Dieu vous appelle à la repentance – Harrison Conley

L’éternité est infinie. Ceci est une bonne nouvelle lorsqu’on craint Dieu et une mauvaise pour ceux qui lui tournent le dos. Harrison Conley vous invite à fuir le péché pour entrer dans le repos de Dieu, car le ciel est ouvert à ceux qui le cherchent de tout cœur !

  • Je vous remercie de vous être joints à moi.
    Tout ce que j’ai à dire, c’est préparez-vous.
    Harrison Conley, notre fils aîné, qui est le pasteur principal ici à Cottonwood, va nous apporter dans un instant un message qui…
    tout ce que je peux dire, c’est qu’il va droit au but.
    Il n’y a pas de compromis dans ce message, il va droit au but.
    C’est un message tellement important aussi bien pour les croyants que pour les non-croyants.
    Vous allez en tirer quelque chose.
    Alors, préparez-vous et entrons dans la Parole avec le pasteur Harrison.
    Bonjour, je m’appelle Bayless Conley.
    Dans la vie, nous sommes tous confrontés à l’incertitude.
    Qu’il s’agisse de problèmes financiers, de difficultés relationnelles, d’une crise de santé ou de la recherche d’un but,
    une chose est sûre : Dieu vous voit. Il vous aime.
    Et quelle que soit la situation à laquelle vous êtes confronté, il a les réponses.
    Dans le Nouveau Testament, le livre de Matthieu au chapitre 4 nous offre le texte du premier sermon de Jésus, le premier qu’il ait jamais prêché.
    Jésus est le maître de la communication.
    C’est un sermon très court, mais il est puissant.
    Connaissez-vous ce sermon ?
    En Matthieu 4:17, Jésus a dit : « Repentez-vous.
    Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche. »
    Voilà son sermon : « Repentez-vous. »
    Si Jésus entrait dans les églises de notre pays aujourd’hui, s’il prêchait ce même sermon, je me demande comment les gens réagiraient.
    Je me demande comment les gens réagiraient à ce message.
    Il y a quelques semaines, j’ai parlé de ce que je crois être un mouvement de Dieu qui approche rapidement.
    Je crois que Dieu suscite un réveil dans notre pays.
    Savez-vous quelle a été la caractéristique de chaque mouvement mondial de Dieu au cours de l’histoire ?
    La repentance.
    L’appel à la repentance.
    Chaque réveil a été marqué par la conviction du péché et par un appel à la sainteté.
    Ce matin, je me tiens devant vous et je tiens à m’excuser de ne pas avoir abordé le sujet de la repentance et de la sainteté aussi souvent que je l’aurais dû.
    Écoutez-moi, le ciel et l’enfer sont réels.
    L’éternité est réelle.
    L’éternité est éternelle.
    Vous allez passer votre éternité quelque part, soit au ciel, dans la joie et la présence de notre Sauveur, soit dans un endroit appelé l’enfer, un lieu de ténèbres et de tourments, un lieu de pleurs, de lamentations et de grincements de dents dont les Écritures disent qu’il n’y a pas de soulagement.
    Vous allez passer l’éternité quelque part, la question est donc de savoir si vous êtes sûr de l’endroit où vous passerez cette éternité.
    Tournons-nous vers Ésaïe 55.
    Nous allons lire deux versets en Ésaïe 55 ce matin.
    En les lisant, je ne peux m’empêcher de me demander si Jésus n’avait pas ces versets à l’esprit lorsqu’il a prêché son message : « Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche. »
    En Ésaïe 55, le prophète écrit aux versets 6 et 7 :
    « Recherchez l’Éternel pendant qu’il se laisse trouver ! Faites appel à lui tant qu’il est près !
    Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme injuste ses pensées ! Qu’il retourne à l’Éternel : il aura compassion de lui. Qu’il retourne à notre Dieu, car il pardonne abondamment. »
    Gardez votre Bible si vous en avez une, nous allons nous ancrer dans ces versets aujourd’hui.
    Je voudrais commencer par faire une déclaration, puis essayer de l’illustrer pour vous.
    La déclaration est la suivante : l’Évangile est une mauvaise nouvelle avant d’être une bonne nouvelle.
    L’Évangile est une mauvaise nouvelle avant d’être une bonne nouvelle.
    Pensez-y comme ceci.
    Le père d’un de mes très bons amis a récemment commencé à avoir des problèmes de santé.
    Il a essayé de retarder les choses autant qu’il le pouvait, mais finalement, son père s’est retrouvé dans le cabinet d’un médecin pour y subir une série d’examens.
    À l’issue de ces examens, le père de mon ami a appris qu’il était atteint d’une forme particulière de leucémie.
    Peu importe qui vous êtes, c’est une très mauvaise nouvelle.
    C’est une sombre nouvelle.
    Puis, dans la foulée, le médecin a dit : « Nous pouvons traiter cette maladie.
    Il existe en effet un médicament qui cible cette forme particulière de leucémie et, si vous suivez ce traitement, le pronostic est que vous vivrez longtemps et en bonne santé. »
    C’est une bonne nouvelle.
    En outre, nous servons un Dieu qui guérit.
    C’est sa nature de guérir. Jehovah Rapha, le Seigneur qui guérit.
    Je crois que le père de mon ami va être complètement guéri et que Dieu va en tirer toute la gloire, mais je veux que vous gardiez cette image du cabinet du médecin à l’esprit.
    Je le répète : l’Évangile est une mauvaise nouvelle avant d’être une bonne nouvelle.
    L’Évangile nous dit que le salaire du péché, c’est la mort.
    Romains 3 dit que nous sommes tous, le monde entier, coupables devant un Dieu saint.
    C’est une mauvaise nouvelle.
    Voilà le diagnostic : la mort et l’enfer.
    Mais l’Évangile dit ensuite qu’il y a une ordonnance, qu’il existe un traitement.
    Le salaire du péché, c’est la mort, mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur.
    C’est une très bonne nouvelle.
    Pour voir à quel point cette nouvelle est bonne, nous devons d’abord reconnaître et voir à quel point nous sommes sombres sans Christ.
    Voici une triste réalité.
    Vous et moi sommes morts à cause de nos péchés et de nos fautes.
    À cause de cela, il n’y a rien que nous puissions faire pour combler le fossé.
    Nous sommes morts à cause de nos fautes et de nos péchés, et nous ne pouvons pas régler le problème par nous-mêmes.
    Les bonnes œuvres ne fonctionnent pas, le paiement monétaire ne fonctionne pas, et la religion organisée ne fonctionne pas.
    Il existe un gouffre entre le Dieu saint et l’homme pécheur, et il n’y a aucun moyen pour nous de combler ce gouffre.
    Telle est la réalité du péché.
    Lorsque nous reconnaissons le péché et que nous le voyons en termes de ténèbres et de mal, c’est alors que la lumière de l’Évangile peut entrer en jeu.
    Tant que nous ne reconnaissons pas le péché en termes de ténèbres, la lumière de l’Évangile semble faible et sans importance.
    Honnêtement, nous sommes parfois coupables de cela.
    Nous minimisons la sévérité et la gravité de notre péché, parce que nous avons beaucoup de mal à nous considérer comme le méchant.
    C’est pourquoi l’apôtre Paul écrivait à l’église de Corinthe : « Le diable est celui qui aveugle et voile nos yeux spirituels pour nous empêcher de voir briller l’éclat que projette l’Évangile. »
    Le diable nous empêche de voir l’Évangile, et pas seulement la bonne nouvelle de l’Évangile ; il nous empêche de voir la mauvaise nouvelle de l’Évangile, à savoir que nous sommes morts.
    C’est pourquoi nous avons besoin du Saint-Esprit.
    Il est le seul à pouvoir enlever le voile.
    Il est le seul à pouvoir révéler et éclairer le cœur humain sur son besoin d’un Sauveur.
    Le Saint-Esprit nous convainc en ce qui concerne le péché.
    Il nous révèle qu’il y a un gouffre entre Dieu et nous.
    Mais ensuite, le Saint-Esprit nous révèle et convainc notre cœur humain que bien que nos péchés soient nombreux, nous pouvons être blancs comme la neige.
    Bien que nos péchés soient grands, sa miséricorde est plus grande, le Sauveur est plus grand, et le salut est disponible en Christ.
    En étudiant ce passage cette semaine, c’est la prière que j’ai faite pour vous.
    La vraie question que je veux vous poser aujourd’hui, la question que chacun d’entre nous devra se poser, est la suivante :
    ai-je accepté Jésus-Christ ?
    L’avez-vous accepté ?
    Observons ce que dit Ésaïe 55:7.
    Le prophète Ésaïe écrit ceci :
    « Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme injuste ses pensées ! »
    Vous vous direz que vous n’êtes pas quelqu’un de mauvais.
    Sans Christ, vous l’êtes.
    Nous le sommes tous.
    Vous direz que vous n’êtes pas vraiment injuste, puisque vous essayez de faire de bonnes choses.
    Sans Christ, vous l’êtes.
    Nous le sommes tous.
    Encore une fois, la question impérative à laquelle nous devons tous répondre est la suivante : ai-je accepté Christ ?
    Vous ne pouvez pas avoir à la fois Christ et votre péché.
    Vous dites : « Oui. Je viens à l’église le dimanche. J’ai levé la main cette fois-là. J’ai répété une prière, j’ai répété quelques mots que le pasteur a dit, donc, oui, j’ai accepté Christ. Je n’irai pas en enfer. »
    Peut-être.
    Quel calme dans la salle…
    Vous dites : « Attendez, qu’est-ce que vous voulez dire par ‘peut-être’ ? Ne croyez-vous pas que si vous faites une prière, vous serez sauvé ? »
    Oui, je le crois.
    Je crois que quelque chose de surnaturel se produit lorsque votre cœur et votre bouche s’alignent.
    Comme le déclarent les Écritures : « Si tu crois dans ton cœur et si tu confesses de ta bouche que Jésus est le Seigneur, tu seras sauvé. »
    Oui, je le crois sans aucun doute, mais les Écritures parlent aussi de ce qu’on appelle le fruit de la repentance, qui parle d’un changement de style de vie.
    Vous ne pouvez pas dire « Je crois en Jésus » et continuer à prendre plaisir au péché.
    Cela ne marche pas comme ça.
    Écoutez ces paroles écrites par Jean le bien-aimé, l’apôtre Jean.
    En 1 Jean 2:4, voici ce qu’il a dit concernant ce sujet :
    « Celui qui prétend l’avoir connu alors qu’il ne garde pas ses commandements est un menteur, et la vérité n’est pas en lui. »
    Vous ne pouvez pas suivre Jésus et vous complaire dans le péché en même temps.
    C’est comme si vous disiez : « Je soutiens à la fois l’OM et le PSG. »
    Ce à quoi nous répondrions tous : « Quoi ? »
    Non, c’est l’un ou l’autre. C’est incompatible. C’est comme de l’huile dans l’eau.
    C’est Jésus ou c’est le péché.
    Vous ne pouvez pas avoir les deux.
    Vous vous dites peut-être que ce que je dis est dur.
    Vous n’allez probablement pas aimer ce que je vais dire, alors.
    Tout le monde veut être sauvé de l’enfer.
    Je n’ai jamais rencontré quelqu’un qui ne voulait pas être sauvé de l’enfer, mais tout le monde ne veut pas être sauvé de son péché.
    Tout le monde veut être sauvé de la fosse, mais tout le monde ne veut pas être sauvé de ses péchés.
    Certaines personnes prennent plaisir à commettre des péchés, elles vivent comme elles le veulent, elles ne veulent pas changer leurs habitudes, et elles pensent : « Je vais à l’église le dimanche. J’ai levé la main. J’ai dit une prière. C’est bon. »
    Vraiment ?
    Vraiment ?
    Allez-vous prendre ce risque ?
    Vous jouez votre âme éternelle, c’est un risque élevé.
    Jésus a dit que ceux qui disent « Seigneur, Seigneur » n’entreront pas tous dans le royaume.
    Je vous le dis, très bientôt, votre âme éternelle se tiendra en jugement devant notre Dieu saint.
    La Bible dit qu’à ce moment-là, Dieu séparera les brebis des boucs et le blé de l’ivraie.
    C’est l’image de notre vie.
    Les brebis et les boucs, le blé et l’ivraie se ressemblent, mais ils sont très différents.
    Je suis ici pour vous dire aujourd’hui que vous avez peut-être grandi à l’église et vous avez peut-être beaucoup d’amis chrétiens, mais je dois vous demander : avez-vous Christ ?
    Vous connaissez peut-être beaucoup de choses sur Dieu, mais est-ce que lui vous connaît ?
    Parce que la Bible dit que quand Jésus reviendra dans sa gloire, il y aura une fête.
    Lors de cette fête, certains arriveront en retard et ne seront pas préparés.
    Ils se présenteront à la porte et diront : « Seigneur, Seigneur, laisse-nous entrer ; nous te connaissons. »
    Il se retournera vers eux et leur dira :
    « Éloignez-vous de moi, car je ne vous ai jamais connus. »
    Cela donne à réfléchir.
    Écoutez-moi : vous ne pouvez pas servir Jésus et servir le péché en même temps.
    Cela signifie-t-il que ceux qui appartiennent à Christ sont parfaits et ne pèchent jamais ?
    Bien sûr que non.
    Les croyants ne seront jamais parfaits, à commencer par moi.
    Mais ce qui distingue le croyant, c’est que notre nature a été changée.
    Quelque chose a changé en nous.
    L’une des principales caractéristiques d’un croyant est que lorsque nous péchons, nous détestons notre péché et nous avons appris à courir vers le Père pour nous repentir.
    Le mot repentir signifie littéralement « faire demi-tour ».
    Cela signifie que nous avons laissé quelque chose derrière nous et que nous prenons une nouvelle direction.
    Bibliquement parlant, la repentance signifie que je me tourne vers Jésus.
    Je me tourne vers sa Parole, je me tourne vers sa voie, je me tourne vers sa volonté et vers sa vie, et ce faisant, et par défaut, je me détourne d’une ancienne vie, j’abandonne et je laisse derrière moi mon péché.
    D’ailleurs, je sais que vous le savez, mais dans le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui, il vaut peut-être la peine de le répéter.
    Lorsqu’il s’agit de péché, ce n’est pas nous qui en déterminons les paramètres.
    Nous n’avons pas à déterminer ce qui est un péché et ce qui n’en est pas un.
    La société et la culture n’ont pas à déterminer ce qui est péché et ce qui ne l’est pas.
    L’éducation et l’université n’ont pas à déterminer ce qui est péché et ce qui ne l’est pas.
    Le gouvernement et les institutions créées par l’homme n’ont pas à déterminer ce qui est péché et ce qui ne l’est pas.
    Le salut et la repentance signifient une soumission totale à Dieu et à sa Parole.
    Nous devons dire d’un cœur humble :
    « Dieu, tu es l’autorité finale, et ta Parole doit fixer les paramètres de ce qui est péché et de ce qui ne l’est pas. Ta Parole fixe les paramètres de ce qui est vrai, de ce qui est juste et de ce qui est faux. Si je ne suis pas d’accord avec elle, c’est moi qui ai tort.
    C’est moi qui dois m’adapter. »
    En ce qui concerne le péché, sa définition et ses paramètres, je vous dis simplement : « J’ai tort. Dieu a raison. »
    Car écoutez-moi bien, la repentance et le salut ne fonctionnent pas comme un buffet.
    Vous ne pouvez pas remplir votre assiette avec les éléments que vous aimez, les éléments qui vous semblent bons et les éléments qui ne vous coûtent rien, et laisser sur la table du buffet des choses comme la sainteté, l’obéissance et l’oubli de soi.
    Cela ne fonctionne pas comme ça.
    La repentance et le salut demandent une soumission totale.
    Une soumission totale de notre cœur et de notre vie sous la seigneurie de Jésus-Christ.
    Je l’ai déjà dit et je continuerai à le dire.
    Lorsqu’il s’agit de notre vie, soit Jésus-Christ est le roi de tout, soit il ne l’est pas du tout.
    Pour avoir Christ, pour obtenir le salut, pour obtenir la vie éternelle, nous devons nous repentir.
    Nous devons nous détourner de nos péchés.
    J’aime la façon dont le prophète Ésaïe l’exprime au verset 7 :
    « Que le méchant abandonne. »
    C’est un mot fort.
    Que le méchant abandonne sa voie. Que l’homme injuste abandonne ses pensées.
    Le mot « abandonner » signifie littéralement « laisser derrière soi », « tourner le dos et quitter ».
    C’est ainsi que nous devons traiter le péché, car nous ne pouvons pas continuer à suivre Jésus tout en vivant comme nous le voulons.
    Il n’est pas possible d’avoir le beurre et l’argent du beurre.
    Pensez à certains des exemples que nous trouvons dans les Écritures.
    Je pense immédiatement à Jean 8.
    L’histoire de la femme prise en flagrant délit d’adultère.
    La Bible dit qu’elle est littéralement prise sur le fait et que les chefs religieux la traînent devant Jésus.
    Ils s’apprêtent à la lapider, à lui jeter des pierres pour la tuer, comme le veut la loi, mais Jésus intervient.
    Cette femme a une rencontre étonnante avec Jésus, et elle fait l’expérience de la grâce, de l’amour, du pardon et de la miséricorde de Jésus.
    J’aime ce que lui dit notre Sauveur : « Je ne te condamne pas. »
    Waouh !
    Prise dans le péché : « Je ne te condamne pas. »
    Mais ce n’est pas tout ce qu’il a dit.
    Il a dit : « Va et ne pèche plus. »
    On parle d’un changement de vie.
    Le pardon doit s’accompagner d’un changement de vie, car on ne peut pas rechercher la sainteté et le péché en même temps.
    Nous pensons à l’apôtre Paul, qui à l’époque s’appelait Saul, tuait des chrétiens, terrorisait leurs familles et mettait des gens en prison.
    Il est en route vers une ville appelée Damas pour faire la même chose, mais il a une rencontre incroyable avec le Dieu de l’univers, avec le Sauveur Jésus, et cela l’a changé.
    Il a abandonné son ancienne vie.
    Comment le savons-nous ? Parce que l’apôtre Paul est devenu le plus grand missionnaire et auteur de la bonne nouvelle que le monde ait jamais connu.
    Voyez-vous et comprenez-vous ce que j’essaie d’illustrer ici ?
    Suivre Jésus signifie que je dois abandonner mon péché.
    J’abandonne mon péché et je poursuis sa sainteté parce que je ne peux pas poursuivre Jésus et le péché en même temps.
    Le prophète dit qu’il faut abandonner, mais il dit aussi qu’il faut retourner.
    Il dit : « Retournez à l’Éternel « , et j’aime la promesse faite à la fin du verset 7.
    Il dit : « Qu’il retourne à l’Éternel : il aura compassion de lui. Qu’il retourne à notre Dieu, car il pardonne abondamment. »
    Si quelqu’un qui est ici ce matin, ou qui entend le son de ma voix se dit :
    « Pasteur, j’entends ce que vous dites. Je vois même ce que dit le verset, mais j’ai peur de me tourner vers Dieu.
    Vous n’avez aucune idée de ce que j’ai fait.
    Vous ne savez pas ce que je pense faire.
    Vous ne savez pas ce que j’ai vu, vous ne savez pas où je suis allé, vous ne savez pas comment j’ai grandi.
    L’idée de me tourner vers Dieu me fait peur.
    Je vous promets que lorsque Dieu pense à moi, il ne pense pas au pardon ou à la miséricorde, car si vous connaissiez ma vie, vous sauriez que je ne mérite pas ces choses de la part de Dieu. »
    Mon ami, je tiens à vous dire que c’est la beauté de cette promesse.
    Aucun d’entre nous ne mérite la miséricorde ou le pardon de Dieu.
    Pourtant, malgré notre infidélité, il demeure fidèle.
    Il demeure miséricordieux, il demeure prêt à pardonner.
    C’est ce qu’a écrit le grand commentateur biblique Matthew Henry en référence à ce verset :
    « Si les pécheurs considéraient où ils en sont, ils n’auraient pas de repos avant d’être retournés à Dieu.
    Car ce n’est pas le châtiment qui les attend, mais l’abondance du pardon. »
    Aujourd’hui, si vous entendez Dieu vous appeler par son Esprit saint, si vous sentez qu’il vous invite à vous tourner, n’est-ce pas là un acte de grâce particulier en soi ?
    N’est-ce pas un signe que notre Dieu est miséricordieux, qu’il vous aime et qu’il a de l’affection pour vous ?
    Certains d’entre vous savent exactement de quoi je parle.
    Certains d’entre vous savent ce que c’est que d’être embrassé par le Père.
    Certains d’entre vous, à un moment de leur vie, ont poursuivi Jésus avec tout ce qu’ils avaient en eux, mais pour une raison ou une autre, qu’il s’agisse de circonstances, d’une situation ou de mauvais amis…
    La Bible dit que les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs.
    Pour une raison ou une autre, au lieu d’être proche de Jésus, vous vous complaisez dans le péché, loin du Sauveur.
    Vous êtes comme le fils prodigue dans un pays lointain.
    Aujourd’hui, en écoutant mes paroles, entendez le Saint-Esprit vous dire :
    « Viens. Reviens. Viens vers le Père. »
    Il attend. Ses bras sont ouverts.
    Il ne va pas vous punir. Il va vous embrasser.
    Il va vous faire grâce. Il veut vous pardonner abondamment.
    Vous dites : « Harrison, je veux me tourner.
    Je crois que Dieu est miséricordieux, mais je ne sais pas comment faire.
    Je ne sais pas comment me tourner parce que chaque fois que j’essaie d’aller vers Dieu, chaque fois que j’essaie de faire ce qui est juste, je me retrouve à nouveau esclave et prisonnier du péché.
    Parfois, c’est le même péché.
    J’ai l’impression qu’à chaque fois que j’essaie de me détourner, je suis ramené en arrière. »
    Vous regrettez peut-être votre péché, vous savez que c’est une mauvaise chose, mais vous vous sentez impuissant.
    Vous vous sentez pris au piège et incapable de vous libérer de vos chaînes.
    C’est là que réside le problème, car vous ne pouvez pas vous libérer des chaînes.
    Vous n’avez pas le pouvoir par vos propres forces.
    Vous ne pouvez pas vous libérer tout seul, mais je vous dis que le Dieu qui vous invite à vous tourner vers lui peut vous permettre de faire ce demi-tour.
    Comment ? Par l’intermédiaire de son Saint-Esprit.
    Vous pouvez vous sentir bloqué et impuissant face à votre péché.
    Vous vous sentez peut-être désespérément dépendant, mais je vous le dis, le Saint-Esprit de Jésus a tout pouvoir.
    Sa spécialité est de sauver ceux qui sont humbles d’esprit et contrits.
    Écoutez-moi, il n’y a pas de forme de péché, il n’y a pas de dépendance qui ne puisse être surmontée par la puissance et la présence du Saint-Esprit.
    Vous vous dites : « C’est génial ! Comment puis-je obtenir ce Saint-Esprit ? »
    Je suis heureux que vous posiez la question, car la boucle est bouclée.
    Pour obtenir le Saint-Esprit, il faut d’abord obtenir Christ.
    Vous devez avoir Christ.
    Car tous ceux qui le cherchent, tous ceux qui chercheront à savoir ce qu’il faut faire pour être sauvé, et tous ceux qui demanderont la miséricorde d’un cœur sincère…
    Comme l’aveugle Bartimée : « Jésus, Fils de David, aie pitié de moi. »
    Je vous promets qu’il ne repoussera pas quiconque le cherche et quiconque l’appelle, mais par son Saint-Esprit, il vous accordera sa miséricorde.
    Il pardonnera abondamment et appliquera le salut.
    Comme le disent les Écritures :
    « Recherchez l’Éternel pendant qu’il se laisse trouver ! Faites appel à lui tant qu’il est près ! »
    J’ai dit que la caractéristique de chaque mouvement de Dieu, de chaque réveil à travers l’histoire, a été un appel à la repentance, un appel à la sainteté.
    Je fais de mon mieux pour étudier l’histoire, en particulier lorsqu’il s’agit du monde ecclésiastique.
    J’aime étudier les différents mouvements de Dieu à travers le monde.
    Au tournant du 20e siècle et au début des années 1900, il y a eu un mouvement de Dieu appelé le réveil gallois.
    Il s’est produit dans le pays de Galles.
    Toute la nation a connu Dieu.
    Il est dit que l’étincelle qui a déclenché le réveil gallois a été une prière faite par un jeune homme, un homme sans éducation, un forgeron du nom d’Evan Roberts.
    Voici la prière qu’il a faite :
    « Seigneur, plie-moi. Plie-moi à ta volonté. »
    Je peux imaginer le jeune M. Roberts dans son atelier de forgeron, chauffant un morceau de fer, le faisant rougeoyer, le mettant sur l’enclume et le pliant à sa volonté, et pendant qu’il plie ce morceau de fer, il fait la même prière : « Oh Dieu, plie-moi. Plie-moi à ta volonté. »
    Je crois de tout mon cœur qu’en ce moment même, Dieu fait quelque chose par son Esprit sur toute la terre.
    Dieu est en train de raviver les cœurs pour lui.
    Les cœurs commencent à s’enflammer et à brûler à nouveau, et alors qu’il nous place sur l’enclume de sa toute-puissance, je prie :
    « Oh Dieu, plie-moi. Plie mon cœur, plie ma volonté à ta volonté afin que Jésus soit glorifié, afin que Jésus soit magnifié. »
    Ma prière est la suivante :
    « Oh Dieu, veux-tu répandre ton Esprit, et pendant que tu le fais, qu’il y ait une grande conviction de péché.
    Qu’il y ait le courage de se repentir, et qu’il y ait le courage de se lever pour notre merveilleux Sauveur. »
    Cher ami, si vous écoutez ceci en ce moment, et que vous croyez en Jésus-Christ, mais que vous êtes tiède, et que vous avez perdu votre flamme, je veux vous encourager à vous repentir.
    Si vous devez vous mettre à genoux et dire : « Dieu, ravive en moi ce que j’avais au début », faites-le.
    Si vous avez abandonné votre premier amour, revenez à lui et pratiquez vos premières œuvres, comme le Seigneur l’a dit dans le livre de l’Apocalypse.
    J’ai entendu une fois l’histoire de deux hommes qui étaient assis près d’un feu, et l’un d’eux parlait de la façon dont sa relation avec Dieu s’était éteinte peu à peu.
    Il ne s’intéressait plus tellement à l’église.
    Il ne comprenait pas pourquoi.
    Sans dire un mot, son ami s’est approché du feu, en a retiré un charbon ardent et l’a posé sur le côté.
    Puis il s’est rassis.
    Ce charbon a rougeoyé quelques instants, puis il a fini par s’éteindre complètement.
    Le message était clair.
    Il s’était séparé d’autres croyants qui étaient en feu.
    Trouvez des gens qui sont en feu pour Jésus, rapprochez-vous d’eux et ravivez votre flamme, mon ami.

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