Vos prières ouvrent les portes
Êtes-vous dans une impasse ? Bayless Conley montre comment prier dans une telle situation. Il s’inspire de l’histoire d’Anne dans le livre de Samuel qui pria avec ferveur et fut visitée par Dieu. Vous pouvez aussi l’expérimenter dans la persévérance avec des louanges. Découvrez la puissance de la prière qui ouvre les portes.
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    Bonjour, cher ami. Je suis très heureux que vous soyez là. Si vous avez une Bible, je vous invite à la prendre. 
 Nous allons nous pencher sur l’un des personnages les plus intéressants de la Bible. Elle s’appelle Anne, et elle priait avec son cœur.
 Intéressant : sa prière venait du fond de son cœur et s’adressait à Dieu ; ses lèvres bougeaient, mais on ne pouvait entendre sa voix, pourtant sa prière a changé les choses.
 Certaines des choses qui nous sont dites dans cette histoire peuvent transformer notre vie de prière si nous les mettons en pratique. Alors, préparez-vous !Aujourd’hui, nous allons étudier la prière d’Anne. 
 Sa prière a abouti à la guérison de sa stérilité, et elle a donné naissance à l’un des personnages les plus importants de toute l’histoire d’Israël, Samuel, le prophète juge.
 Dans son histoire, nous allons aborder cinq points. Nous allons parler du problème. Nous allons parler de la prière. Nous allons parler de la passion. Nous allons parler de la persévérance. Nous allons parler de la louange.
 Je voudrais commencer par le problème. Je vais vous lire des passages tirés de 1 Samuel 1:1-8.
 « Il y avait un homme de Ramathaïm-Tsophim, de la région montagneuse d’Ephraïm, du nom d’Elkana. Il était le fils de Jeroham, fils d’Élihu, petit-fils de Thohu et arrière-petit-fils de Tsuph, et était Éphraïmite.
 Il avait deux femmes. » Tout le monde dit : « Oh, Oh. »
 « Il avait deux femmes. L’une s’appelait Anne, l’autre Peninna ; Peninna avait des enfants, tandis qu’Anne n’en avait pas.
 Chaque année, cet homme montait de sa ville jusqu’à Silo pour adorer l’Éternel, le maître de l’univers, et lui offrir des sacrifices. Là se trouvaient les deux fils d’Éli, Hophni et Phinées, qui étaient prêtres de l’Éternel.
 Le jour où Elkana offrait son sacrifice, il donnait des portions à sa femme Peninna et à tous les fils et à toutes les filles qu’il avait d’elle. Mais à Anne, il donnait une portion double, car il l’aimait, même si l’Éternel l’avait rendue stérile.
 Sa rivale la provoquait pour la pousser à s’irriter de ce que l’Éternel l’avait rendue stérile. Et toutes les années il en allait de même : chaque fois qu’Anne montait à la maison de l’Éternel, Peninna la provoquait de la même manière. Alors elle pleurait et ne mangeait pas.
 Son mari Elkana lui disait : ‘Anne, pourquoi pleures-tu et ne manges-tu pas ? Pourquoi ton cœur est-il attristé ? Est-ce que je ne vaux pas pour toi mieux que dix fils ?' »
 Anne était confrontée à un problème difficile. Comme le sont beaucoup d’entre nous ici et beaucoup d’autres qui nous écoutent aujourd’hui…
 Les problèmes nous touchent tous sous toutes les formes imaginables. Certains de ces problèmes sont le résultat de nos propres choix personnels.
 D’autres sont le résultat des attaques de notre adversaire, le diable. D’autres encore sont le résultat des choix faits par d’autres personnes.
 Souvent, les problèmes surviennent de manière totalement inattendue, provenant de sources qui échappent complètement à notre contrôle.
 Le principal problème d’Anne était sa stérilité.
 Dans la culture et à l’époque où elle vivait, il était honteux pour une femme d’être stérile. Elle était considérée comme un reproche pour son mari et son peuple.
 C’était si grave qu’en Genèse 30, Rachel s’écria à Jacob : « Donne-moi des enfants ou je meurs ! »
 Mon ami, c’est très grave. Dans certaines régions de l’Orient aujourd’hui, c’est encore un motif de divorce dans certaines cultures.
 Le principal problème d’Anne était sa stérilité, mais il était aggravé par une épouse rivale qui la tourmentait et la harcelait continuellement.
 De plus, elle avait un mari qui, bien qu’il vénérât Dieu et l’aimât sincèrement, ne comprenait tout simplement pas.
 Dans le récit, Anne est mentionnée en premier, ce qui indique qu’elle était la première femme d’Elkana.
 Il est fort probable qu’il ai pris une deuxième femme parce qu’Anne ne pouvait pas tomber enceinte. Il épouse donc Peninna.
 C’était autorisé à l’époque, mais cela causait presque toujours d’énormes problèmes.
 Cela allait à l’encontre du principe originel de Dieu, et si vous parcourez les Écritures, vous constaterez que partout où cette pratique était courante, elle causait d’énormes problèmes et ne finissait jamais bien.
 Ainsi, Anne doit rester seule dans son lit, confrontée au fait que son mari est dans les bras d’une autre femme. Une femme qui méprise Anne, lui manque de respect et la tourmente continuellement alors qu’Elkana aurait dû être à elle seule.
 Puis, lors du festin, alors que Peninna ne manque pas de mettre en avant tous ses enfants, tous ses fils et toutes ses filles devant Anne, Elkana donne à Anne une double portion devant tout le monde, ce qui ne fait qu’attirer l’attention sur son problème et accentue devant tout le monde le fait que quelque chose ne va pas.
 Ensuite, il la bombarde de questions. « Pourquoi pleures-tu ? Pourquoi ne manges-tu pas ? Pourquoi es-tu triste ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? » Il n’avait aucune idée de ce qui se passait.
 Vous avez peut-être vu circuler le mème du mari et de la femme en thérapie de couple. La femme a la main sur la tête et elle secoue la tête.
 Le thérapeute dit au mari : « Elle dit que vous ne lui achetez jamais de fleurs. » Il répond : « Honnêtement, je ne savais même pas qu’elle vendait des fleurs. »
 Mesdames, certains d’entre nous sont vraiment ignorants.
 Au nom d’Elkana et du reste de la population masculine qui ne comprend pas ce qui est pourtant évident, nous vous présentons nos excuses.
 Nous sommes ignorants, et nous sommes désolés. Nous n’avons vraiment rien remarqué. Nous ne comprenons vraiment pas.
 Même si certains éléments ont exacerbé la situation d’Anne, son principal problème était sa stérilité. Peut-être êtes-vous stérile dans certains domaines de votre vie aujourd’hui.
 Peut-être y a-t-il une stérilité dans votre santé. Peut-être y a-t-il une stérilité dans votre force. Peut-être une stérilité dans votre paix. Vous manquez de paix dans votre vie.
 Il s’agit peut-être d’une stérilité dans vos besoins matériels, dans la satisfaction de vos besoins naturels matériels. Peut-être s’agit-il d’une stérilité dans vos relations familiales.
 Quel que soit votre problème, quel que soit le domaine dans lequel vous souffrez actuellement de stérilité, nous en arrivons à la deuxième chose, à savoir la prière.
 Je poursuis la lecture là où nous nous sommes arrêtés, en 1 Samuel 1:9-17 :
 « Anne se leva, après que l’on eut mangé et bu à Silo. Le prêtre Éli était assis sur son siège, près de la porte du temple de l’Éternel. L’amertume dans l’âme, elle pria l’Éternel et pleura abondamment.
 Elle fit le vœu suivant : ‘Éternel, maître de l’univers, si tu consens à regarder la détresse de ta servante, si tu te souviens de moi, si tu n’oublies pas ta servante et lui donnes un fils, je le consacrerai à l’Éternel pour toute la durée de sa vie et le rasoir ne passera pas sur sa tête.' »
 (En d’autres termes, il fera vœu de naziréat, tout comme Samson qui s’était entièrement consacré au Seigneur.)
 Verset 12 : « Comme elle restait longtemps en prière devant l’Éternel, Éli observa sa bouche. Anne parlait dans son cœur et ne faisait que remuer les lèvres, on n’entendait pas sa voix. Éli pensa qu’elle était ivre, et il lui dit : ‘Jusqu’à quand seras-tu ivre ? Va cuver ton vin.’
 Anne répondit : ‘Ce n’est pas cela, mon seigneur. Je suis une femme à l’esprit abattu, je n’ai bu ni vin ni boisson enivrante, mais j’épanchais mon cœur devant l’Éternel. » – Je n’ai pas versé de vin. Je n’ai pas versé d’alcool. J’ai versé mon âme dans la prière. –
 « Ne prends pas ta servante pour une femme légère, car c’est le trop-plein de ma douleur et de mon chagrin qui m’a fait parler jusqu’à présent.’ Éli reprit la parole et dit : ‘Pars en paix et que le Dieu d’Israël exauce la prière que tu lui as adressée !' »
 D’après les versets que nous avons lus jusqu’à présent, nous voyons qu’Anne était profondément bouleversée.
 Elle était malheureuse. Il est dit qu’elle était attristée. Elle souffrait profondément. Elle a déclaré qu’elle avait l’amertume dans l’âme. Elle pleurait abondamment. Il est dit qu’elle était affligée. Elle était une femme à l’esprit abattu.
 Elle avait été incomprise, non seulement par son mari, mais aussi par Éli, le prêtre.
 Lorsque certaines personnes sont affligées et provoquées, elles s’en prennent à leur entourage, mais Anne a prié.
 Même lorsque la réprimande sévère d’Éli n’a fait qu’ajouter du vinaigre aux blessures de son âme et de son esprit, elle ne s’en est pas prise à lui.
 Si vous lisez les deux chapitres suivants, vous découvrirez qu’Éli n’était pas en règle avec Dieu. En fait, Dieu lui a retiré tout ce qu’il avait.
 Il ne retenait pas ses propres fils. Sous les yeux de tous, ils volaient les offrandes et couchaient avec les femmes qui venaient aider au temple.
 Tout le monde, y compris Anne, était au courant.
 Quelle honte pour lui de juger et d’abuser d’une pauvre femme qui cherchait Dieu, mais elle a supporté cette insulte de manière admirable et n’a jamais réagi violemment.
 Mon ami, vous découvrirez que ceux qui réagissent violemment court-circuitent généralement leurs propres prières.
 Mais Anne n’a pas réagi violemment, elle a confié son fardeau à Dieu dans la prière. Et si vous n’apprenez pas à faire de même, vous finirez par chercher du réconfort ailleurs.
 Dans les bras d’un étranger, en passant des heures à regarder la télévision ou à parcourir les réseaux sociaux juste pour vous cacher, ou vous allez essayer de trouver du réconfort dans le réfrigérateur, dans une bouteille de vodka ou dans un flacon de pilules. Cela se manifestera quelque part.
 C’est pourquoi les Écritures disent en Philippiens 4:6a : « Ne vous inquiétez de rien, mais, en toutes choses, exposez vos requêtes à Dieu […] »
 Lorsque vous êtes affligé, priez. Lorsque vous êtes malheureux, priez. Lorsque vous êtes provoqué, priez. Lorsque vous êtes triste, priez. Lorsque vous êtes en deuil, priez. Lorsque vous êtes sous pression, priez.
 Anne a prié. Elle a confié ses fardeaux au Seigneur dans le lieu de prière, ce qui nous amène au troisième point, à savoir la passion.
 Anne était absolument passionnée par les choses pour lesquelles elle priait.
 Les souhaits tièdes n’obtiennent jamais de réponse de Dieu.
 Désirez-vous vraiment ce pour quoi vous priez ?
 Certains n’ont pas vraiment soif dans leur cœur des choses pour lesquelles ils prient. Il s’agit davantage d’une fantaisie passagère que d’un véritable désir du cœur.
 Jacques 5:16b déclare : « La prière fervente d’une personne juste a une grande efficacité. »
 Le mot ‘fervent’ indique un désir fort et passionné.
 Une autre version de la Bible traduit ce verset comme ceci : « Une puissance extraordinaire se dégage de la prière passionnée et sincère d’un croyant pieux. »
 Depuis que je suis petit, j’ai toujours aimé les couteaux. J’en ai eu beaucoup. Ma collection ne s’agrandit jamais, car j’ai tendance à donner beaucoup de couteaux. En fait, si j’en ai un que j’aime vraiment, je finis généralement par le donner. Je pense qu’il est important de donner les choses que l’on aime.
 Cela nous rappelle que l’on n’emporte rien avec soi. On peut être une bénédiction pour quelqu’un d’autre.
 Je pense que c’est une bonne habitude à prendre. Ainsi, lorsque j’achète un nouveau couteau, j’essaie de ne pas trop l’aimer, car sinon Dieu me tapera sur l’épaule et me dira : « Tu dois le donner à quelqu’un. »
 J’ai toujours eu un couteau de poche depuis que je suis petit. Je me souviens que j’avais probablement 10 ans et que j’étais dans un rayon d’articles de sport avec ma mère.
 Il y avait un magnifique couteau dans une vitrine, et c’était bientôt mon anniversaire. J’ai dit : « Maman, je veux ce couteau pour mon anniversaire. » Elle a répondu : « Je ne t’achèterai pas ce couteau. C’est un gros couteau. Je ne t’achèterai pas ça. »
 J’ai dit : « Maman. Je veux ce couteau pour mon anniversaire. S’il te plaît. S’il te plaît. » Elle a répondu : « Non, tu n’auras pas ce couteau. C’est un gros couteau. Je ne t’achèterai pas ça. Tu as 10 ans. Non. »
 « Maman, s’il te plaît. S’il te plaît. » Pendant des jours, je l’ai harcelée à ce sujet. J’en suis arrivé au point où je lui ai dit : « Maman, je te promets que je ne te demanderai plus jamais rien de toute ma vie. Donne-moi juste ce couteau. » Elle a répondu : « Non. » Finalement, elle a dit : « Ça suffit. Ne m’en parle plus jamais. La réponse est non. »
 Je suis donc immédiatement allé dans ma chambre, j’ai pris un morceau de papier et j’ai écrit un mot.
 Je suis allé dans la cuisine et je l’ai posé sur la cuisinière, là où elle le verrait. Je m’en souviens encore aujourd’hui.
 J’ai écrit : « Ce couteau, c’est toute ma vie. »
 Quelques jours plus tard, j’ai ouvert mon unique cadeau d’anniversaire et j’avais reçu le couteau.
 Évidemment, j’essayais de surmonter la réticence de ma mère.
 Mais avec Dieu dans la prière, ce n’est jamais une question, jamais, écoutez, je veux le répéter, ce n’est jamais une question de surmonter la réticence de Dieu.
 Il s’agit de saisir sa volonté suprême, mais cela demande de la passion.
 Sans passion, cela n’arrive pas. Seules les choses qui brûlent intensément dans notre cœur touchent le cœur de Dieu.
 Réfléchissez-y. Je me souviens d’un jour quand Harrison avait quatre ans.
 Certains d’entre vous s’en souviennent, il y avait une émission chrétienne canadienne pour enfants à la télévision appelée Circle Square.
 Il regardait Circle Square, et à la fin, il y avait une publicité. Je crois que c’était pour une cassette VHS ; certains d’entre vous ne savent pas ce que c’est.
 C’était une façon archaïque de regarder une vidéo, et cela coûtait 15 dollars.
 Il y avait quelques sketchs dessus, et il m’a dit : « Papa, je veux cette vidéo Circle Square. » Je lui ai répondu : « Fils, 15 dollars, c’est beaucoup d’argent. Non. »
 Il a insisté : « S’il te plaît, tu veux bien m’acheter cette vidéo ? » Je lui ai répondu : « Non, je ne le ferai pas. » Il est donc allé voir sa mère, qui lui a dit « non ».
 Je lui ai dit : « Pourquoi tu ne l’achètes pas toi-même ? Combien d’argent as-tu ? » Il a couru vers sa tirelire. Nous l’avons ouverte, et il avait cinq dollars. Je lui ai dit : « Fils, tu n’as pas assez, il te faut dix dollars de plus. »
 Il m’a répondu : « Où vais-je trouver dix dollars, papa ? » Je lui ai dit : « Je vais te montrer. » Je me souviens encore que nous nous sommes assis et que j’ai ouvert la Bible en Marc 11:24b.
 Jésus a dit : « […] tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu et cela vous sera accordé. »
 J’ai dit : « Mon fils, tu as déjà le désir. Tu n’as pas arrêté de nous harceler, ta mère et moi. Nous savons que tu désires vraiment cette chose. Elle brûle en toi. Mais Jésus a dit : « Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu et cela vous sera accordé. »
 Tu ne crois pas seulement quand quelque chose se présente. Tu dois croire que tu l’obtiendras dès que tu pries. Cela signifie que lorsque tu demandes quelque chose, tu crois que Dieu t’a entendu et t’a envoyé la réponse.
 C’est pourquoi tu dis ‘amen’, car c’est déjà fait. Je lui ai demandé : « Peux-tu faire cela ? » Il a répondu : « Oui. »
 Alors, ce petit garçon de quatre ans a prié et cru qu’il avait reçu et a remercié Dieu pour les 10 dollars qui lui permettraient d’acheter sa vidéo Circle Square.
 Quelques jours plus tard, nous étions à l’église, et quelqu’un s’est approché de mon fils de quatre ans et lui a tendu un billet de 10 dollars.
 Il y a 36 ans, c’était comme donner un billet de 50 dollars à un enfant de quatre ans aujourd’hui.
 Je n’avais jamais donné 10 dollars à un enfant de quatre ans de ma vie.
 Il est venu me voir en disant : « Papa, j’ai reçu mes 10 dollars. Tu peux commander la vidéo, s’il te plaît ? » Nous avons répondu : « Oui. »
 Nous avons donc commandé la vidéo et il l’a payée avec l’argent qu’il avait reçu en faisant confiance à Dieu. « Tout ce que vous demanderez… »
 1 Samuel 1:13a dit ceci : « Anne parlait dans son cœur et ne faisait que remuer les lèvres, on n’entendait pas sa voix. »
 Il vaut mieux avoir un cœur sans paroles que des paroles sans cœur dans la prière.
 Je ne sais pas si vous l’avez remarqué, mais trois fois dans ces versets, nous lisons qu’Anne pleurait.
 Au verset sept, il est dit qu’elle pleurait. Au verset huit, il est dit qu’elle pleurait. Au verset dix, il est dit qu’elle pleurait en priant. Ses prières étaient mêlées à ses larmes.
 Lorsque le roi Ézéchias était malade et qu’il allait mourir, et qu’il a prié, Dieu lui a envoyé Ésaïe. Voici les paroles de Dieu à Ézéchias : « J’ai entendu ta prière, j’ai vu tes larmes. »
 Psaumes 126:5-6 dit : « Ceux qui sèment avec larmes moissonneront dans la joie, celui qui marche en pleurant avec un sac de semence reviendra avec joie en portant ses gerbes. »
 Je me souviens quand nous avons obtenu l’autorisation de passer sur ce qui s’appelait à l’époque NBC Super Channel.
 Tout le monde voulait passer sur cette chaîne. Il n’y avait que deux émissions religieuses sur NBC Super Channel : il s’agissait de Dr. Robert Schuller dans Hour of Power et Cottonwood.
 C’était quand nous étions sur le campus de Sausalito.
 La chaîne NBC Super Channel couvrait tous les foyers, tous les hôtels d’Europe, tous les foyers, tous les hôtels du Moyen-Orient et au-delà. C’était une couverture énorme.
 Je me souviens que nous venions d’obtenir l’autorisation. C’était après une réunion de prière avec le personnel, un mercredi matin.
 J’ai commencé à prier pour cette émission que nous diffusions depuis notre petite église de Sausalito Street.
 J’ai soudainement été saisi d’un profond fardeau pour tous les musulmans, en particulier ceux du Moyen-Orient et de toute l’Europe, qui n’avaient pas entendu l’Évangile de Jésus-Christ. J’ai commencé à pleurer de manière incontrôlable.
 J’ai prié, j’ai pleuré, j’ai prié, j’ai pleuré, j’ai prié, j’ai pleuré.
 C’est l’une de ces façons de prier que vous souhaitez adopter toute votre vie, mais que vous n’avez jamais pratiquée auparavant.
 Quelques jours plus tard, nous avons reçu notre toute première réponse de la chaîne NBC Super Channel. Il s’agissait d’un musulman vivant en Israël qui avait regardé l’émission et avait été sauvé.
 Puis, un flot de musulmans de tout le Moyen-Orient et de toute l’Europe qui regardaient l’émission et dont la vie avait été touchée et transformée a commencé à affluer.
 J’attribue en partie toutes ces portes ouvertes et toutes ces âmes qui ont été touchées dans le monde islamique à la prière que j’ai faite ce jour-là.
 La Bible dit qu’Anne a parlé d’elle-même. Elle a dit : « J’ai épanché mon cœur dans la prière. »
 C’est une profondeur de prière que peu de gens ont déjà atteinte un jour.
 Elle a épanché son âme. Elle était passionnée par sa prière.
 La quatrième chose à laquelle nous arrivons est la persévérance. Tout le monde dit : « Persévérance ».
 Nous lisons ceci en 1 Samuel 1:18, après qu’elle ait fini de prier.
 « Elle répondit : ‘Que ta servante trouve grâce à tes yeux !’ Cette femme s’en alla. Elle se remit à manger et son visage ne fut plus le même. »
 Pourquoi son visage n’était-il plus le même ? Parce qu’elle croyait avoir obtenu sa réponse.
 Il arrive un moment où vous priez et où vous savez au fond de vous que vous l’avez.
 1 Jean 5:15 dit : « Et si nous savons qu’il nous écoute, quelle que soit notre demande, nous savons que nous possédons ce que nous lui avons demandé. »
 Les anciens appelaient cela « prier sans relâche ». Très peu de gens dans l’Église aujourd’hui comprennent ce que signifie « prier sans relâche ».
 Au verset 10, il est dit qu’Anne priait. Au verset 12, il est dit qu’elle continuait à prier.
 Elle priait, elle persévérait et elle continuait. Vous devez persévérer jusqu’à ce que vous ayez l’assurance intérieure du Saint-Esprit que la transaction est terminée.
 Vendredi soir, ma femme m’a aidé à faire quelque chose que je devais régler en ligne, car elle est plus douée que moi en technologie.
 Elle m’a donc aidé à accomplir ce que je devais faire, et c’était un processus un peu fastidieux. Nous passions d’un écran à l’autre, mais nous avons persévéré jusqu’à ce que je reçoive le reçu confirmant que la transaction avait été effectuée.
 La meilleure façon de décrire cela est de dire que vous priez jusqu’à ce que vous ayez un reçu dans votre cœur sous la forme d’un témoignage intérieur du Saint-Esprit.
 Vous priez, vous attendez Dieu et vous continuez à prier jusqu’à ce que vous sachiez que vous l’avez.
 Bien sûr, nous savons que Dieu a sorti Anne de sa stérilité, et qu’elle a donné naissance à Samuel. Elle a tenu sa promesse envers Dieu : elle a rendu le garçon à Dieu.
 Ensuite, nous lisons que Dieu a donné à Anne trois autres fils et deux autres filles. Mon ami, vous ne pouvez pas donner plus que Dieu.
 Tout ce que vous mettez entre les mains de Dieu, il vous le rendra multiplié.
 Ensuite, nous arrivons au cinquième point, qui est la louange.
 Nous ne le lirons pas, mais je vous encourage à le lire par vous-même. Le chapitre 2 commence par ces mots : « Anne fit cette prière. »
 Elle fait donc une deuxième prière au chapitre deux, et c’est une prière de louange et de reconnaissance pour ce que Dieu a fait.
 Pour paraphraser, sa prière dit en gros : « Tu es le Dieu qui transforme les situations impossibles. Tu transformes la situation de ceux qui prient. »
 Il est intéressant de noter que sa prière de reconnaissance et de louange compte 256 mots, alors que sa prière de demande n’en compte que 53.
 Je pense que nous devrions passer beaucoup plus de temps à louer et à remercier Dieu pour les bénédictions qu’il nous a accordées qu’à lui demander des choses.
 Psaumes 29:2a dit : « Rendez à l’Éternel la gloire due à son nom […] »
 Rendez-lui la gloire qui lui est due.
 Les gens parlent souvent de loyers en retard, ou de factures en retard. Je pense qu’il y a beaucoup de remerciements et de louanges qui sont en retard.
 Nous devons rendre à l’Éternel la gloire due à son nom.
 Certains d’entre vous ont des louanges en retard.
 Anne était une femme bénie, mais si vous voulez recevoir ses bénédictions, essayez sa vie de prière dans la supplication et la louange.
 J’aime beaucoup l’histoire de la prière d’Anne. Elle a adressé sa requête à Dieu. Elle venait du fond du cœur, et en vérité, seules les choses qui brûlent intensément en nous touchent le cœur de Dieu.
 J’aime le fait que sa prière de reconnaissance compte presque deux fois plus de mots que sa prière de requête.
 Encore une fois, je pense que nous devons passer beaucoup plus de temps à remercier Dieu pour les bénédictions qu’il nous a accordées que pour les requêtes que nous voulons lui adresser.
 Vous constaterez que Dieu accomplit des choses extraordinaires à travers un cœur reconnaissant.
 Peut-être avez-vous des requêtes à adresser à Dieu. Avant de le faire, pourquoi ne pas prendre le temps de compter vos bénédictions ?
 Levez les mains et remerciez Dieu pour ce qu’il a déjà fait.
 Louez-le pour votre santé si vous êtes en bonne santé, pour vos finances si elles sont bonnes, si vous avez un toit au-dessus de votre tête et si vous avez de quoi manger. La liste est très longue.
 « Bénis l’Éternel, mon âme ! » Faites-le aujourd’hui !
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