Combler le vide intérieur

Les Hommes sont généralement confrontés à un vide intérieur qu’ils veulent combler par le boulot, par les relations amoureuses et même dans leur poursuite du plaisir. Mais ils le font en vain, car le vide demeure. Telle était la condition de la femme samaritaine qui rencontra Jésus au puits. Cette rencontre bouleversa sa vie.

  • Bonjour, mon ami. Je vous souhaite la bienvenue.
    Ici, aux États-Unis, nous célébrons aujourd’hui la fête des Mères.
    Un petit fait intéressant : la fête des Mères aux États-Unis a vu le jour dans l’église de mon arrière-grand-père à Grafton, en Virginie-Occidentale.
    J’ai appris cela bien après être devenu chrétien.
    D’ailleurs, je ne savais pas qu’il y avait des chrétiens dans ma famille, dans la lignée de mes ancêtres.
    Nous allons parler de l’histoire d’une femme qui est venue au puits et qui a eu une rencontre merveilleuse avec Jésus.
    Vous ne voudrez pas en manquer une seule minute.
    Bonjour, je m’appelle Bayless Conley.
    Dans la vie, nous sommes tous confrontés à l’incertitude.
    Qu’il s’agisse de problèmes financiers, de difficultés relationnelles, d’une crise de santé ou de la recherche d’un but,
    une chose est sûre : Dieu vous voit. Il vous aime.
    Et quelle que soit la situation à laquelle vous êtes confronté, il a les réponses.
    Nous allons nous pencher sur l’histoire d’une femme, qui nous est racontée au chapitre 4 de l’Évangile de Jean.
    C’est pertinent en ce jour de la fête des Mères.
    Tout au long de l’histoire, vous constaterez que nous passons de quelque chose de très naturel à quelque chose de surnaturel.
    L’histoire commence en Jean 4:1-3, où il est écrit :
    « Quand donc le Seigneur connut que les pharisiens avaient entendu dire : Jésus fait et baptise plus de disciples que Jean (toutefois Jésus lui-même ne baptisait pas, mais ses disciples), il quitta la Judée, et s’en alla encore en Galilée. »
    Le début de la phrase contient le mot ‘donc’.
    Comme vous le savez peut-être, chaque fois que vous trouvez, dans la Bible, le mot ‘donc’, il est très important de savoir à quoi il se rapporte.
    Ce ‘donc’ renvoie au troisième chapitre de Jean, où les pharisiens étaient très inquiets par le nombre de personnes qui venaient à Jésus pour être baptisées.
    Ils se sont même exclamés au troisième chapitre : « Tous viennent à lui ! »
    Nous savons qu’ils étaient rongés par la jalousie et que, même à ce stade du ministère de Jésus, ils lui auraient fait beaucoup de mal s’ils en avaient eu l’occasion.
    Jésus fait preuve d’un bon sens tout à fait naturel.
    Il s’en va.
    Il ne se lève pas en disant : « Les anges me protégeront de cette persécution. »
    Non, Jésus s’en va, et c’est exactement ce qu’il a enseigné à ses disciples en Matthieu 10:23a :
    « Quand on vous persécutera dans une ville, fuyez dans une autre. »
    Nous devons éviter la persécution, sauf si… Tout le monde dit « sauf si ».
    Nous devons nous efforcer d’éviter la persécution, sauf si :
    A) cela nous amène à violenter notre conscience.
    B) cela nous amène à être infidèles à l’Évangile.
    C) cela nous amène à pécher d’une quelconque manière.
    Nous devons donc éviter la persécution.
    Faites comme Jésus : évitez-la et partez, sauf si… cela m’amène à violenter ma conscience, à pécher ou à être infidèle à l’Évangile.
    Dans ces cas-là, la persécution est inévitable.
    Lorsqu’elle est inévitable, Dieu réserve beaucoup de grâce à ses enfants, et il est prêt à nous l’offrir.
    Il nous fortifiera, nous donnera de la sagesse, nous aidera à la traverser et à faire ce que nous devons faire.
    Jésus se rend donc en Galilée, où ils avaient des amis.
    Alors qu’ils sont en route en direction de la Galilée, Jésus ressent soudain un signe de la part de l’Esprit saint.
    Nous lisons en Jean 4:4 :
    « Comme il devait traverser la Samarie […] »
    En fait, d’un point de vue géographique, il ne devait pas absolument passer par la Samarie.
    En effet, pour se rendre de Judée en Galilée, tous les Juifs de bonne réputation évitaient de passer par la Samarie.
    Ils traversaient le Jourdain – ce qui ajoutait généralement au moins deux jours à leur voyage – pour éviter toute interaction avec les Samaritains.
    Ils contournaient la région de la Samarie afin d’entrer en Galilée plus haut.
    Ils évitaient les Samaritains autant que possible, parce qu’ils les considéraient comme un groupe de personnes inférieures et corrompues sur le plan religieux.
    Lorsque les Assyriens ont conquis cette région d’Israël plusieurs siècles auparavant, ils ont déplacé tous les habitants et les ont emmenés en captivité.
    Ils ont remplacé tous les gens qu’ils avaient emmenés par d’autres nations conquises, des gens d’autres nations qu’ils avaient conquises, et ils les ont installés sur la terre d’Israël.
    Les Israélites qui sont restés en Israël se sont mariés avec ces peuples étrangers.
    Ce sont là les Samaritains.
    C’étaient des gens qui s’étaient mariés avec d’autres cultures et d’autres races.
    Les Juifs purs les méprisaient.
    C’est intéressant, parce que les Samaritains croyaient bel et bien au Dieu d’Abraham.
    Ils croyaient en la loi de Moïse et, fait intéressant, ils croyaient en la venue du Messie, mais ils rejetaient complètement tous les écrits des prophètes et tous les Psaumes.
    Ils s’étaient en quelque sorte privés eux-mêmes des moyens de mieux connaître Dieu.
    Mais Jésus est poussé à passer par la Samarie.
    Jean 4:5-8 :
    « Il arriva dans une ville de Samarie appelée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à son fils Joseph. Là se trouvait le puits de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C’était environ midi.
    Une femme de Samarie vint puiser de l’eau. Jésus lui dit : ‘Donne-moi à boire.’ En effet, ses disciples étaient allés à la ville pour acheter de quoi manger. »
    Puisque Jésus suivait l’impression que lui donnait l’Esprit, dès qu’il a vu cette femme de Samarie, il a compris ce que le Père préparait.
    Certains diront : « Non, non, Jésus savait depuis le début. Il est le Fils de Dieu. Il savait ce que Dieu préparait avant même d’y aller. »
    Je ne suis pas d’accord avec vous.
    Certes, Jésus était le Fils de Dieu : il est 100% Dieu, mais il est 100% homme.
    Par son propre choix, il s’est limité lorsqu’il a pris la forme d’un homme.
    Il a vécu comme un homme oint par l’Esprit, et il devait dépendre de l’Esprit et rechercher la direction du Saint-Esprit.
    Je sais qu’il est Dieu à 100%, et Dieu est omnipotent, n’est-ce pas ?
    Jésus n’opère pas dans l’omnipotence dans ce cas-ci, car il était fatigué du voyage, et il s’est assis au bord du puits parce qu’il était fatigué.
    Mon ami, l’omnipotence ne se fatigue pas.
    Il est donc évident qu’il n’opère pas ici dans un état d’omnipotence, de toute-puissance, et il n’opère pas non plus dans l’omniscience.
    Il est conduit par l’Esprit, et il a le sentiment qu’il doit passer par la Samarie.
    Tout à coup, les choses deviennent claires.
    Écoutez ce passage de Philippiens 2:6-7, qui parle de Christ :
    « Lui qui est de condition divine, il n’a pas regardé son égalité avec Dieu comme un butin à préserver, mais il s’est dépouillé lui-même en prenant une condition de serviteur, en devenant semblable aux êtres humains. Reconnu comme un simple homme. »
    D’autres traductions disent qu’il s’est anéanti lui-même de ses privilèges légitimes, il s’est vidé de lui-même.
    Hébreux 4:15 dit : « En effet, nous n’avons pas un grand-prêtre incapable de compatir à nos faiblesses ; au contraire, il a été tenté en tout point comme nous, mais sans commettre de péché. »
    Il peut compatir parce qu’il s’est complètement identifié à nous.
    Les Écritures disent que Jésus a été tenté en tout point comme nous.
    Être tenté n’est pas un péché, mais céder à la tentation est un péché.
    Il n’a jamais cédé.
    Vous ne pouvez donc jamais dire : « Dieu, tu ne comprends pas. Qu’est-ce que tu en sais ? »
    Il sait. Il sait par expérience.
    Il vient donc au puits et rencontre celle avec qui il a un rendez-vous divin.
    Et soudain, il comprend.
    La Bible mentionne que Dieu nous parle par un murmure doux et léger.
    La Bible affirme que l’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu.
    Il y a un témoignage intérieur, une impression intérieure parfois.
    Je pense que c’est parfois comme une bouffée de parfum dans la brise : c’est là, puis ça s’en va.
    Plus vous priez, plus vous vous attendez à Dieu et plus vous espérez en lui, plus vous y serez sensible.
    Dieu guide ses enfants, mais nous faisons tellement de bruit tout le temps.
    Notre radio est toujours allumée, nous sommes toujours sur notre téléphone, nous sommes toujours occupés, nous sommes déconnectés de notre propre esprit.
    C’est avec notre esprit que Dieu parle.
    Je me souviens que lorsque nos jumelles, Rebecca et Spencer, étaient petites, vers quatre ou cinq ans, je leur ai promis de les emmener au centre commercial pour aller dans un magasin en particulier.
    Nous entrons dans le centre commercial, nous marchons et je tiens Rebecca d’une main, et Spencer de l’autre.
    J’ai soudain ressenti quelque chose en moi.
    Ce n’était pas grand-chose, mais j’ai dit : « Les enfants, attendez. Donnez-moi vos mains, allons par là. »
    – Papa, ce n’est pas par là que nous devons aller. – Je sais, mais faites avec.
    Je sentais que je devais marcher dans l’autre sens.
    C’était étrange, et je me suis demandé si c’était Dieu.
    Alors que nous marchions, elles me disaient : « Papa, le magasin est par là. »
    Nous marchions, et tout d’un coup, j’ai entendu « Bayless ».
    J’ai regardé en direction d’un café, où il y avait des tables à l’extérieur.
    Le pasteur Ed Smith était assis tout seul à une table.
    Il nous invite à nous asseoir, nous nous asseyons et je présente Rebecca et Spencer au pasteur Ed.
    Il me dit : « J’étais en train de prier, et j’ai vraiment l’impression que le Saint-Esprit m’a mis à cœur que notre église, Zoe (c’est le nom de cette église) est censée être impliquée dans le ministère et le travail missionnaire quelque part en Afrique, mais je n’ai pas un seul contact sur le continent africain. »
    Il m’a demandé si je pouvais l’aider.
    J’ai répondu : « Ed, il se trouve qu’en ce moment même, aujourd’hui, un pasteur nigérian loge chez moi.
    Il a une très grande église à Onitsha, au Nigeria.
    Il a créé un réseau à travers lequel il possède 200 autres églises, et je vais faire en sorte que toi et mon ami Paul, le pasteur nigérian, puissiez vous rencontrer. »
    Nous avons organisé cela, ils se sont rencontrés, et cela a permis au pasteur Ed et à son église d’entamer un ministère fructueux.
    À un moment donné, j’ai ressenti un besoin.
    Cela peut paraître fou, mais j’ai ressenti le besoin d’aller dans une certaine direction.
    Une fois arrivé, j’ai été en mesure de comprendre ce que Dieu était en train de faire.
    De la même manière, Jésus a ressenti le besoin de passer par la Samarie.
    En arrivant, il réalise soudain qu’il s’agit en fait d’un rendez-vous divin.
    Jésus continue à rompre avec la tradition, il continue à briser les barrières culturelles et les normes sociales.
    Il a parlé avec une femme seule, et en plus, c’était une femme de Samarie.
    Aucun homme juif digne de ce nom n’aurait fait cela, mais Jésus l’a fait.
    Jean 4:9-15 :
    « La femme samaritaine lui dit donc : ‘Comment toi qui es Juif, me demandes-tu à boire à moi qui suis une femme samaritaine ?’ (Car les Juifs n’ont point de relations avec les Samaritains.)
    Jésus répondit et lui dit : ‘Si tu connaissais le don de Dieu, et qui est celui qui te dit : ‘Donne-moi à boire’, toi, tu lui aurais demandé, et il t’aurait donné de l’eau vive.’
    La femme lui dit : ‘Seigneur, tu n’as rien pour puiser, et le puits est profond ; d’où as-tu donc cette eau vive ? Es-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné le puits ; et lui-même en a bu, et ses fils, et son bétail ?’
    Jésus répondit et lui dit : ‘Quiconque boit de cette eau-ci aura de nouveau soif ; mais celui qui boira de l’eau que je lui donnerai, moi, n’aura plus soif à jamais ; mais l’eau que je lui donnerai, sera en lui une fontaine d’eau jaillissant en vie éternelle.’
    La femme lui dit : ‘Seigneur, donne-moi cette eau, afin que je n’aie pas soif et que je ne vienne pas ici pour puiser.' »
    C’est un véritable coup monté.
    Elle ne sait pas encore où il veut en venir, mais il a son attention.
    Jésus profite pleinement des circonstances et du cadre pour lui parler du salut, qui est la seule chose qui puisse étancher et satisfaire sa soif profonde.
    Il lui dit : « Si tu bois cette eau, tu auras encore soif. Elle ne satisfera jamais le besoin intérieur profond que tu as. Mais si tu bois les eaux du salut, tu n’auras plus jamais soif. »
    L’expression ‘eau vive’ que Jésus a utilisée par analogie pour parler du salut, il l’appelle le don de Dieu.
    C’est-à-dire qu’il ne se mérite pas. Il ne peut être mérité.
    Il doit être reçu par la foi.
    Il ne s’achète pas, c’est un don.
    Ésaïe 55:1-2a dit :
    « Vous tous qui avez soif, venez vers l’eau, même celui qui n’a pas d’argent ! Venez, achetez et mangez, venez, achetez du vin et du lait sans argent, sans rien payer ! Pourquoi dépensez-vous de l’argent pour ce qui ne nourrit pas ? Pourquoi travaillez-vous pour ce qui ne rassasie pas ? »
    En d’autres termes, vous dépensez vos ressources, vos ressources internes, pour quelque chose qui ne vous satisfera jamais.
    Cela ne répondra jamais à votre besoin intérieur profond.
    Tant de personnes courent continuellement après des choses qu’elles pensent pouvoir satisfaire et espèrent combler leur besoin intérieur profond, mais cela ne fonctionne jamais.
    Mon ami, seul Christ peut étancher votre soif spirituelle.
    Rien d’autre ne peut y parvenir.
    Les drogues et l’alcool n’y parviendront pas.
    Certains disent : « Je ne comprends pas comment quelqu’un peut se droguer à ce point ou boire autant. »
    Bien souvent, ils essaient simplement d’oublier ou de se « soigner » parce qu’il y a une pièce manquante au puzzle.
    Il y a un vide intérieur douloureux qu’ils ne savent pas comment combler.
    Cette femme a essayé de satisfaire sa soif de relation avec Dieu avec quelque chose d’autre, et Jésus est sur le point de l’exposer.
    Nous lisons les versets 16 à 18 :
    « Jésus lui dit : ‘Va, appelle ton mari, et viens ici.’ La femme répondit et dit : ‘Je n’ai pas de mari.’ Jésus lui dit : ‘Tu as bien dit : ‘Je n’ai pas de mari ’ ; car tu as eu cinq maris, et celui que tu as maintenant n’est pas ton mari ; en cela tu as dit vrai.' »
    Elle a essayé de combler le vide intérieur de son cœur en courant d’un homme à l’autre, après l’autre, après l’autre.
    Je suis sûr qu’elle se disait à chaque fois : « Peut-être que celui-là sera le bon. Je pense que tout ira bien avec celui-là. »
    Elle est satisfaite pendant un certain temps, mais à nouveau, cette soif intérieure ressurgit.
    Finalement, elle abandonne toute prétention et dit : « Je ne vais même plus essayer le mariage. De toute façon, ça ne dure jamais. »
    C’était une femme abîmée.
    Elle était ostracisée. C’était une paria.
    C’est pourquoi elle était là.
    Le passage mentionne que cet événement se déroule à midi : le moment le plus chaud de la journée.
    Elle est seule, alors que les femmes n’allaient jamais seules au puits car c’était dangereux.
    Elles y allaient toujours en groupe, et elles y allaient tôt le matin, quand il faisait frais.
    Elle s’y rend seule pendant la période chaude de la journée, pourquoi ? Parce qu’aucune des autres femmes ne voulait avoir affaire à elle.
    Parce qu’elles savaient ce qu’elle était.
    Elle était ostracisée. Elle était rejetée par tous les autres.
    Nous poursuivons notre lecture à partir de ce point.
    Versets 19 à 26 :
    « La femme lui dit : Seigneur, je vois que tu es un prophète. Nos pères ont adoré sur cette montagne-ci, et vous, vous dites qu’à Jérusalem est le lieu où il faut adorer.
    Jésus lui dit : Femme, crois-moi : l’heure vient que vous n’adorerez le Père, ni sur cette montagne, ni à Jérusalem. Vous, vous adorez, vous ne savez quoi  ; nous, nous savons ce que nous adorons  ; car le salut vient des Juifs. »
    Remarquez qu’il redirige la conversation vers le salut et la vie éternelle.
    « Mais l’heure vient, et elle est déjà là, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité. En effet, ce sont là les adorateurs que recherche le Père. Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité.
    La femme lui dit : Je sais que le Messie qui est appelé le Christ, vient ; quand celui-là sera venu, il nous fera connaître toutes choses.
    Jésus lui dit : Je le suis, moi qui te parle. »
    Jésus essaie de l’aider et, en fin de compte, de la sauver.
    Il s’attaque donc au cœur de son problème.
    Il va droit à la chose qu’elle a utilisée pour remplacer une relation avec Dieu.
    Elle, comme tant d’autres, lorsque les choses la touchent personnellement, dévie et change de sujet.
    Lorsque vous leur parlez de leur âme, de nombreuses personnes posent une énigme religieuse ou changent de sujet, en disant des choses du style :
    « Et les dinosaures ? D’où viennent-ils ? » Ou « Si Dieu est si puissant et qu’il peut tout faire, peut-il rendre une pierre si lourde qu’il ne puisse pas la soulever ? »
    Dieu s’occupe des impossibilités, pas des absurdités.
    En fin de compte, Jésus s’adresse à la femme, qui tente de changer de sujet et soulève une énigme religieuse en demandant : « Et qu’est-il de ceci et de cela ? »
    Mais finalement, son cœur commence à se révéler et elle dit : « Je sais que le Messie va venir. Il va tout nous dire. »
    Qui aurait pensé que cette femme brisée cherchait des réponses ?
    Quelle déclaration elle fait !
    Les prédicateurs parlent d’un Messie qui va venir pour tout arranger.
    Pour la toute première fois, Jésus se révèle clairement et directement comme étant le Messie en personne.
    Il n’avait même jamais parlé ainsi à ses propres disciples.
    La première personne à qui Jésus a clairement révélé qu’il était le Messie, qu’il était le Sauveur, a été une femme, une Samaritaine, une paria, une femme brisée.
    Oh, quel mystère et quelle miséricorde de Dieu.
    Nous lisons dans les versets 27 à 30 :
    « Et là-dessus ses disciples vinrent ; et ils s’étonnaient de ce qu’il parlait avec une femme ; toutefois nul ne dit : Que lui demandes-tu ? ou, de quoi parles-tu avec elle ?
    La femme donc laissa sa cruche et s’en alla à la ville, et dit aux hommes : Venez, voyez un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait ; celui-ci n’est-il point le Christ ? Ils sortirent de la ville, et ils venaient vers lui. »
    Je trouve intéressant qu’elle ne soit pas allée voir les femmes de la ville, car elle savait qu’elles ne l’écouteraient pas.
    « Venez, voyez un homme qui m’a dit tout ce que j’ai fait. »
    Il est évident que la conversation qu’elle a eue avec Jésus était beaucoup plus profonde que ce que Jean rapporte ici et a dû être beaucoup plus longue.
    Elle a laissé sa cruche, qu’elle avait utilisée maintes et maintes fois pour étancher temporairement sa soif.
    Suivant l’analogie que Jésus a faite en lui parlant, elle a laissé derrière elle le substitut une fois qu’elle a trouvé la véritable chose.
    Venez à Jésus et laissez derrière vous la cruche de l’adultère et des relations sexuelles sans engagement.
    Une fois que vous aurez goûté à l’eau vive, vous laisserez derrière vous tous les substituts.
    Vous laisserez derrière vous l’occultisme, la popularité et le pouvoir, l’identité que vous avez trouvée dans l’argent et les biens.
    Ce sont des solutions temporaires qui finiront par vous faire défaut et vous laisseront assoiffé.
    Mon ami, Jésus peut vous donner l’eau vive qui étanchera votre soif afin que vous n’ayez plus jamais soif une fois que vous en aurez bu.
    Venez à lui.
    Je suis émerveillé de voir que cette femme brisée, après avoir rencontré Jésus, a littéralement évangélisé toute sa ville.
    La suite de l’histoire nous dit que toute la ville est sortie.
    Jésus demeure avec eux et, en fin de compte, ils finissent par croire qu’il est le Sauveur du monde.
    Le récit d’une femme.
    C’est absolument incroyable.
    Je m’identifie à elle à bien des égards.
    Je viens d’un monde où j’ai été brisé et puis secouru, alors je comprends.
    Hier, j’ai assisté à une réunion commémorative pour un vieil ami d’enfance.
    J’ai vu des personnes que je n’avais pas vues depuis le lycée ou depuis l’école primaire.
    Je leur ai dit, entre autres choses, que c’était moi qui l’avais initié aux drogues illicites.
    Je leur ai raconté une anecdote lors d’un concert.
    Il l’ignorait, mais nous avions cuit des petits gâteaux dans lesquels nous avions mis de l’herbe, et il en avait mangé la moitié.
    J’ai passé la moitié du concert dans le hall d’entrée, à essayer de le calmer.
    J’ai partagé cela, puis j’ai expliqué comment j’étais allé de mal en pis sur le plan personnel, mais que Jésus m’avait délivré.
    Et qu’ensuite, je suis retourné partager Christ avec lui de la même manière que j’avais partagé la drogue avec lui.
    Jésus répare les personnes brisées.
    Jésus guérit les cœurs brisés.
    Chaque être humain a une profonde soif intérieure, et nous essayons de la combler avec tout ce qui existe dans le monde.
    Nous courons d’un homme à l’autre, d’une femme à l’autre, vers les drogues, les sports extrêmes, la philosophie et tout ce qui peut exister.
    Au mieux, il s’agit d’une solution temporaire, c’est un pansement.
    Seul Jésus peut vous donner l’eau vive.
    Le salut ne vient que de lui.
    Il est mort sur la croix pour les péchés du monde et il est ressuscité des morts le troisième jour.
    Si vous mettez votre confiance en lui, vous pouvez recevoir le don du salut.
    Ce ne sont pas des rituels ou une liste interminable de choses que vous n’avez plus le droit de faire.
    C’est avoir une relation avec Dieu.
    Nous ne sommes pas ici ensemble par hasard.
    Pour certains d’entre vous, votre mère a dit : « Le seul cadeau de fête des Mères que je veux, c’est que tu viennes à l’église avec moi. »
    Vous êtes ici à cause de maman. Bravo, maman.
    Mais dans les coulisses, il y a un Dieu au ciel qui connaît votre nom.
    Il connaît votre histoire et il vous aime.
    Plus que vous ne le comprendrez jamais, il vous aime et il veut que vous le connaissiez.
    Vous pouvez le connaître.
    La Bible dit : « Toute personne qui fera appel au nom du Seigneur sera sauvée. »
    J’ai été membre de plusieurs sectes avant de venir à Christ.
    Les gens me disaient que j’avais déjà la vie divine en moi, et qu’il suffisait de l’éveiller.
    Mais en réalité, méditer ne me conduisait pas à la vie éternelle, ni la projection astrale, et m’autoréaliser non plus ne me faisait pas accéder à la vie éternelle.
    Je ne pouvais pas prendre suffisamment de drogues ni faire suffisamment de bonnes œuvres pour mériter d’accéder à la vie éternelle.
    C’est un don de Dieu qui doit être reçu librement.
    Le salut est offert gratuitement.
    Si vous croyez dans votre cœur que Dieu a ressuscité Jésus d’entre les morts et que vous le confessez de votre bouche comme Seigneur, alors vous pouvez entrer dans une relation avec Dieu, appelée le salut.
    C’est ce que votre cœur a cherché toute votre vie.
    Tout de suite, dites : « Jésus ». Dites-le. Dites : « Jésus, viens dans ma vie. Je mets ma confiance en toi. » Amen.

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