Comme se confier entièrement à Dieu
Dans ce message, vous verrez pourquoi Dieu veut que vous vous confiez à Lui de tout votre cœur, de toute votre âme et de toute votre pensée. Bayless Conley décrit en quoi cela constitue la clef pour une vie connectée à Dieu qui nous rend plus que vainqueurs même face aux attaques de l’ennemi.
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Bonjour ! J’espère que vous êtes prêts pour ce que je vous ai préparé.
La semaine dernière, ou la dernière fois, si vous étiez avec moi lors du message précédent,
vous avez vu que nous avons commencé une petite série sur les choses que Dieu veut que nous élevions.
La première chose dont nous avons parlé lors du message précédent, c’est que Dieu veut que nous élevions nos voix.
Il veut que nous élevions nos voix dans l’adoration et le chant. Nous avons lu plusieurs versets sur le sujet.
Il veut que nous élevions nos voix dans la prière. Quand les disciples étaient menacés, ils élevaient leurs voix vers Dieu, et ils priaient.
Troisièmement, Dieu veut que nous élevions nos voix pour témoigner.
Il veut que nous élevions notre voix pour évangéliser. Il veut que nous partagions l’Évangile avec d’autres.
En Romains 10, il est écrit : « Toute personne qui fera appel au nom du Seigneur sera sauvée.
Mais comment feront-ils appel en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment entendront-ils parler de lui, si personne ne l’annonce ? Et comment l’annoncera-t-on, si personne n’est envoyé ?
Comme il est écrit : ‘Qu’ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la paix, de ceux qui annoncent de bonnes nouvelles !' »
Les gens ne peuvent pas faire appel à Jésus s’ils n’entendent jamais parler de lui.
Vous allez dire : « C’est le travail du prédicateur. » Attendez un peu. Ce n’est pas que le travail du prédicateur. C’est le travail de tout croyant.
On ne peut pas s’attendre à ce que le monde se bouscule aux portes de nos églises. Nous devons apporter l’Évangile là où les gens en ont besoin.
Jésus a raconté une parabole où le roi dit : « Allez donc dans les carrefours, et invitez aux noces tous ceux que vous trouverez. »
Nous devons aller dans les carrefours.
D’ailleurs, si on y pense : il faut qu’une brebis soit en bonne santé pour produire une autre brebis. Seules les brebis en bonne santé donnent naissance à des brebis.
Bien sûr, le berger paît ses brebis, prend soin d’elles, les nourrit, les guide, s’assure qu’elles aient à boire.
Mais ce sont les brebis qui donnent naissance à d’autres brebis.
Si vous ne donnez pas naissance à d’autres brebis, votre vie spirituelle n’est pas en bonne santé.
Cela veut dire que chaque croyant a reçu l’appel d’aller dans le monde pour prêcher l’Évangile.
Prêcher, c’est partager, raconter votre vie et ce que Jésus a fait pour vous. C’est partager ce que la Bible dit au sujet du salut.
Il y a dans votre entourage des gens que personne n’atteindra, si vous ne le faites pas vous-même.
J’aime le récit du démoniaque de Gadara, duquel Jésus a chassé les démons. Il était guéri, dans son bon sens, habillé et assis aux pieds de Jésus.
Il voulait suivre Jésus, mais Jésus lui a dit : « Non, retourne chez tes amis. Retourne chez toi, vers ta famille, vers les tiens.
Retourne vers ceux que tu connais et raconte-leur tout ce que le Seigneur a fait pour toi, comment il a eu compassion de toi. »
Nous devons aller en premier vers notre famille pour leur dire ce que Jésus a fait pour nous.
Nous devons élever nos voix dans l’adoration et le chant. Nous devons élever nos voix dans la prière. Nous devons élever nos voix pour témoigner et évangéliser.
Dans sa Parole, la prochaine chose que Dieu nous dit d’élever… êtes-vous prêts ?
Vous dites oui de la tête ? Oui ? Je le vois.
Il veut que nous élevions notre âme vers lui.
Il veut que nous élevions notre âme. Dans un moment, je vais expliquer ce que cela signifie, mais j’aimerais lire quelques versets.
Je vais commencer au psaume 25. Je vais lire les versets 1 et 2. Puis je vais lire le psaume 143, versets 3-4 et verset 8.
Le psaume 25 aux versets 1 et 2 dit : « À toi, Éternel, j’élève mon âme. Mon Dieu, en toi j’ai mis ma confiance ; que je ne sois pas confus, que mes ennemis ne triomphent pas de moi. »
Le contexte, c’est que ses ennemis arrivent sur lui. C’est un psaume de David.
Les ennemis arrivent sur lui. Il est attaqué, d’une façon ou d’une autre.
Il se sent submergé spirituellement, que ce soit à cause d’attaques verbales ou d’un ennemi physique.
Il dit : « Que mes ennemis ne triomphent pas de moi. Mon Dieu, en toi j’ai mis ma confiance. Que je ne sois pas confus. À toi, Éternel, j’élève mon âme. »
Ce que David a fait concrètement, c’est élever son âme à Dieu.
Voici d’autres versets. Le verset 3 du psaume suivant que j’avais mentionné, le psaume 143:
« Car l’ennemi poursuit mon âme, il foule ma vie par terre ;
il me fait habiter dans des lieux ténébreux, comme ceux qui sont morts depuis longtemps. Et mon esprit est accablé en moi, mon cœur est désolé au-dedans de moi. »
Cela décrit certains de ceux qui m’écoutent en ce moment même. L’ennemi a poursuivi votre âme. Il a foulé votre vie par terre.
Vous habitez dans les ténèbres. Vous vous sentez morts à l’intérieur.
Il dit : « Et mon esprit est accablé en moi, mon cœur est désolé au-dedans de moi. »
Le diable ne peut pas s’attaquer directement à votre esprit, mais il peut s’attaquer à votre âme et à vos pensées. Nous allons expliquer ce que cela signifie.
Il essaie de poursuivre et opprimer l’âme d’une personne pour que son esprit soit accablé.
Mes amis, votre esprit, votre cœur, c’est du cœur que jaillissent les soucis de la vie.
Le livre des Proverbes l’affirme. Le mot « soucis » signifie littéralement les limites ou les frontières.
Les limites dans lesquelles nous vivons, l’étendue de ce que nous vivons avec Dieu, découlent de notre relation intérieure avec Dieu.
Cela découle de ce que nous avons reçu de Dieu et de qui nous sommes à l’intérieur.
Du cœur de l’homme jaillissent les soucis, ou les limites de sa vie. Ce qu’il expérimente dans la vie dépend de ce qui se passe dans son cœur.
Si votre cœur est accablé… mes amis, la foi vient du cœur.
Pierre a parlé de la parure intérieure et cachée du cœur.
La Bible parle d’avoir un esprit de foi. Votre esprit reflète ce qui est dans votre cœur.
Si votre cœur est accablé, la foi ne va pas opérer.
Il continue… « Car l’ennemi poursuit mon âme, mon esprit est accablé, mon cœur est désolé… »
Puis nous arrivons au verset 8 qui dit : « Fais-moi entendre dès le matin ta bonté, car en toi [Dieu] j’ai mis ma confiance ;
fais-moi connaître le chemin où j’ai à marcher, car c’est à toi que j’élève mon âme. »
Quand le psalmiste, David, se sentait accablé, quand ses ennemis essayaient de triompher de lui, quand sa vie était foulée par terre,
quand il se sentait habiter par les ténèbres, il a dit : Dieu, « c’est à toi que j’élève mon âme. »
Cela veut dire élever sa vie vers Dieu. Bien sûr, nous le comprenons.
Parfois, comme nous pouvons le voir dans les Écritures, le mot « âme » représente la totalité de notre vie, ce qui est bien le cas ici.
Mais notre âme, comme nous l’apprenons dans les Écritures, surtout dans le Nouveau Testament, comprend les pensées, la volonté et les émotions.
À la base, c’est ce qui constitue l’âme : les pensées, la volonté et les émotions.
Lorsque David a dit : « J’élève mon âme à toi », il dit : « Je vais te présenter mes pensées et les élever vers toi.
Dieu, j’accueille ta Parole et tes voies, et je ne vais pas m’appuyer sur ma propre intelligence. »
La Bible dit : « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur et ne t’appuie pas sur ton intelligence ! »
Parfois, il nous suffit d’élever nos pensées en disant : « Dieu, tes pensées ne sont pas mes pensées. »
Comme le disait Ésaïe : « Mes voies ne sont pas vos voies. Mes voies sont bien au-dessus de vos voies, mes pensées bien au-dessus de vos pensées. »
J’accepte cela, et je ne vais pas m’appuyer sur mon intelligence. Je reçois ta Parole comme autorité suprême.
Je soumets mes pensées – même quand je ne comprends pas – à l’autorité de ta Parole.
Je vais élever mon âme à toi.
Même si les plus grands philosophes et savants du monde disent : « Ce n’est pas vrai. Ce que la Bible dit n’a pas d’importance. Voici la vérité… »
Non, la Parole de Dieu est la vérité. Que vous le croyiez ou non, tout sera révélé. « Que Dieu soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur. »
La Parole du Créateur doit être notre autorité suprême, et je vais lui soumettre mon intelligence.
Si Dieu me dit : « Donnez et on vous donnera : on versera dans le pan de votre vêtement une bonne mesure, tassée, secouée et qui déborde », je vais le croire.
Par ailleurs, le contexte de ce verset est le fait de pardonner et montrer de l’amour.
Cela peut bien sûr s’appliquer à d’autres choses.
Mais, mon homme naturel pense : « Non, je ne vais pas donner. Si je donne, j’en aurai moins. »
Mais Dieu dit : « Non, cela te sera rendu au centuple. »
Si Dieu dit d’honorer le Seigneur avec les prémices de tous mes revenus, et qu’alors mes greniers seront abondamment remplis, mes cuves déborderont de vin nouveau et il m’en donnera encore plus…
Mon homme naturel va penser : « Non, si je donne les prémices, je ne sais pas comment je vais terminer le mois.
Quand j’aurai payé toutes mes factures, réglé mes frais, et fais ce que je veux faire, s’il reste quelque chose, je peux le donner à Dieu. »
Mais Dieu dit : « Non, honore-moi avec les prémices de tes revenus et je veillerai à ce que tu sois béni. »
Je ne comprends pas. Il semble que si je donne ce que j’ai, même si je le donne à l’église, il m’en restera moins.
Dieu, je vais te faire confiance.
La Bible dit de vaincre le mal par le bien.
Mon homme naturel va penser : « Non, je vais me venger. C’est le moment de faire payer. »
« Mais Dieu dit de vaincre le mal par le bien, et à travers tout cela, j’élève mon âme à toi. Je vais élever mes pensées et les soumettre à ta Parole. »
Nous pourrions aborder beaucoup de domaines différents, mais poursuivons.
Il est aussi parlé de notre volonté.
Quand le psalmiste dit : « Éternel, j’élève mon âme à toi. Je veux que ma volonté soit ta volonté.
Je ne veux pas suivre ma propre voie ou faire ce que je veux. Montre-moi ton plan et aide mes pieds à suivre le chemin que tu m’as tracé. »
C’est ça, élever son âme à Dieu :
« Dieu, je te soumets ma vie. Ce n’est peut-être pas la direction dans laquelle je veux aller, mais que ta volonté soit faite, pas la mienne.
J’élève mon âme à toi.
Dieu, avant la fondation du monde, tu as tracé des chemins pour que j’y marche. Je suis ton poème. »
Comme l’apôtre Paul l’a dit aux Éphésiens : Avant la fondation du monde, Dieu a préparé d’avance « des œuvres bonnes… » C’est ce que je veux faire.
« Dieu, je ne veux pas faire les choix dans ma vie, en disant : voici ce que je veux faire. Je vais faire ça, ça, et ça. Voilà Dieu, bénis tout ça. »
Non, je vais me confier à Dieu en disant : « Dieu, là où tu veux que je sois, ce que tu veux que je fasse dans ma vie t’appartient. Ma volonté t’appartient. Que ma volonté soit engloutie par ta volonté. »
Mes amis, Jésus est mon Seigneur et Sauveur, Mais… je suis son esclave.
« Seigneur, tu dis : ‘Va’, et j’irai. Tu dis : ‘Parle’, et je parlerai. Tu dis : ‘Donne’, et je donnerai.
Que ta volonté soit faite, et non la mienne. » C’est ça, élever notre âme à lui.
Élever notre âme à Dieu comprend aussi nos émotions.
« J’élève mes émotions vers toi, Seigneur. Je viens à toi avec mes joies… Je vais venir à toi avec mes déceptions.
Je viens à toi avec ce qui me rend triste. Je vais venir à toi, Seigneur, avec ce qui me rend heureux.
Je vais élever mes réussites aussi bien que mes blessures vers celui qui a pour moi un amour inconditionnel et éternel.
En bref, Seigneur, je te donne tout.
Je ne vais pas juste te solliciter quand j’ai des problèmes et disparaître quand l’orage s’est calmé.
Tu es plus que celui qui me sauve des difficultés et dangers du temps présent.
Tu es Dieu, et tu mérites la ferveur absolue de mon âme.
Je te donne tout ! »
Mes amis, voici un petit secret : la vie avec Jésus ne fonctionne pas autrement.
Il veut tout avoir.
Mais en retour, il nous donne tout.
Nous devons élever notre âme à Dieu, pas seulement dans nos prières quand ça ne va pas, mais les élever en tout temps.
Nous devons lui soumettre notre vie dans sa totalité.
J’en arrive à la troisième chose que les Écritures nous demandent d’élever à Dieu, et il s’agit de nos mains.
Nous devons élever nos mains à Dieu.
Mes amis, ce n’est pas juste une habitude des pentecôtistes. C’est une habitude biblique des disciples de Christ.
Il y a trois moments essentiels où la Bible parle d’élever nos mains vers Dieu.
Tout d’abord, nous devons élever les mains vers lui dans la louange. Lisons ensemble le psaume 63, verset 4.
Par ailleurs, je ne sais pas si vous le saviez ou non, mais le livre des Psaumes était le recueil de chants de l’Église primitive.
Pensez-y : l’Église juive, tous les nouveaux croyants, tous les Juifs qui avaient donné leur vie à Jésus.
Leur adoration, leur recueil de chants, venait du livre des Psaumes, et ils le comprenaient.
En fait, il y a sept termes hébreux différents traduits par « louange », du moins dans la Bible anglaise.
Chacun de ces termes a une connotation un peu différente, et ils comprenaient chacun d’entre eux.
Certains termes, quand ils les utilisaient, signifiaient qu’il y avait une action en plus de la louange verbale, ou évoquaient une attitude du cœur, et les Juifs comprenaient tout cela.
Lisons donc le Psaume 63, en commençant au verset 4 :
« Car ta bonté vaut mieux que la vie. Mes lèvres célèbrent tes louanges.
Ainsi je te bénirai toute ma vie, je lèverai mes mains en faisant appel à toi. »
Je loue Dieu. Je bénis Dieu. Je vais élever les mains en ton nom dans un acte d’adoration.
Le psalmiste dit: « je lèverai mes mains. » J’ai mentionné sept termes différents en hébreu traduits par « louange ».
L’un des termes hébreux les plus courants traduits par « louange » dans tout le livre des Psaumes, dans toute la Bible, et dans tout l’Ancien Testament, c’est le terme hébreu « yadah ».
C’est en fait un mot composé en hébreu. Le premier mot, c’est : yad. C’est le terme hébreu pour: « main ».
Le second : a-h, est une forme abrégée de « Yahweh, Jéhovah ». Littéralement, cela signifie : « les mains vers Dieu ».
Quand ils disaient: « loué soit Dieu », c’était le terme « yadah ». Ils louaient Dieu, et élevaient les mains vers Dieu dans l’adoration et la louange.
C’était une preuve d’adoration, et c’était une preuve de gratitude.
Le psaume 134 verset 2 dit : « Levez vos mains vers le sanctuaire et bénissez l’Éternel ! »
Mes amis, c’est parfaitement acceptable et parfaitement biblique de lever nos mains dans l’église.
J’élèverai mes mains dans le sanctuaire en signe de soumission à Dieu, en signe d’adoration à Dieu, en signe de gratitude envers Dieu.
J’élève mes mains dans le sanctuaire.
Lamentations 3:41 dit : « Élevons notre cœur, tout comme nos mains, vers le Dieu qui est au ciel. »
Certains diront : « J’élève mon cœur vers Dieu », mais la Bible dit : « Élevons notre cœur, tout comme nos mains, vers le Dieu qui est au ciel. »
Certains d’entre vous ne l’ont jamais fait. Vous devez le faire.
Voici le problème : certains sont beaucoup plus préoccupés par eux-mêmes que par Dieu.
Ils pensent : « Je ne vais pas lever les mains. Tout le monde me regarde. » Mais non ! Et même si…?
Vous ne le faites pas pour donner un spectacle. Vous le faites pour adorer Dieu, et c’est ce que les Écritures demandent.
Nous devons élever nos mains pour adorer et louer Dieu, et tant pis si quelqu’un nous regarde.
Ce que je fais, c’est entre Dieu et moi. Je suis désolé si ça ne vous plaît pas, mais je vais le faire parce que la Bible le montre en modèle. Elle ordonne de le faire dans l’adoration.
La seconde raison pour laquelle on nous demande de lever nos mains, d’élever nos mains à Dieu, c’est en signe d’adhésion à sa Parole.
Nous montrons notre accord.
Psaumes 119, verset 48 : « Je tends les mains vers tes commandements que j’aime, et je veux méditer tes prescriptions. »
Cela montre que vous êtes d’accord et que vous acceptez. « Je lève les mains en accord avec ta Parole. »
C’est un signe extérieur pour exprimer l’attitude intérieure du cœur. « Je tends les mains vers tes commandements. » Oui, Seigneur. Oui, Seigneur.
La troisième raison de lever nos mains, c’est pour prier.
Dans le Nouveau Testament, en 1 Timothée 2:8, l’apôtre Paul écrit sous l’inspiration du Saint-Esprit. C’est une Parole que l’Esprit vous adresse, une parole de l’Esprit à chaque croyant :
Il dit : « Je veux donc que les hommes prient en tout lieu en élevant des mains pures, sans colère ni arrière-pensées. »
Nous devons lever les mains pour prier. « Je veux donc [je désire] que les hommes prient en tout lieu en élevant des mains pures, sans colère ni arrière-pensées. »
C’est donc une preuve de foi, quand je prie sans arrière-pensées, de lever les mains pour le montrer :
« Dieu, je te prie, et je sais que tu m’entends. Je me soumets à toi. Je dépends de toi. Je me confie en toi. »
Nous mobilisons ainsi toutes nos ressources, notre esprit, notre âme et notre corps, pour Dieu.
Vous qui m’écoutez en ce moment, assis sur votre divan, cela ne vous ferait pas de mal de lever les mains vers Dieu et de le remercier.
Je sais que certains d’entre vous n’ont jamais fait cela de leur vie. Vous devez le faire.
L’avez-vous fait? Levez les mains. Adorez Dieu.
Une autre chose que nous devons lever vers Dieu, et je ne sais pas si nous arriverons jusqu’à la fin, mais nous devons lever nos yeux vers Dieu.
La Bible dit que nous devons lever nos yeux. Levez les yeux. Pourquoi Dieu nous dit-il de lever les yeux ?
Lever les yeux pour regarder quoi ? Plusieurs choses.
D’abord, il veut que nous levions les yeux pour regarder la moisson.
Je vais vous lire Jean 4:34 à 36. C’est l’histoire où… versets 35 et 36…Jésus se rend au puits de Sychar.
La femme samaritaine arrive, celle qui avait eu 5 maris. Elle vit à présent avec un homme qui n’est pas son mari.
C’est comme si Jésus avait lu son courrier. Il lui dit ce qui se passe dans sa vie.
Elle cherchait Dieu. On peut le voir clairement dans les mots qu’elle emploie et ce qu’elle dit à Jésus dans leur conversation.
Elle est persuadée qu’il est le Messie. Elle laisse là sa cruche et court en ville pour parler de Jésus à tout le monde.
Elle dit : « Venez voir un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. Pourrait-il être le Messie ? »
Toute la ville de Samarie… Par ailleurs, Samarie était un lieu que les Juifs évitaient. Ils contournaient la Samarie.
C’était là que… les tribus du nord s’étaient mésalliées avec les habitants païens du pays.
Quand les gens étaient revenus de captivité en Assyrie, ils se sont mésalliés avec les gens du pays. Les Juifs de sang pur les considéraient comme des métis.
Il y avait beaucoup d’animosité entre eux, et ils les méprisaient. Mais Jésus est allé vers cette femme samaritaine.
Et… les Juifs considéraient ces gens comme des moins que rien, mais pas Jésus.
Donc, toute la ville arrive pour voir Jésus et bien sûr, Jésus passe quelques jours avec eux.
Ils disent à la femme : « Ce n’est pas seulement à cause de ce que tu nous as dit. Nous l’avons nous-mêmes entendu. Nous croyons qu’il est le Christ, le Fils de Dieu. »
Alors, pratiquement toute la ville est convertie grâce au témoignage de cette femme.
Mais comme tout le monde sort après son arrivée, rongés par la curiosité… ils sortent… C’est une immense foule de gens qui arrive près du puits.
Pendant ce temps, les disciples sont de retour. Ils étaient allés en ville acheter de la nourriture, et les voilà de retour. Jésus était resté seul au puits.
En regardant la mer d’humanité qui vient vers lui, voici ce Jésus dit à ses disciples :
« Ne dites-vous pas qu’il y a encore quatre mois jusqu’à la moisson ?
Eh bien, je vous le dis, levez les yeux et regardez les champs : ils sont déjà blancs pour la moisson.
Celui qui moissonne reçoit un salaire et amasse du fruit pour la vie éternelle, afin que celui qui sème et celui qui moissonne se réjouissent ensemble.
En effet, en cela cette parole est vraie : ‘L’un sème et l’autre moissonne.’
Je vous ai envoyés récolter une moisson qui ne vous a pas demandé de travail ; d’autres ont travaillé et vous êtes entrés dans leur travail. »
C’est vrai, dans ce cas-là, la femme était déjà allée et avait répandu la semence. À présent, ils vont pouvoir entrer dans son travail.
Mais il a dû y avoir des générations de gens qui ont prié dans le passé et qui ont répandu la Parole dans le passé.
Voici où je veux en venir : Cette mer d’humanité arrive, et Jésus dit : « Levez les yeux. »
Les gens disent : « Cela va prendre des mois. La moisson n’est pas encore là. »
Certains disent tout le temps : « Pour sûr, nous croyons que des gens vont vouloir Jésus, et qu’ils vont entrer dans le Royaume. »
Je leur dis : « Levez les yeux ». Les champs sont déjà blancs pour la moisson.
Certains marchent tous les jours auprès du grain mûr. Les champs sont prêts pour la moisson au travail, là où ils pratiquent du sport, dans leur quartier, et il y a des gens qui sont mûrs et prêts pour entendre l’Évangile, tout autour d’eux.
Mais ils semblent ne pas s’en rendre compte. Dans de nombreux cas, la semence a déjà été répandue.
La pluie du Saint-Esprit est déjà venue, et il est temps de manier la faucille. Les gens sont ouverts. Ils sont affamés, et ils sont en recherche.
Il y a des gens dans votre entourage et dans le mien qui veulent entendre l’Évangile.
Un ami m’a raconté l’autre jour l’histoire d’un homme, et j’avais déjà parlé à cette personne auparavant.
C’était un musicien très connu aux États-Unis. Il avait une chanson à succès que les gens écoutent encore aujourd’hui. C’était, je crois, en 1967, un chanteur de rock renommé.
Il venait de donner un grand concert, et des chrétiens ont essayé d’entrer pour lui rendre témoignage, mais la sécurité les en a empêchés.
Alors ils ont crié en disant : « Jésus t’aime. » Il a répondu : « Ouais, ouais, c’est ça », puis s’en est allé.
Deux semaines plus tard… et cet homme était allé prêcher dans l’église de mon ami ; il était devenu chrétien.
Il était à une soirée deux semaines plus tard, avec plusieurs acteurs et musiciens célèbres.
Il n’arrêtait pas de penser à ce que ces jeunes avaient crié : « Jésus t’aime. » Il s’est rendu compte de combien sa vie était vide.
Il y avait des drogues, de magnifiques filles à moitié nues partout dans la maison, la musique à fond, les gens fumaient de l’herbe, il y avait une montagne de cocaïne sur la table, mais il se sentait vide à l’intérieur.
Puis, soudain, à la radio ou sur ce qui était en train de jouer, passe un chant de Simon et Garfunkel :
« À vous, Mme Robinson, Jésus vous aime plus que vous ne le saurez jamais ».
Ce sont les paroles de la chanson. Et il a entendu que Jésus aime plus qu’on ne le saura jamais.
Dieu a utilisé le chant de Simon et Garfunkel dans sa vie.
Il a complètement fondu en larmes, juste là, assis sur le divan, et au milieu de toutes les absurdités qui se passaient autour de lui, il a donné son cœur à Jésus.
Il était mûr, et quelqu’un s’est efforcé de faire quelque chose au sujet de cette moisson.
Il a été un ministre de l’Évangile pendant de nombreuses années, et une grande bénédiction dans ma vie, indirectement, car je lui ai parlé à une occasion.
Il y a autour de vous quelqu’un qui a besoin de savoir : « Jésus t’aime. » Si vous invoquez le nom du Seigneur, vous serez sauvé. -

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