbat, nous nous sommes rendus à l’extérieur de la ville, au bord d’une rivière où nous pensions trouver un lieu de prière. Nous nous sommes assis et avons parlé aux femmes qui étaient réunies.
L’une d’elles s’appelait Lydie. C’était une marchande de pourpre originaire de la ville de Thyatire, qui craignait Dieu. Elle nous écoutait et le Seigneur a ouvert son cœur pour qu’elle soit attentive à ce que disait Paul.
Après avoir été baptisée avec sa famille, elle nous a invités en disant : ‘Si vous me jugez fidèle au Seigneur, entrez dans ma maison et logez-y’, et elle a fortement insisté pour que nous acceptions. »
C’est une femme très, très persuasive.
Selon la coutume juive et selon la loi juive, une synagogue ne pouvait être formée que s’il y avait un minimum de 10 hommes juifs.
Or, ici, dans cette colonie romaine, cette ville de Philippes, il n’y avait apparemment même pas 10 hommes juifs.
S’il n’y en avait pas, ils se réunissaient au bord de la rivière pour prier et lire les Écritures, etc.
Mais ici, il n’y avait que des femmes.
Apparemment, aucun homme n’est impliqué.
Paul et Silas se rendent donc au bord de la rivière et annoncent l’Évangile.
Le Seigneur ouvre le cœur de Lydie.
Puis, elle ouvre immédiatement sa maison.
Dieu ouvre son cœur, elle ouvre sa maison et elle ouvre son portefeuille.
C’est intéressant, parce qu’il est écrit qu’elle vient de la ville de Thyatire, connue pour sa teinture pourpre.
Il y avait là une corporation de teinturiers, une activité très lucrative.
Cette pourpre particulière avec laquelle ils teignaient les vêtements à Thyatire était utilisée pour les toges romaines.
On l’appelait en fait « pourpre royale » et nous utilisons encore cette expression aujourd’hui.
Cette femme était apparemment très riche.
Elle avait des domestiques, elle avait une maison assez grande pour ses serviteurs et pour ses nouveaux invités.
Elle faisait donc venir à Philippes des vêtements teints en pourpre.
C’est une femme qui a beaucoup voyagé.
C’est une femme riche, mais ce qui est intéressant, c’est que si vous regardez sur une carte, Thyatire se trouve juste dans la région de ce qu’on appelle l’Asie, où Paul a essayé d’aller et où le Saint-Esprit lui a interdit d’aller.
Dieu a d’autres plans, personne ne peut tout faire.
Personne ne peut être tout et personne ne peut être partout.
Ainsi, l’Évangile va évidemment être transmis par les relations d’affaires de Lydie.
Dieu a un autre moyen de faire passer l’Évangile là-bas.
Par ailleurs, la ville de Philippes a été nommée d’après Philippe de Macédoine, le père d’Alexandre le Grand.
C’est une ville très stratégique.
De très nombreuses batailles stratégiques s’y sont déroulées parce que Philippes commandait la route entre l’Europe et l’Asie.
Lydie est la toute première convertie européenne.
La toute première convertie européenne.
Certains historiens parlent de Lydie, et si j’ai bien compris, certains historiens laïques parlent même de sa conversion comme du tournant de la civilisation occidentale.
Ce n’est pas rien.
Chers amis, nous ne devrions pas être esclaves des statistiques et mesurer notre succès en fonction du nombre de personnes qui sont venues à Christ.
Certes, les chiffres sont importants parce qu’ils représentent des personnes.
Mais saviez-vous que les Évangiles sont remplis d’histoires de personnes auxquelles Jésus a prêché ?
Les individus sont importants pour Dieu, et ils peuvent conduire à de grandes choses.
Pensez à Philippes qui se trouve en Samarie.
Il leur prêche Christ, il y a un réveil dans la ville, les gens viennent à Christ, il y a des miracles.
Puis Dieu lui tape sur l’épaule et lui dit : « Tu dois aller dans le désert. Tu dois quitter le réveil. Je ne veux pas que tu commences une newletter. Je ne veux pas que tu achètes un bâtiment. Je veux que tu ailles dans le désert. »
Il part dans le désert.
Il y a un homme, un eunuque éthiopien, qui a soif de Dieu.
Il lit le livre d’Ésaïe quand le Saint-Esprit lui dit : « Approche de ce char. »
Il est invité à monter dans le char et voit qu’il lit Ésaïe.
Il lui demande : « Comprends-tu ce que tu lis ? » L’eunuque répond : « Comment le pourrais-je si personne ne me l’explique ? »
Alors, à partir des mêmes Écritures, il lui annonce Christ, et l’homme se fait baptiser.
C’était un homme de grande autorité sous Candace, la reine d’Éthiopie.
Certes, il s’agit d’une seule personne, mais cet homme va porter l’Évangile dans la maison royale.
L’Éthiopie a été touchée et l’est encore aujourd’hui grâce à la conversion de cette seule personne.
Alors ils sont allés dans la ville de Philippes.
Ils ont eu une vision, mais les gens n’ont pas été sauvés par milliers.
Ils n’ont pas été sauvés par centaines.
D’abord, il y a une seule femme.
Elle donne sa vie à Christ.
Mais oh, combien ce salut unique a été important.
Elle a été le tremplin que Dieu a utilisé pour gagner la ville et littéralement son tremplin pour changer l’histoire.
Dieu savait ce qu’il faisait et je pense que le diable a senti que quelque chose se préparait, ce qui nous amène à un autre point.
Lorsque nous sommes appelés, commandés et conduits par Dieu à faire quelque chose, en général, il y aura de l’opposition et il y aura des revers.
Il y a donc l’envoi, mais il y a aussi les revers.
C’est l’opposition de l’ennemi.
Lisons les versets 16 à 18 :
« Alors que nous nous rendions au lieu de prière, une jeune esclave qui avait un esprit de divination est venue à notre rencontre. Par ses prédictions, elle procurait un grand profit à ses maîtres.
Elle s’est mise à nous suivre, Paul et nous, en criant : ‘Ces hommes sont les serviteurs du Dieu très-haut et ils nous annoncent le chemin du salut.’
Sachez que tout ce qu’elle a dit est vrai.
Ils étaient les serviteurs du Dieu très-haut et ils annonçaient le chemin du salut. Tout est vrai.
Verset 18 :
« Elle a fait cela pendant plusieurs jours. Paul, agacé, s’est retourné et a dit à l’esprit : ‘Je t’ordonne, au nom de Jésus-Christ, de sortir d’elle.’ Il est sorti au moment même. »
La première et la plus dangereuse tentative de Satan pour faire dérailler l’œuvre de Dieu est d’essayer d’amener le peuple de Dieu à former une alliance avec lui.
C’est la chose la plus dangereuse que fait le diable.
Il veut former une alliance.
Jusqu’à présent, seules les femmes avaient été touchées par le message de l’Évangile.
Mais beaucoup d’hommes écoutaient cette diseuse de bonne aventure, cette femme possédée d’un esprit de divination.
En fait, dans cette culture, à cette époque, même un général ne partait pas en guerre s’il n’avait pas reçu un bon présage d’une diseuse de bonne aventure ou d’une personne de ce genre.
Le diable s’est peut-être dit : « Elle a peut-être un mauvais esprit, Paul, tu l’as discerné. »
« Elle a peut-être dit ce qu’elle a dit avec un ton condescendant ou sur un ton moqueur. »
Nous n’en savons rien, ce n’est pas écrit.
« Mais au moins, ce qu’elle dit est juste.
Pourquoi ne pas la laisser parler et vous représenter ?
Tout le monde pourrait y gagner. »
C’est ce que fait toujours le diable.
« Formons une alliance. »
Il veut vous allonger dans votre hamac, vous bercer, vous tendre une limonade et vous chanter : « Pourquoi ne pouvons-nous pas être amis ? Pourquoi ne pouvons-nous pas être amis ? »
Mais, mon ami, il ne faut jamais s’allier avec le diable.
Jamais vous ne devez faire cela.
Écoutez-moi, avant d’être sauvé, Paul avait certainement prié cette prière très courante.
« Seigneur, je te remercie de ne pas avoir fait de moi un païen. Merci de ne pas avoir fait de moi un esclave. Merci de ne pas avoir fait de moi une femme. »
Le diable lui a certainement rappelé cela.
C’était la culture juive dans laquelle il était très imprégné.
Les femmes avaient un rôle très secondaire, et les hommes dominaient dans pratiquement tous les domaines.
Paul avait été éduqué ainsi.
Comme je l’ai dit, il a été imprégné de cette culture dès son plus jeune âge.
Si vous y réfléchissez bien, le diable aurait probablement dit :
« Écoutez, si vous me laissez vous représenter, nous pourrons également atteindre les hommes. Ne voulez-vous pas atteindre les hommes ? Après tout, c’était un Macédonien dans votre vision, n’est-ce pas ? Ce n’était pas une Macédonienne. »
Cependant, en réalité, nous n’avons pas besoin d’hommes ou de femmes qui affirment simplement la vérité, mais qui ne nous soumettent pas leur vie pour nous représenter.
Quelle que soit leur influence ou leur notoriété, cela ne donne jamais rien de bon.
Chaque fois que l’Église a conclu des alliances avec des hommes ou des femmes qui n’obéissaient pas à Jésus, n’aimaient pas Jésus et ne le servaient pas, mais qui ont conclu des alliances uniquement en raison de leur notoriété, cela s’est toujours retourné contre l’Église et cela a toujours nui à l’œuvre de Christ.
Tout ce que l’on cherche à gagner grâce à la notoriété ou à l’influence de cette personne est finalement perdu.
Parce que, mon ami, il y a toujours des arrière-pensées en jeu.
Et en toute honnêteté, le diable ne fait jamais de faveurs à l’Église.
Quand le diable ne peut pas nous aligner avec lui… et l’apôtre Paul l’a discerné et a refusé de se laisser faire.
Il a chassé le démon de cette fille.
Le diable passe alors à sa seule autre tactique.
Lorsque nous refusons de nous allier à lui, il cherche toujours à s’opposer à nous, ce qui se retourne toujours contre lui.
Poursuivons notre lecture aux versets 19 à 23 :
« Quand les maîtres de la servante ont vu disparaître l’espoir de leur gain (puisque Paul avait chassé le démon de celle-ci), ils se sont emparés de Paul et Silas et les ont traînés sur la place publique devant les magistrats.
Ils les ont présentés aux juges en disant : ‘Ces hommes sèment le trouble dans notre ville. Ce sont des Juifs et ils annoncent des coutumes qu’il ne nous est pas permis d’accepter ni de suivre, à nous qui sommes romains.’
La foule s’est aussi soulevée contre eux, et les juges ont fait arracher leurs vêtements et ordonné qu’on les batte à coups de fouet.
Après les avoir roués de coups, ils les ont jetés en prison en recommandant au gardien de la prison de les surveiller de près. »
Ils ont certes connu un revers, mais vous savez quoi ?
Ils allaient revenir en force parce que lorsqu’ils ont connu un revers, ils n’ont pas perdu leur chant.
Nous en reparlerons la prochaine fois.
Mon ami, vous avez peut-être vous-même connu un certain nombre de revers.
Peut-être étiez-vous sur la bonne voie et aviez-vous l’impression que Dieu était avec vous, mais il semble que tout ce qui pouvait aller de travers est allé de travers.
Cela ne veut pas dire que vous êtes en dehors de la volonté de Dieu, bien au contraire, c’est peut-être un signe que vous y êtes pleinement.
Comme nous l’avons dit dans le message, je pense que vous devez prier et vous pencher sur ces choses dans la prière, et écouter l’arbitre de la paix qui annonce sa décision.
Tous les chemins de la sagesse sont des chemins de paix.
Ami, je prie pour que Dieu vous fasse avancer et que ses plans s’accomplissent dans votre vie, au nom de Jésus. -

Ne manque aucune émission
Notre service pour toi : Chaque semaine, nous t'envoyons un e-mail avec le lien de l'émission actuelle.

Joins-toi à nous pour apporter de l’espoir aux gens à domicile !
Nous considérons que c'est un privilège de pouvoir apporter aux personnes une nouvelle espérance à travers la Parole de Dieu.
Obtenir le script de la prédication
Si tu souhaites également recevoir des impulsions régulières de Bayless, indique ici ton adresse e-mail. Pour des raisons techniques, cette information est également nécessaire si tu ne souhaites recevoir que le script.
Laisser un commentaire