5 Leçons personnelles tirées de mon accident grave

Après son accident de bateau, Bayless Conley connut un processus de guérison douloureux sur les plans corporel, spirituel et émotionnel. 5 principes bibliques l’aidèrent pendant cette période. Il ne s’agit pas de solutions rapides mais de vérités profondes qui l’encouragèrent à tenir ferme pour recevoir la restauration divine. Ce message est une inspiration pour ceux qui traversent des moments difficiles.

  • Bonjour, je m’appelle Bayless Conley. Dans la vie, nous sommes tous confrontés à l’incertitude.
    Qu’il s’agisse de problèmes financiers, de difficultés relationnelles, d’une crise de santé ou de la recherche d’un but, une chose est sûre : Dieu vous voit.
    Il vous aime. Et quelle que soit la situation à laquelle vous êtes confronté, il a les réponses.
    Bonjour, cher ami. Je suis heureux que vous m’ayez rejoint.
    Dans le message précédent, j’étais en train de parler de quelque chose qui m’est arrivé il y a de cela 11 ans et deux jours.
    J’ai eu un grave accident de bateau et j’ai failli mourir. D’ailleurs, ils ne s’attendaient pas à ce que je survive.
    J’ai été dans le coma pendant 10 jours et je suis resté longtemps à l’hôpital, puis j’ai récupéré à la maison pendant environ six mois avant de pouvoir prêcher à nouveau.
    Ma gorge avait été écrasée. J’avais un énorme trou dans la gorge.
    Mon menton a été complètement déchiré, et j’en garde encore une longue cicatrice.
    J’avais une hémorragie cérébrale. Mon artère carotide présentait une grosse déchirure et une autre artère avait été tailladée et saignait abondamment.
    Ma langue était en morceaux. Elle avait été lacérée et a dû être recousue.
    L’une de mes cordes vocales était détruite.
    On m’a enlevé un segment d’un de mes mollets à l’arrière de ma jambe.
    Ce n’était pas la joie, mais j’ai survécu à tout cela, à la grande surprise des médecins et au grand soulagement de mon épouse.
    Cela fait donc 11 ans et deux jours aujourd’hui.
    Pendant ma convalescence, certaines choses m’ont vraiment marqué.
    Le tout premier message que j’ai prêché lors de mon retour à l’église traitait de cinq choses : les promesses, les personnes, la patience, la prétention et la paix.
    J’ai repris ce message et j’ai décidé de le partager aujourd’hui.
    La dernière fois, nous avons parlé des promesses, et je vous encourage, que ce soit via notre chaîne YouTube ou via n’importe quelle plateforme des réseaux sociaux sur laquelle vous nous regardez, je vous encourage à aller écouter le message précédent parce que j’ai parlé des promesses.
    Je ne serais pas ici sans les promesses.
    Pour poursuivre sur ce sujet, il y a autre chose qui m’a touché très profondément et qui était tellement important alors que je me remettais de l’accident de bateau il y a 11 ans : les personnes.
    Les promesses et les personnes. Psaumes 20:1-2 dit ceci :
    « Que l’Éternel te réponde au jour de la détresse ! Que le nom du Dieu de Jacob te protège ! Que du sanctuaire il envoie ton secours, et que de Sion il te soutienne ! »
    Savez-vous ce qu’est le jour de la détresse ? Nous connaissons tous des jours de détresse.
    « Que l’Éternel te réponde au jour de la détresse ! Que le nom du Dieu de Jacob te protège ! »
    Comment ? Eh bien, voici l’un des principaux moyens. Verset 3 : « Que du sanctuaire il envoie ton secours. »
    C’est le lieu où le peuple de Dieu se rassemble pour l’adorer. « […] et que de Sion il te soutienne ! »
    « Que du sanctuaire il envoie ton secours, et que de Sion il te soutienne ! »
    Intéressant. Dans le Nouveau Testament, Hébreux 12:22-23 nous dit que Sion est un synonyme de l’Église.
    Au jour de la détresse, Dieu vous enverra de l’aide depuis le sanctuaire, et il vous apportera force et soutien depuis Sion, depuis l’Église, depuis son peuple et depuis le corps de Christ.
    Merci à Dieu, car il utilise des personnes. Merci à Dieu pour la famille de la foi.
    Au moment de mon accident, il semblait que je n’allais pas survivre et la situation a été très critique pendant longtemps…
    Ils ne savaient pas si je serais un jour le même qu’avant ou si je sortirais un jour du coma. Et si je sortais du coma, ils se demandaient si j’allais retrouver toutes mes facultés, parce que mon cerveau avait subi un énorme traumatisme.
    Ils ne savaient pas si j’allais pouvoir fonctionner à nouveau normalement, mais l’église s’est mobilisée et a prié.
    Chers amis, plus nous sommes proches du retour de Christ, plus nous devons nous rassembler.
    Les Écritures disent : « N’abandonnons pas notre assemblée, comme certains en ont l’habitude. » Il est très facile de prendre l’habitude de ne plus aller régulièrement à l’église.
    Je sais que certains sont concernés par ce que je vais dire : lorsque la « pandémie » nous a touchés, vous avez commencé à suivre le culte en ligne de temps en temps, et vous n’êtes jamais retourné à l’église de façon régulière depuis lors.
    Vous devez retourner physiquement à l’église, mon ami. Vous ne devez pas abandonner votre assemblée.
    Dieu merci pour les médias, c’est ce que nous faisons en ce moment. C’est une bonne chose, et je crois que la main de Dieu est présente et que cela aide les gens.
    Cependant, tout le monde a besoin d’une église locale. Vous avez besoin d’une église locale qui aime Jésus, qui n’a pas honte de l’Évangile, qui gagne des âmes et qui prêche la Parole de Dieu.
    Si vous cherchez une église parfaite, c’est peine perdue. Elle n’existe pas.
    Certaines personnes pensent : « Cottonwood », c’est le nom de notre église. « Si je pouvais vivre en Californie et venir à Cottonwood. »
    Nous ne sommes pas une église parfaite. Elle est imparfaite dès que j’y entre, dès que vous y entrez. Le seul être parfait est Jésus.
    Mais Dieu utilise des personnes imparfaites, et nous avons besoin d’une église.
    Il est extrêmement important de ne pas vous isoler. Ceux qui sont isolés ne s’en sortent jamais bien au jour de la détresse.
    Pourquoi ? Parce que Dieu envoie de l’aide. Il envoie de la force. Il envoie du soutien depuis Sion, depuis l’église.
    Je me souviens avoir entendu, il y a quelques années de cela, l’histoire d’un petit village en France, qui possédait une belle statue représentant Christ qui avait les bras étendus, au centre de la place de leur petit village.
    Mais pendant la Seconde Guerre mondiale, le village a été bombardé et une bombe a explosé sur la place.
    La statue de Christ s’est brisée et des centaines de morceaux ont volé dans les airs.
    Par la suite, les villageois ont ramassé avec amour tous les morceaux et tous les fragments de la statue de Christ et ont essayé de la reconstituer.
    Mais ils n’ont jamais retrouvé les mains.
    À présent, la statue de Christ est exposée avec les bras étendus, mais sans les mains.
    Quelqu’un a dit : « À quoi sert notre Christ sans mains ? »
    L’un des villageois a été inspiré et a fabriqué une plaque qu’il a apposée au bas de la statue où il était écrit : « Je n’ai pas d’autres mains que les vôtres. »
    Oh, comme c’est vrai. « Je n’ai pas d’autres mains que les vôtres. »
    Nous comprenons que le Saint-Esprit est la main de Dieu : il touche et il agit. Mais bien souvent, lorsque Dieu atteint et touche les gens, il le fait par l’intermédiaire de son Église.
    En Actes 4, lorsque l’Église a été menacée, elle s’est rassemblée et a prié.
    Dans sa prière, elle a dit : « Seigneur, étends ta main pour qu’il se produise des guérisons, des miracles et d’autres signes au nom de ton saint serviteur Jésus. »
    « Étends ta main pour guérir. » Mais si vous lisez le chapitre suivant, il est écrit : « Beaucoup de signes miraculeux et de prodiges se faisaient au milieu du peuple par l’intermédiaire des apôtres. »
    Ils sont littéralement devenus les mains du Seigneur. Dieu a bien étendu ses mains, mais il l’a fait à travers eux.
    Dieu désire étendre ses mains à travers vous.
    Revenons à l’histoire de la statue dans un village en France.
    Un visiteur est venu et a vu la plaque qui disait : « Je n’ai pas d’autres mains que les vôtres », et a regardé la statue de Christ qui a les bras étendus, mais aucune main.
    Il a été inspiré par cela et en a écrit un poème qui dit à peu près ceci :
    « Je n’ai pas d’autres mains que les vôtres pour accomplir mon travail aujourd’hui. Je n’ai pas d’autres pieds que vos pieds pour conduire les hommes sur le chemin. Je n’ai pas d’autre voix que la vôtre pour dire aux hommes comment je suis mort. Je n’ai pas d’autre aide que la vôtre pour conduire les hommes à mes côtés ».
    Il y a certainement beaucoup de vérité en cela.
    Une grande partie de ce que Dieu fait, il le fait à travers les personnes. Il veut se servir de vous, et il veut se servir de moi.
    J’ai trouvé Christ par l’intermédiaire d’un garçon de 12 ans. Dieu s’est servi de lui. J’avais des questions. J’avais de grandes questions et je cherchais Dieu.
    Dieu a envoyé un garçon de 12 ans pour me parler de Jésus lorsque j’étais dans un parc, un jour.
    J’avais consommé beaucoup de drogues la veille et j’avais miraculeusement survécu à la nuit.
    Je pensais à Jésus, je marchais seul dans un parc et puis je me suis assis près d’un ruisseau. Un garçon de 12 ans s’est approché et a commencé à me parler, et c’était la voix de Dieu qui me parlait.
    C’est grâce à son influence et à celle de sa famille que je me suis retrouvé dans une mission de rue remplie de vagabonds, de sans-abri et de toxicomanes.
    Et là, Dieu a utilisé des personnes pour répondre à certaines des grandes questions que je me posais. J’avais même crié certaines d’entre elles à Dieu tout seul dans les montagnes.
    « Dieu, si l’Évangile est vrai, si Jésus est réel, qu’en est-il de ceci ? Qu’en est-il de cela ? » Je criais à Dieu. J’étais en colère. Je pleurais. Je posais toutes sortes de questions en criant à Dieu.
    Je me suis retrouvé dans cette mission de rue, et des personnes se sont levées et m’ont cité mes questions et ont partagé les réponses de la Bible.
    J’ai réalisé que Dieu m’avait écouté lorsque j’étais seul dans les montagnes, et qu’il utilisait des personnes pour répondre à mes questions.
    Dieu veut se servir de vous, mon ami. Il veut utiliser son Église.
    La chose suivante qui m’a frappé et que j’ai partagée dans mon message d’il y a 11 ans et que je partage avec vous aujourd’hui, c’est la patience.
    Hébreux 10:36 dit : « Oui, vous avez besoin de persévérance [ou de patience] pour accomplir la volonté de Dieu et obtenir ainsi ce qui vous est promis. »
    En Jean 6, il est écrit qu’il y a une grande tempête sur la mer de Galilée.
    La Bible dit que Jésus intervient et que, soudain, le bateau arrive à destination et qu’ils sont sur la terre ferme. Ils étaient sortis de la tempête. L’intervention de Dieu était miraculeuse et soudaine.
    Nous aimons quand de telles choses se produisent et que la réponse est immédiate.
    Mais nous lisons ensuite en Actes 27 que l’apôtre Paul et ses compagnons sont sur un bateau et qu’ils traversent une terrible tempête, qui ne s’est pas arrêtée en un instant. Elle a duré plusieurs jours, voire près de deux semaines.
    Ils n’ont pas vu la lumière du soleil, ni la lumière de la lune, ni aucune étoile pendant de nombreux jours.
    L’un des pires sentiments que vous puissiez ressentir, c’est le mal de mer.
    Si vous avez déjà eu le mal de mer, vous savez que vous vous dites : « Je donnerais n’importe quoi pour que quelqu’un envoie un hélicoptère pour me sauver. »
    Ils ont été ballottés dans tous les sens et secoués comme un prunier dans la tempête pendant des jours et des jours en pleine obscurité, et tout espoir d’être sauvés était perdu.
    Puis ils ont été miraculeusement délivrés. Un ange est apparu à l’apôtre Paul et lui a dit : « Vous allez perdre le bateau, mais tout le monde à bord sera sauvé. »
    C’est ce qui s’est passé : le bateau s’est échoué sur un récif, la tempête n’avait pas cessé, et ils ont tous nagé jusqu’au rivage. Certains s’accrochaient à des morceaux du bateau, mais ils ont tous atteint le rivage sains et saufs, et la tempête a fini par s’apaiser.
    Nous préférerions tous être en Jean 6. Personne ne veut être en Actes 27.
    Mais vous savez quoi ? La main divine de Dieu était présente dans les deux histoires. Dans l’une, l’intervention divine a été immédiate et s’est déroulée en un instant tandis que dans l’autre, l’épreuve a duré longtemps et n’était pas sans difficulté.
    Pour être honnête, je préférerais me trouver en Jean 6 plutôt qu’en Actes 27.
    Mais quelle que soit la situation dans laquelle vous vous trouvez, que votre âme soit en paix, car le Seigneur est fidèle et il vous aidera à traverser votre épreuve.
    Lorsque j’ai eu mon accident de bateau, j’aurais aimé que ma guérison physique ait été instantanée. Une partie l’a été. J’avais une hémorragie cérébrale qui s’est arrêtée d’elle-même. Ils n’ont rien eu à faire.
    L’une de mes artères saignait tellement abondamment que cela ressemblait à un énorme geyser. En plus de cela, mon artère carotide s’était déchirée. Chaque fois que mon cœur battait, l’artère carotide éjectait beaucoup de sang.
    Les chirurgiens étaient prêts à intervenir pour essayer de réparer tout cela, et sous leurs yeux, mon artère carotide ainsi que les autres artères se sont refermées, et elles sont comme neuves encore aujourd’hui.
    Tout cela est arrivé instantanément. Mais d’autres choses, comme ma gorge et ma capacité à avaler, ma capacité à boire, ma capacité à parler, ont été un processus qui a duré très longtemps.
    Je me souviens de la première chose que j’ai bue, et je n’étais pas censé le faire.
    J’ai dû travailler avec une orthophoniste pendant un certain temps, et elle était furieuse lorsqu’elle a découvert que j’avais bu quelque chose.
    Elle savait qu’une de mes cordes vocales était détruite et elle m’a dit : « Vous allez mourir », et elle s’est mise en colère contre moi. J’ai répondu : « C’est dommage, car je l’ai déjà fait. »
    La première chose que j’ai bue, c’est une tasse de thé.
    Cela m’a pris 90 minutes, et la plus grande partie du thé a fini dans mes poumons. Mais j’ai dit : « Je vais le faire au nom de Jésus. »
    Il m’a fallu 90 minutes pour boire la tasse de thé.
    Ma femme est montée à l’étage, a mis un oreiller sur sa tête et a pleuré, parce qu’elle m’entendait en bas en train de tousser et de m’étouffer comme si j’étais en train de mourir, mais j’étais déterminé à le faire.
    Et vous savez quoi ? Cette corde vocale est revenue à la vie après environ quatre mois, et maintenant, je peux boire et manger tout ce que je veux.
    Mais oui, c’était tout un cheminement. J’aurais aimé que tout soit instantané, mais cela n’a pas été le cas.
    « Père, je te suis reconnaissant, car c’est ce que tu as voulu. » J’ai simplement fait confiance en sa promesse et vous devez faire de même et lui laisser le soin de fixer le calendrier.
    Ensuite, nous arrivons à l’élément suivant, qui est quelque chose que Dieu a travaillé en moi pendant toute ma période de convalescence, et c’est la prétention.
    J’ai reçu quelques leçons quotidiennes sur la prétention et l’humilité.
    Tout d’abord, le fait d’être si nécessiteux et dépendant des autres m’a donné une leçon d’humilité.
    Ma femme devait prendre soin de moi pendant ma convalescence à la maison et cela m’a rendu humble.
    J’avais toujours été le pourvoyeur. Je suis l’homme de la maison, et la plupart des hommes comprendront ce que je ressentais. Me retrouver dans cet état de faiblesse m’a donné une leçon d’humilité.
    Je rencontrais également des problèmes avec ma capacité à parler. Le moyen principal que Dieu m’a donné pour influencer les personnes, c’est à travers mon discours.
    C’est ce que Dieu m’a donné. Je suis un orateur. Je suis un enseignant. C’est ce que Dieu m’a donné de faire et comme je l’ai dit, c’est par ma parole que je peux influencer pour le Royaume de Dieu.
    Le fait de subir un tel handicap m’a donné une grande leçon d’humilité.
    En toute honnêteté, j’étais incapable de m’exprimer. J’étais inintelligible. Ma langue ne fonctionnait pas.
    J’étais incapable de déglutir. Je devais aspirer dans ma bouche toutes les 20 minutes parce que je ne parvenais pas à avaler.
    La salive allait dans mes poumons. Je n’étais même plus capable d’avaler ma propre salive.
    Le moins que je puisse dire, c’est que c’était humiliant de ne pas pouvoir communiquer, de ne pas être capable de parler correctement et de devoir consulter une orthophoniste.
    Cette femme essayait de m’aider à prononcer des mots, mais je n’arrivais pas à dire les mots, je ne parvenais plus à former les mots.
    Je me souviens que l’une des premières choses que j’ai faites, c’est aller à la consécration du bébé d’un couple d’amis, car ils m’avaient demandé de consacrer leur bébé.
    C’étaient des amis, donc je pouvais difficilement refuser, mais je n’arrivais pas à parler correctement.
    Je me souviens d’avoir tenu ce bébé dans mes bras…
    J’étais maigre, j’avais perdu onze kilos, car j’avais toujours une sorte de sac, une sorte de poche attachée à mon côté et qui allait dans mon estomac pour m’injecter des choses. Pour manger, je devais prendre des aliments liquides et les introduire dans mon estomac à travers le tube scotché à mon estomac. J’étais vraiment très maigre.
    Je suis en train de consacrer leur bébé et je pense que personne ne comprenait ce que je disais.
    Je me souviens encore de la douleur que j’ai ressentie. C’était une atteinte à ma fierté, une véritable leçon d’humilité.
    Les gens venaient me voir et me disaient : « Pasteur, vous parlez très bien. Nous pouvons à peine faire la différence. Votre voix est de plus en plus forte. »
    Je me disais : « Quelle bande de menteurs ! » Chacun d’entre eux me mentait, et je le savais. Le seul à être honnête avec moi était mon petit-fils de trois ans, Sawyer.
    Je me souviens qu’un jour, à la maison, il m’a regardé et m’a dit : « Papy, pourquoi tu as cette voix bizarre ? Quand vas-tu reparler normalement ? »
    Il était le seul à être honnête avec moi. C’était très dur.
    Ensuite, les circonstances de mon accident. Bien qu’elles n’aient pas été planifiées par Dieu ou causées par Dieu, elles ont certainement été utilisées par Dieu.
    Il a braqué les projecteurs sur moi, sur mon propre cœur, et m’a amené à réfléchir et à faire face à la prétention dans mon propre cœur.
    Je n’avais pas réalisé que la prétention existait en moi.
    J’ai dû faire face à ces choses et les exprimer devant Dieu en disant : « Dieu, je ne savais pas que c’était là. Je suis désolé. Je ne savais pas que j’étais tellement prétentieux à propos de ces choses et d’autres choses aussi. »
    La bonne nouvelle, c’est qu’en 1 Pierre 5:5-6, il est écrit : « […] Dieu s’oppose aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. Humiliez-vous donc sous la puissante main de Dieu, afin qu’il vous élève au moment voulu. »
    Jacques 4:10 dit : « Humiliez-vous devant le Seigneur et il vous élèvera. » Matthieu 23:12 dit : « Celui qui s’élèvera sera abaissé et celui qui s’abaissera sera élevé. »
    Le fait d’adopter une attitude humble et de ravaler ma fierté a été très bénéfique dans ma propre marche avec Dieu.
    Vous avez peut-être entendu l’histoire de la grenouille et des canards.
    Il y avait une petite mare dans laquelle ils jouaient ensemble. Ils s’amusaient bien et étaient amis. Mais un jour, la mare s’est asséchée.
    Le canard dit : « Désolé petite grenouille, mais nous devons nous envoler pour trouver une autre mare. » La petite grenouille répond : « Et moi, alors ? »
    Le canard dit : « Nous ne savons pas comment t’aider. Nous savons voler. Tu vas devoir sauter, et il fait chaud dehors. Bonne chance ! » La grenouille dit : « Attendez, j’ai une idée. »
    Elle s’en va et revient avec un long bâton dans la bouche. Elle pose le bâton et dit au canard : « Je vais prendre ce bâton dans ma bouche et toi tu le prends dans ton bec, ainsi lorsque tu voles, tu peux m’emmener avec toi. » Le canard répond : « D’accord, essayons. »
    La grenouille prend le bâton dans sa bouche, s’approche du canard, le canard prend l’autre extrémité du bâton dans son bec et s’envole.
    La grenouille est ainsi transportée dans les airs en tenant le bâton dans sa bouche. Ils survolent les terres agricoles et les paysages, à la recherche d’une autre mare.
    C’est alors qu’un fermier lève les yeux, voit la grenouille et dit : « Oh, bon sang ! Je n’ai jamais rien vu de tel de toute ma vie. Regardez-moi ça ! C’est incroyable ! Je me demande qui a eu cette idée. »
    La petite grenouille s’exclame : « C’est moiiiiiiiiii ! »
    Oui, l’arrogance précède la ruine et l’orgueil précède la chute.
    Il n’est jamais bon de se gonfler d’orgueil, mon ami. En réalité, nous ne sommes rien sans Jésus. C’est une leçon qui m’est apparue très clairement après l’accident et pendant mon rétablissement.
    Dernièrement, je voudrais vous parler de la paix. J’entends par là le Prince de la paix.
    Jésus est le Prince de la paix, c’est le titre qui lui est donné en Ésaïe 9:6.
    Je me demande simplement, en guise de conclusion, si vous connaissez le Jésus que j’aime et que je sers ? Connaissez-vous le Prince de la paix ?
    Si vous mettez votre confiance en lui, vous pouvez apprendre à le connaître. Tout d’abord, il veut vous donner la paix avec Dieu.
    La Bible dit que nous sommes des ennemis de Dieu. Le monde entier est perdu loin de Dieu. Le monde entier a péché et a été privé de la gloire de Dieu.
    Par nature, nous sommes les ennemis de Dieu, séparés de lui. Jésus est venu par le sang de sa croix pour nous donner la paix avec Dieu.
    Nous pouvons comparer cela à deux nations qui ont été en guerre et qui parviennent à la paix.
    Nous pouvons avoir la paix avec Dieu grâce au sacrifice du Seigneur Jésus-Christ. Sur la croix, il a pris nos péchés sur lui et il est mort à notre place.
    Il a été puni pour vos péchés et il a été puni pour mes péchés. Le troisième jour, après avoir payé le prix de nos péchés, il est ressuscité d’entre les morts.
    La Bible dit : « Toute personne qui fera appel au nom du Seigneur sera sauvée. » Nous pouvons avoir la paix avec Dieu, le salut.
    Ensuite, une fois que nous avons la paix avec Dieu, nous pouvons connaître la paix de Dieu. Il veut vous donner sa paix, mais vous devez d’abord avoir la paix avec Dieu.
    Voici comment cela se passe. Vous devez reconnaître que vous êtes pécheur et vous devez admettre votre culpabilité avant de pouvoir recevoir sa miséricorde.
    Mon ami, il vous suffit de plaider coupable. « Dieu, je suis un pécheur.
    J’ai péché et j’ai besoin de ta grâce. Je crois que Jésus-Christ, ton Fils, est mort pour moi. Je plaide coupable et je confesse la seigneurie de Jésus-Christ. Jésus, viens dans mon cœur. Sois mon Seigneur et mon Sauveur ».
    Si vous faites cela, il entrera dans votre vie et vous pourrez connaître la paix de Dieu.
    Je tiens à vous dire ceci : si vous ne nous avez jamais contactés, si vous regardez cette émission ou si vous nous écoutez en ligne, j’aimerais beaucoup avoir de vos nouvelles.
    Cela m’encouragerait et cela encouragerait notre équipe de recevoir un courriel ou une lettre de votre part, de nous faire savoir si ce message vous a touché.
    Si vous pouviez prendre le temps de le faire, nous vous en serions très reconnaissants.
    Même au-delà de cela, pour diffuser ces émissions, pour vous transmettre ce message, la prière est essentielle, mais il y a aussi un coût matériel.
    « De nombreuses mains allègent un lourd fardeau. »
    Si tout le monde pouvait faire quelque chose, si tous ceux qui écoutent en ce moment pouvaient faire quelque chose pour nous aider, si vous pouviez envoyer quelque chose, cela nous aiderait à continuer à vous apporter ces messages dans le monde entier.
    Pourriez-vous prier à ce sujet ? Nous vous en serions très reconnaissants. En attendant de vous revoir, je vous souhaite que le meilleur et le plus riche de Dieu vous parviennent.

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