Le lien entre l’argent, la foi et la liberté

Dieu s’intéresse-t-il à nos finances ? Pourvoit-il à nos besoins pécuniaires ? Veut-il que nous prospérions financièrement ? Il n’y aucun doute que le Seigneur veut nous bénir. Mais il veut aussi que nous soyons une source de bénédictions pour les autres. 

  • Merci de vous être joints à moi aujourd’hui.
    Je dois vous avouer que ce que je vais partager avec vous dans les prochaines minutes est l’un des messages les plus pratiques que j’aie jamais partagés.
    Je vous le dis avec une grande assurance, je crois que certaines des questions que vous vous posez trouveront enfin une réponse dans ce message.
    J’ai eu beaucoup de plaisir à préparer ce message et à le partager avec mon église.
    Je suis heureux de le partager avec vous.
    Bonjour, je m’appelle Bayless Conley.
    Dans la vie, nous sommes tous confrontés à l’incertitude.
    Qu’il s’agisse de problèmes financiers, de difficultés relationnelles, d’une crise de santé ou de la recherche d’un but,
    une chose est sûre : Dieu vous voit. Il vous aime.
    Et quelle que soit la situation à laquelle vous êtes confronté, il a les réponses.
    Aujourd’hui, j’aimerais vous parler de trois choses en relation avec les autres.
    Je veux vous parler de nos libertés, de nos finances et de notre foi.
    Certaines personnes présentes aujourd’hui traversent une crise personnelle.
    Il se passe des choses dans votre vie et vous devez savoir que Dieu se soucie de vous, il se préoccupe de vous et il veut vous aider.
    Je pense que si vous ouvrez bien les oreilles et que vous faites bien attention et écoutez, vous allez découvrir quelque chose de plus grand que vous, dont vous avez besoin dans votre vie.
    Je pense que vous trouverez des réponses à vos situations personnelles, car Dieu se préoccupe véritablement de vous et des moindres détails de notre vie.
    Parlons tout d’abord de nos libertés à l’égard des autres.
    J’aimerais vous lire un passage de 1 Corinthiens 10, basé sur la version anglaise du ‘Message’.
    En réalité, la version du ‘Message’ n’est pas une traduction, c’est ce que nous appelons une paraphrase, c’est-à-dire qu’elle traduit des pensées, pas seulement des mots.
    « D’un certain point de vue, nous pourrions dire : ‘Tout est permis. Grâce à l’immense générosité et à la grâce de Dieu, nous n’avons pas besoin de disséquer et d’examiner chaque action pour voir si elle est acceptable.’
    Mais l’objectif n’est pas de simplement s’en sortir. Nous voulons vivre justement, mais nous devons avant tout nous efforcer d’aider les autres à vivre justement. »
    Il ne s’agit pas seulement de se demander : « Jusqu’où puis-je aller tout en restant chrétien ? Jusqu’où puis-je aller dans les zones grises et rester croyant ? »
    Ce n’est pas l’objectif. L’objectif est de vivre justement, de vivre correctement et, au-delà de cela, d’aider les autres à vivre justement.
    Cela me rappelle une histoire que j’ai entendue un jour.
    Un conducteur de diligence dans l’Ouest américain prenait sa retraite, alors ils ont publié une annonce pour trouver un nouveau conducteur de diligence.
    Trois candidats se présentent, il leur fait passer un entretien et demande au premier :
    « Vous conduisez une diligence ? » – Oui, j’ai déjà conduit une diligence. Je conduis des chariots, j’ai de l’expérience.
    – D’accord, vous connaissez le virage de la mort sur la route du canyon ? – Oui, je le connais bien.
    – Comment vous y prendriez-vous avec la diligence ? – Je peux faire passer les roues de la diligence à quelques centimètres du bord du canyon, dans le virage de la mort, sans problème.
    – C’est impressionnant.
    Il demande alors au candidat suivant : « Et vous ? Comment vous y prendriez-vous ? »
    – Je peux traverser le virage de la mort avec deux roues dans les airs sans aucun problème. – C’est vraiment impressionnant.
    Il demande la même chose au troisième, qui répond : « Je reste aussi loin que possible du bord. » Il lui dit : « Tu es embauché. »
    Il ne s’agit pas de voir jusqu’où nous pouvons nous aventurer tout en restant chrétiens.
    Je ne veux pas tester les limites de mes libertés en allant le plus loin possible.
    Je veux vivre dans une zone sûre.
    Nous devons également aider les autres à vivre justement.
    Pour vous donner un peu de contexte, dans la plupart des pays de l’Ancien Monde, et en particulier à Corinthe, à qui cette lettre a été écrite, l’Église était confrontée à des problèmes de conscience.
    En particulier, une grande partie de la viande vendue sur les marchés locaux était offerte à une idole ou à un dieu païen.
    D’ailleurs, les meilleurs morceaux de viande provenaient le plus souvent des sanctuaires païens.
    Cela ne posait aucun problème pour certains croyants, car ils savaient qu’il n’y avait qu’un seul vrai Dieu et que tous les autres dieux étaient faux.
    Ils n’hésitaient donc pas à acheter, cuisiner et manger un steak offert à Zeus.
    Leur conscience était libre.
    D’autres croyants voyaient les choses différemment et estimaient que c’était mal.
    C’était une question qui ne concernait pas le salut.
    Paul a dit ceci à ceux qui avaient la liberté de conscience de le faire :
    « Ne faites pas étalage de votre liberté. Ne donnez pas aux autres un sentiment d’infériorité et ne les poussez pas à violer leur conscience personnelle dans ce domaine. »
    Il a exhorté ceux qui pensaient que c’était mal de ne pas critiquer ceux qui avaient la liberté de conscience de le faire.
    N’essayez pas non plus de les amener à se conformer à votre point de vue plus limité.
    Vous devez marcher dans l’amour dans ce genre de questions.
    Il poursuit et je vais commencer à lire à partir du verset 25 :
    « Avec cette base sur laquelle s’appuyer, le bon sens peut vous guider dans le reste.
    Mangez tout ce qui se vend à la boucherie, par exemple ; vous n’avez pas besoin de faire un ‘test d’idolâtrie’ pour chaque produit.
    Après tout, ‘la terre avec tout ce qu’elle contient appartient au Seigneur’. Ce ‘tout’ inclut certainement le gigot d’agneau de la boucherie.
    Si un non-croyant vous invite à dîner et que vous avez envie d’y aller, allez-y, faites-vous plaisir et mangez tout ce qui vous est proposé.
    Il serait à la fois mal élevé et peu spirituel d’interroger votre hôte sur la pureté éthique de chaque plat au fur et à mesure qu’il est servi.
    En revanche, s’il s’évertue à vous dire que tel ou tel plat a été sacrifié au dieu ou à la déesse Untel, n’en mangez pas.
    Même si vous êtes indifférent à la provenance des aliments, lui ne l’est pas, et vous ne voulez pas lui envoyer des messages contradictoires sur la personne que vous adorez.
    Mais, à part ces cas particuliers, je ne vais pas marcher sur des œufs en m’inquiétant de ce que les gens à l’esprit limité pourraient dire ; je vais avancer en toute liberté, sachant ce que notre Maître à l’esprit ouvert a déjà dit.
    Si je mange ce qui m’est servi, reconnaissant à Dieu pour ce qu’il y a sur la table, comment puis-je m’inquiéter de ce que quelqu’un va dire ?
    J’ai remercié Dieu et il a béni les aliments !
    Prenez donc vos repas de bon cœur, sans vous soucier de ce que les autres disent de vous – vous mangez pour la gloire de Dieu, et non pour leur plaire.
    En fait, faites tout de cette manière, avec cœur et liberté, pour la gloire de Dieu.
    En même temps, ne soyez pas insensibles dans l’exercice de votre liberté, en froissant inconsidérément ceux qui ne sont pas aussi libres que vous.
    Je fais de mon mieux pour tenir compte des sentiments de chacun dans tous ces domaines ; j’espère qu’il en sera de même pour vous. »
    Il mentionne deux choses : « Quoi que vous fassiez, qu’il s’agisse de manger de la viande ou autre chose, vous devez le faire de bon cœur pour la gloire de Dieu. »
    Si vous ne pouvez pas exercer la liberté que vous exercez, si vous ne pouvez pas faire ce que vous faites pour la gloire de Dieu, vous ne devriez pas le faire.
    Si vous ne pouvez pas dire : « Dieu, je fais cela pour ta gloire » ; si vous ne pouvez pas dire cela, vous ne devriez pas le faire.
    Donc, quoi que vous fassiez, faites-le pour la gloire de Dieu.
    Deuxièmement, parfois, avec certaines personnes et dans certains contextes, il est préférable de s’abstenir d’exercer la liberté que vous avez pour le bien des autres, en faisant passer les autres en premier.
    Écoutez attentivement, c’est très important.
    La sagesse que Paul nous recommande d’exercer dans de tels cas n’inclut pas les choses que les Écritures déclarent clairement être des péchés.
    Cependant, sur de nombreuses questions… qu’il s’agisse de l’alimentation, de la liberté de boire du vin, du jour du culte, des films que vous regardez ou du type de musique que vous écoutez, ou encore du fait de se faire tatouer…
    la conscience d’autrui peut varier considérablement dans tous ces domaines.
    Prenez le temps, après ce message, de passer un moment dans la prière, prenez votre temps, pour digérer l’ensemble de Romains 14.
    Je voudrais en lire quelques versets, en commençant par le verset 1 :
    « Accueillez à bras ouverts les croyants qui ne voient pas les choses comme vous.
    Ne leur sautez pas dessus chaque fois qu’ils font ou disent quelque chose avec lequel vous n’êtes pas d’accord, même s’ils semblent avoir des opinions bien arrêtées, mais une foi faible.
    N’oubliez pas qu’ils ont leur propre histoire à gérer. Traitez-les avec douceur.
    Par exemple, une personne qui est là depuis un certain temps peut être convaincue qu’elle peut manger tout ce qu’il y a sur la table, tandis qu’une autre, avec un passé différent, peut supposer qu’elle ne doit être que végétarienne et manger en conséquence.
    Mais puisque tous deux sont invités à la table de Christ, ne serait-il pas terriblement impoli qu’ils en viennent à critiquer ce que l’autre a mangé ou n’a pas mangé ?
    Après tout, c’est Dieu qui les a tous deux invités à la table.
    Avez-vous le droit de rayer des personnes de la liste des invités ou d’interférer avec l’accueil de Dieu ?
    S’il y a des corrections à apporter ou des manières à apprendre, Dieu peut s’en charger sans votre aide.
    Ou bien, disons qu’une personne pense que certains jours devraient être considérés comme saints et qu’une autre pense que chaque jour est un jour comme les autres.
    Dans un cas comme dans l’autre, il y a de bonnes raisons. Chacun est donc libre de suivre les convictions de sa conscience.
    Ce qui est important dans tout cela, c’est que si vous célébrez un jour saint, faites-le pour Dieu ; si vous mangez de la viande, mangez-la à la gloire de Dieu et remerciez Dieu pour la côte de bœuf ; si vous êtes végétarien, mangez des légumes à la gloire de Dieu et remerciez Dieu pour les brocolis.
    Aucun d’entre nous n’a le droit d’insister sur sa propre façon de faire dans ces domaines.
    C’est à Dieu que nous devons rendre des comptes – de la vie à la mort et tout ce qui se trouve entre les deux – et non aux autres.
    C’est la raison pour laquelle Jésus a vécu, est mort et est revenu à la vie : pour qu’il puisse être notre maître dans la vie comme dans la mort, et nous libérer des tyrannies mesquines des uns et des autres. »
    Voici ce que cela veut dire concrètement.
    Si les Écritures n’indiquent pas clairement qu’il s’agit d’un péché et que vous avez la liberté, dans votre conscience, de manger de la viande, de célébrer le culte le dimanche, de regarder un film particulier, d’écouter un type de musique particulier, d’apprécier un verre de vin, de manger du porc ou autre, profitez de votre liberté…
    mais pas dans une situation où vous feriez trébucher quelqu’un qui a une conscience plus faible.
    Vous devez marcher dans l’amour et penser aux autres.
    Si votre conscience vous dit qu’une certaine chose est mauvaise, comme avoir un arbre de Noël dans votre maison, aller à la plage, manger de la viande ou célébrer le culte le dimanche, ne violez pas votre conscience, mais réalisez que la conscience des autres peut différer sur certaines de ces questions.
    Marchez dans l’amour, ne les condamnez pas et n’essayez pas de les amener à se conformer à votre point de vue.
    Je suis certain que plusieurs personnes vont venir me voir après le culte pour me disputer.
    Alors, prenez le temps de méditer sur ce que le Saint-Esprit a dit par l’intermédiaire de l’apôtre Paul, en particulier en Romains 14.
    Remerciez Dieu pour la liberté dont nous jouissons.
    La conscience de certaines personnes ne leur permet pas de faire certaines choses que la conscience d’une autre permet.
    Si ce n’est pas considéré comme un péché, profitez-en, mais faites passer les autres en premier.
    Jésus, les autres, puis vous : si vous ne pouvez pas le faire pour la gloire de Dieu, ne le faites pas.
    Soyez sensibles lorsque vous exercez votre liberté.
    Nous en venons à la deuxième chose, à savoir les finances.
    J’aimerais vous lire un extrait de Genèse 12, versets 1 et 2 :
    « L’Éternel dit à Abram : ‘Va, quitte ton pays, ta famille et la maison de ton père pour te rendre dans le pays que je t’indiquerai. Je ferai de toi l’ancêtre d’un grand peuple ; je te bénirai, je ferai de toi un personnage renommé et tu deviendras une source de bénédiction pour d’autres.' »
    Dites : « D’autres. »
    Dieu dit à Abram : « Je vais te bénir et tu seras une bénédiction pour d’autres. »
    Dieu veut nous bénir, mais il veut également bénir les autres à travers nous.
    Bénis pour être une bénédiction pour d’autres.
    Je crois fermement en la prospérité, mais permettez-moi de vous donner ma définition biblique de la prospérité, qui découle de mon étude des Écritures.
    Voici ce que je crois être la prospérité, et je crois que c’est la volonté de Dieu pour ses enfants.
    Suffisant pour répondre à tous vos besoins, avec assez de reste pour aider quelqu’un d’autre.
    C’est cela la prospérité.
    Suffisant pour répondre à vos besoins, et suffisamment pour être une bénédiction pour quelqu’un d’autre.
    Cela me fait immédiatement penser aux Macédoniens qui sont venus à Christ.
    Littéralement, les premiers convertis européens.
    L’apôtre Paul et son équipe ont essayé d’aller en Bithynie, mais le Saint-Esprit les en a empêchés.
    Ils ont essayé d’aller en Asie, mais le Saint-Esprit les en a empêchés.
    Pendant la nuit, Paul a eu la vision d’un homme de Macédoine qui l’implorait : « Viens en Macédoine et secours-nous. »
    Ils en ont donc déduit que Dieu les avait appelés à prêcher l’Évangile aux Macédoniens.
    La meilleure aide que nous puissions apporter aux êtres humains, c’est l’aide de l’Évangile.
    Ils se sont retrouvés dans la ville de Philippes, nommée d’après Philippe de Macédoine, le père d’Alexandre le Grand.
    Une ville très stratégique qui commandait la route entre l’Europe et l’Asie.
    Il n’y avait vraisemblablement pas beaucoup de Juifs dans cette ville, car il fallait dix hommes juifs pour former une synagogue…
    Paul avait pour habitude d’entrer dans les synagogues et de prêcher Christ à partir des Écritures.
    Mais ils n’avaient pas de synagogue, et lorsqu’il n’y avait pas assez d’hommes juifs pour former une synagogue dans une ville, la coutume était de se réunir au bord d’une rivière pour prier et lire les Écritures.
    Ils sont donc allés, ont trouvé un groupe de personnes, mais il n’y avait que des femmes.
    Dieu ouvre le cœur de l’une d’entre elles, qui s’appelle Lydie.
    Elle croit en Jésus-Christ et elle est sauvée.
    Elle persuade Paul et son équipe de venir loger chez elle.
    Sa maison, ses serviteurs et sa famille sont tous sauvés et ils se font baptiser.
    Peu après, ils chassent un démon d’une fille possédée par un démon, une sorte de diseuse de bonne aventure.
    On ne nous dit pas qu’elle a été sauvée, mais il est probable qu’elle l’a été et qu’elle ait rejoint l’église naissante.
    Paul a eu des problèmes à cause de cela, car ses maîtres ont réalisé qu’ils n’avaient plus rien à gagner, ils ne pouvaient plus louer les services de cette fille pour qu’elle dise la bonne aventure, alors ils font du grabuge.
    Paul et Silas sont battus et jetés en prison.
    Il y avait là un geôlier romain qui était très probablement un ancien soldat romain grisonnant.
    Il avait vu beaucoup de carnages, beaucoup d’effusions de sang, et il était très endurci.
    Comment je le sais ?
    Il savait que Paul et Silas avaient été victimes d’un coup monté.
    Il savait qu’il y avait de fausses accusations, mais que fait-il ?
    Il les emmène au fond de la prison, dans l’endroit le plus sale, le plus infâme, le plus malodorant et le plus sombre de la prison, et il leur enchaîne les pieds.
    Leurs pieds sont emprisonnés dans des entraves.
    Vous ne pouviez pas appuyer sur un bouton et demander d’aller aux toilettes, vous alliez là où vous étiez enchaîné, et il s’en moquait.
    Leur dos a été lacéré, ils ont été sauvagement battus, et il s’en fiche.
    Savez-vous ce qu’il fait après les avoir enfermés dans ce sombre donjon ?
    Il va dormir.
    La souffrance humaine le laisse indifférent.
    La seule chose qui l’a réveillé, c’est un tremblement de terre.
    Lorsque Dieu a envoyé le tremblement de terre, il est arrivé en courant et il y a eu un échange entre lui et Paul.
    Il est sauvé, et nous lisons ensuite que ce geôlier insensible lave leurs plaies avec amour en disant : « Venez, je veux vous présenter ma famille. Voici mes enfants. Voici ma femme. Je vais vous préparer quelque chose à manger. »
    Il a été transformé. Jésus transforme les gens insensibles en gens bienveillants, il transforme les voleurs en donneurs, il transforme les meurtriers et les terroristes comme Saul de Tarse en prédicateurs comme l’apôtre Paul.
    Si le Jésus que vous avez trouvé ne vous a pas changé, vous vous êtes probablement trompé de Jésus.
    Jésus change les gens.
    Imaginez à quel point ils étaient reconnaissants.
    Prenons Lydie.
    Elle est riche. Elle a beaucoup voyagé. Elle a tout ce que nous pensons pouvoir rendre heureux dans la vie.
    Elle a de l’argent. Elle a des serviteurs. Elle a une grande maison. Elle avait probablement aussi une maison à Thyatire.
    Elle a visité de nombreux endroits différents, mais il y a un vide en elle.
    Ce n’est que lorsqu’elle entend la prédication de l’Évangile que ce vide est comblé.
    Enfin, son cœur agité trouve le repos en Jésus.
    Quelle reconnaissance !
    La jeune fille possédée par le démon : l’obscurité qui l’envahissait, la chose qui comprimait son esprit comme un étau a disparu.
    Quelle reconnaissance !
    Le geôlier : toute sa famille a été sauvée et baptisée aussi parce qu’ils ont vu un tel changement en lui.
    Comme ils étaient reconnaissants !
    Paul établit ainsi une petite église naissante.
    Ensuite, il part pour Thessalonique, Bérée, Athènes et Corinthe.
    Il prêche l’Évangile, des gens sont sauvés et il fonde des églises.
    Qui a payé pour tout cela ?
    Le petit groupe de croyants à Philippes.
    Ils ont cru qu’ils avaient la grande responsabilité et le privilège d’envoyer l’Évangile aux autres.
    Écoutez ce que Paul écrit aux Corinthiens en 2 Corinthiens 11:7-9a :
    « Ou bien ai-je commis un péché en m’abaissant moi-même pour que vous soyez élevés quand je vous ai annoncé gratuitement l’Évangile de Dieu ?
    J’ai dépouillé d’autres Églises en recevant d’elles un salaire pour vous servir.
    Et lorsque j’étais chez vous et que je me suis trouvé dans le besoin, je n’ai été à la charge de personne, car les frères venus de Macédoine ont pourvu à ce qui me manquait. »
    Qui sont les frères de Macédoine ? Le geôlier, Lydie, et sa famille.
    Probablement cette jeune fille qui était sous l’emprise de puissances démoniaques.
    En fait, c’est à ces personnes qu’il écrit le livre des Philippiens.
    Lorsque je le lis, je pense toujours à eux.
    Il est certain que l’Église a grandi, car au début du livre des Philippiens, il s’adresse aux responsables et aux diacres.
    L’Église a donc grandi.
    Lorsqu’il écrit en 2 Corinthiens à propos des églises macédoniennes – pluriel – , elles sont plusieurs.
    Elles ont donc créé d’autres communautés.
    Écoutez ce qu’il leur écrit en Philippiens 1:3-5 :
    « Je dis à mon Dieu ma reconnaissance de tout le souvenir que j’ai de vous. Dans toutes mes prières pour vous tous, je ne cesse d’exprimer ma joie à cause de la part que vous prenez à l’Évangile depuis le premier jour jusqu’à maintenant. »
    « Depuis le premier jour », c’est-à-dire depuis le jour où Dieu a ouvert le cœur de Lydie au bord de la rivière et qu’elle a dit : « Venez chez moi », depuis ce jour-là.
    Depuis le jour où le geôlier a été sauvé.
    Depuis la première fois qu’ils ont entendu l’Évangile, ils ont été partenaires de Paul dans la diffusion de l’Évangile.
    Il leur écrit en Philippiens 4:15-17 :
    « Vous le savez vous-mêmes, Philippiens, au début de la prédication de l’Évangile, lorsque j’ai quitté la Macédoine, aucune Église n’a pris part avec moi à un tel échange de contributions. Vous avez été les seuls à le faire : à Thessalonique déjà, et à plus d’une reprise, vous m’avez envoyé de quoi pourvoir à mes besoins.
    Ce n’est pas que je recherche les dons, mais je désire qu’un fruit abondant soit porté sur votre compte. »
    Cela signifie que toutes les âmes précieuses qui sont sauvées… ces sauvetages radicalement précieux, vont sur votre compte.
    Ce sont des fruits.
    Tout ce qui s’est passé… tous les résultats extraordinaires de la prédication de l’Évangile, dans les livres du ciel, sont allés sur leur compte à cause de leurs prières et de leur soutien matériel.
    Écoutez ce qu’il dit ensuite en Philippiens 4:18-19 :
    « J’ai tout reçu et je suis dans l’abondance. J’ai été comblé en recevant d’Epaphrodite ce que vous m’avez envoyé comme un parfum de bonne odeur, un sacrifice que Dieu accepte et qui lui est agréable.
    Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins conformément à sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. »
    Nous aimons Philippiens 4:19 : « Mon Dieu pourvoira à tous vos besoins conformément à sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. »
    Mais vous ne pouvez pas le dissocier de son contexte.
    Il ne fonctionne pas si on le retire de son contexte.
    On ne peut pas prendre le verset 19 et le coller partout.
    Ces personnes étaient profondément reconnaissantes à Jésus d’avoir changé leur vie.
    Ensuite, elles ont pensé à d’autres personnes et elles ont soutenu l’œuvre de l’Évangile de manière constante et de manière sacrificielle, nous dit Paul.
    Cela leur a apporté les bénédictions de Dieu.
    En effet, Dieu a promis qu’il pourvoirait à tous leurs besoins conformément à sa richesse, avec gloire.
    Cela signifie non seulement selon vos besoins – parce qu’une fois que le besoin est satisfait, il ne resterait rien – mais conformément à sa richesse, avec gloire – avec un surplus pour aider quelqu’un d’autre.
    J’ai d’autres choses à partager à ce sujet, mais je vais conclure très rapidement.
    Nous allons parler d’un troisième domaine : notre foi par rapport aux autres.
    Savez-vous que dans les Évangiles, Jésus n’a déclaré que deux fois seulement que quelqu’un possédait une grande foi ?
    Le point commun de ces deux personnes et ce qui les distingue des autres, c’est qu’elles étaient venues à Jésus en faveur de quelqu’un d’autre.
    Leur foi concernait les autres.
    Le centenier romain était venu pour son serviteur et la femme syrophénicienne était venue pour sa fille possédée par un démon.
    Les autres.
    Paul a écrit en Colossiens 4:12 :
    « Epaphras, qui est l’un des vôtres, vous salue. Serviteur de Jésus-Christ, il ne cesse de combattre pour vous dans ses prières afin que vous teniez bon, comme des hommes mûrs, pleinement disposés à faire toute la volonté de Dieu. »
    Epaphras prie pour les autres.
    Je pense que vous seriez surpris de découvrir à quel point votre vie a été façonnée par les autres.
    Certains d’entre vous sont ici aujourd’hui parce qu’une grand-mère, un grand-père ou un parent a prié sans relâche pour vous.
    Ils sont peut-être au ciel maintenant, mais leurs prières ont toujours un impact et un effet dans ce monde.
    Certains d’entre vous savent qu’ils ne sont ici que grâce aux prières de leur mère ou de leur grand-père.
    J’ai été émerveillé de découvrir que dans mon histoire familiale personnelle, l’arbre généalogique des Conley – je n’ai pas été surpris de découvrir qu’il y avait un certain nombre de hors-la-loi notoires. Cela ne m’a pas du tout surpris.
    Mais j’ai été surpris de découvrir qu’il y avait quelques prédicateurs méthodistes.
    Je pense que si je suis ici à faire ce que je fais aujourd’hui, c’est en partie grâce aux prières qu’ils ont faites.
    Je pense qu’ils ont prié pour leurs enfants et tous les descendants qui allaient naître.
    Ces prières ont encore un impact dans le monde aujourd’hui.
    Cher ami, vous devez peut-être prier pour quelqu’un dans votre vie.
    Écoutez, n’abandonnez pas.
    Persévérez dans la prière.
    Je pense qu’il y a quelqu’un qui a prié pour vous.
    Je ne pense pas que ce soit une coïncidence que vous m’écoutiez en ce moment.
    Il faut que vous sachiez que Dieu vous aime.
    Il voit les situations auxquelles vous êtes confronté.
    Il sait ce qui se passe dans votre famille, dans votre vie personnelle, il connaît les choses avec lesquelles vous luttez.
    Il vous aime et, par son Saint-Esprit, il veut vous aider.
    Il ne vous quittera pas. Il ne vous abandonnera pas.
    Oui, nous devons puiser en nous pour déverser dans la vie des autres, mais mon ami, vous ne pouvez pas faire cela sans être vous-même béni.
    Celui qui arrose sera lui-même arrosé.
    Si vous enrichissez les autres, votre propre vie s’en trouvera enrichie.
    Je prie pour que les bénédictions de Dieu coulent dans votre vie.
    Pour la gloire de Dieu, au nom de Jésus.
    À bientôt.

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