Choses à observer avant de prier
Avez-vous déjà observé un pilote qui passe en revue les éléments nécessaires avant le décollage ? Une telle attitude est aussi recommandée avant la prière. Bayless Conley aborde quatre questions à l’aide desquelles vous pouvez vous préparer avant de prier. À cela s’ajoute une cinquième qui sert de direction.
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Bonjour, mes amis. Nous allons parler d’une liste de vérification à passer en revue avant de prier. Parfois, je pense que nos prières sont bloquées.
Elles sont court-circuitées parce que nous ne prenons pas soin de certaines choses très basiques. Je vais parler de certaines d’entre elles dans ce message.
Écoutez, vous ne voudrez pas en manquer un seul instant. Une seule de ces choses peut changer toute votre vie. J’espère que vous êtes prêt.Juste pour illustrer, ma femme et moi avons été invités il y a quelques années par des amis à nous rendre en avion à Catalina. Il s’agit d’une île située à environ 40 km au large de la côte californienne.
Elle dispose d’une minuscule piste d’atterrissage. On y trouve quelques restaurants et peu d’habitants, mais c’est une magnifique petite île.
Nous avons dit : « oui ». Nous nous sommes retrouvés à l’aéroport local. Mon ami, un pilote confirmé, avait loué un petit avion à quatre places.
Donc nous sommes montés à bord tous les quatre. Lui et son épouse étaient assis à l’avant, et mon épouse et moi étions assis juste derrière eux.
Puis il a passé en revue toute la liste de contrôle. Il l’a sortie et a vérifié chaque point un par un. Il a vérifié le carburant, s’est assuré que tel et tel indicateur fonctionnait.
Il a vérifié que tout fonctionnait. Je pense qu’il a vérifié que les volets des ailes fonctionnaient.
Je ne suis pas pilote, mais je l’ai regardé passer en revue toute la liste de contrôle méticuleusement.
Il voulait s’assurer que tout était en ordre, car si l’un de ces éléments avait été défaillant, cela aurait pu être catastrophique pour nous,
au point même de provoquer un accident et de nous empêcher d’atteindre la destination que nous désirions.
Tous les pilotes qualifiés passent en revue une liste de contrôle, que vous voyagiez à bord d’un jet ou d’un petit avion à hélices de quatre places comme nous.
Ils passent tous en revue une liste de contrôle pour s’assurer que tout fonctionne et que tout est en ordre avant de quitter le sol.
Avant d’adresser notre prière et de la laisser s’envoler vers Dieu, nous devons passer en revue une liste de contrôle.
La deuxième chose que nous devons vérifier dans notre petite liste de contrôle, c’est nous demander : « Ai-je la foi ? » Examinez-vous.
Sachez si vous êtes dans la foi et ne vous contentez pas d’être d’accord mentalement avant de prier.
Vous allez peut-être dire : « D’accord, mais comment le savoir ? C’est une bonne question. Mais comment le savoir vraiment ? »
Voici ce que dit l’Écriture dans Hébreux 4 au verset 3 : « Nous qui avons cru, nous entrons dans le repos. »
Vous saurez que vous êtes dans la foi. Vous saurez que vous avez établi la connexion parce que le repos envahira votre cœur.
Nous qui avons cru, nous entrons dans le repos.
Vous savez, je me trouve actuellement dans ce magnifique studio, qui fait partie de notre campus situé ici, sur Katella Avenue, à Los Alamitos, en Californie.
En fait, une partie de notre propriété se trouve dans la ville de Cypress, en Californie, et l’autre partie à Los Alamitos, en Californie. C’est une vaste propriété.
Et… nous avons connu bien des difficultés pour obtenir cette propriété. L’agence de réaménagement urbain de la ville a tenté de nous la prendre illégalement.
Nous avons été en procès pendant de nombreuses années, mais nous avons finalement gagné.
Et aujourd’hui, nous voici dans cette magnifique propriété. C’est une très longue histoire que je ne vais pas raconter ici. Mais j’ai passé beaucoup de temps à méditer la Parole de Dieu.
J’ai passé beaucoup de temps à méditer sur les promesses, puis j’ai prié à ce sujet. La situation ne semblait pas du tout favorable pour nous.
En fait, notre avocat, qui travaillait dans l’un des meilleurs cabinets d’avocats de notre État, m’a dit :
« Écoutez, Bayless, vous devez savoir que personne dans votre situation n’a jamais gagné un procès dans l’histoire de notre pays. Donc, sur le plan statistique, vos chances sont nulles. »
Je me souviens lui avoir répondu : « D’accord, merci de me l’avoir dit. Je veux que vous fassiez de votre mieux. J’attends de vous que vous fassiez le maximum,
mais vous devez savoir dès le départ que même si j’attends de vous que vous fassiez le maximum,
notre confiance n’est pas en vous. Notre confiance est en Dieu seul. »
Je me souviens avoir atteint un stade pendant cette période où je m’imprégnais de la Parole, puis je parlais à Dieu dans la prière. Un grand repos s’est emparé de mon cœur.
Je me souviens d’un ami, un ami attentionné, qui est en fait à la tête d’une des plus grandes dénominations religieuses au monde. Sa branche se trouve dans un autre pays.
Il séjournait chez nous et intervenait dans notre église en tant que conférencier invité. Il était inquiet, car il savait tout ce qui se passait et ce qui était en jeu.
Il a commencé à me bombarder de questions. Je me souviens l’avoir regardé en disant : « Eh bien, voici ce qui se passe. Soit j’ai la foi, soit je ne l’ai pas. Et je te dis que je l’ai.
Je suis en relation avec Dieu. Dieu a répondu à notre prière. J’ai déjà la propriété. »
Il m’a regardé en disant juste : « OK ». Je n’avais pas dit cela par arrogance, pas du tout. Ça n’avait rien à voir. Ce n’était pas non plus de la présomption.
Ça avait tout à voir avec le fait de passer du temps dans la Parole de Dieu et passer du temps dans la prière.
J’avais senti une paix envahir mon cœur par laquelle je savais, je savais, je savais que Dieu avait exaucé nos pétitions.
Voici la troisième chose sur votre liste de contrôle : vérifiez si votre cœur est libre de tout manque de pardon. Assurez-vous que votre cœur ne garde pas de rancune contre quiconque.
Je vais vous lire la Parole de Jésus en Marc 11. En fait, ces versets seront familiers à la plupart d’entre vous. On les cite tellement souvent.
Jésus parlait de la prière et a dit ici des choses pleines d’audace. Marc 11. On va commencer au verset 22. « Jésus leur dit alors : « Ayez foi en Dieu ». »
La foi fonctionne selon certains principes, mais il s’agit toujours d’avoir la foi et de croire en quelqu’un. Avoir la foi en Dieu.
Il ne s’agit pas de mettre en œuvre un principe. Il s’agit de faire confiance à une personne. Ayez foi en Dieu.
Il a continué et a dit en Marc 11:23-24 : « Je vous le dis en vérité, si quelqu’un dit à cette montagne : » Retire-toi de là et jette-toi dans la mer « ,
et s’il ne doute pas dans son cœur mais croit que ce qu’il dit arrive, il le verra s’accomplir.
C’est pourquoi je vous le dis : tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu et cela vous sera accordé. »
Jésus dit tout de suite après : « Et lorsque vous êtes debout pour prier… » Lorsque vous êtes debout pour prier…
Vous croyez que vous avez reçu, vous parlez à la montagne, et à cause de votre foi en Dieu, vous croyez qu’il va faire bouger cette montagne.
Donc vous ne faites qu’obéir à ce que Jésus a dit. Vous parlez au problème, et vous croyez que Dieu a exaucé vos prières.
Quand vous priez, vous avez une promesse qui correspond. C’est merveilleux.
Mais alors Jésus a dit en Marc 11:25-26 : « Et lorsque vous êtes debout pour prier, si vous avez quelque chose contre quelqu’un,
pardonnez-lui afin que votre Père céleste vous pardonne aussi vos fautes.
Mais si vous ne pardonnez pas, votre Père céleste ne vous pardonnera pas non plus vos fautes. »
Mes amis, le manque de pardon va court-circuiter vos prières plus vite que tout le reste.
Je me souviens, quand j’étais à l’école biblique, il y avait un gars. Il était d’ici, de Californie du Sud, et nous avions des amis communs. Il allait à la même école biblique.
Il m’a raconté une fois qu’il avait de graves besoins financiers, qu’il faisait face à une crise, et qu’il devait payer son loyer ou quelque chose comme ça.
Je lui ai dit : « De combien as-tu besoin ? » Il a dit : « 400 dollars ». Il vous faut comprendre que cela faisait beaucoup d’argent.
À l’époque, cela représentait beaucoup d’argent pour moi. Mais en fait j’en avais juste un peu, j’avais 450 dollars en banque.
Alors j’ai dit au gars : « Écoute, je peux te donner ces 400 dollars, mais il faut me les rendre. On doit payer les frais de scolarité bientôt, dans 12 semaines.
J’ai dit : « J’ai besoin que tu me les rendes d’ici là. J’en ai vraiment besoin. Je ne peux te les prêter que si tu me promets de me les rendre.
Sinon, je serai pris entre le marteau et l’enclume. » Il a dit : « Merci beaucoup, Bayless, il n’y aura pas de problème.
J’ai une remorque. Je vais la vendre. J’en tirerai bien plus que 400 dollars, ou 400 dollars au moins. Donc, je vais vendre ma remorque et je te rendrai l’argent.
J’aurai l’argent pour toi dans quinze jours. » J’ai dit : « OK. » Donc je suis allé à la banque. J’ai retiré l’argent. Je le lui ai donné.
Quinze jours s’étaient écoulés, et il ne m’avait rien rendu. Six semaines s’écoulèrent, et il ne m’avait rien rendu. Huit semaines s’écoulèrent, et il ne m’avait rien rendu.
Je le voyais sur le campus. Je m’avançais vers lui, mais il prétendait ne pas me voir. Il se dirigeait de l’autre côté. Il m’évitait.
10 semaines passèrent, 11 semaines passèrent, et pour finir je l’ai attrapé. Je lui ai dit : « Hé, tu m’as évité. J’ai besoin de mes 400 dollars. Tu as promis de me rembourser.
Et franchement, je ne sais pas comment je vais faire pour payer mes frais de scolarité si tu ne me rends pas cet argent. »
Il sort : « Oh, je ne l’ai pas. » Je dis : « Excuse-moi ? » Il dit : « Eh bien, je ne l’ai pas. Je ne l’ai pas. » Il a tourné le dos et il est parti.
Honnêtement, même après nos études, quelque chose m’est resté en travers de la gorge à ce sujet. Je gardais de la rancune contre ce gars.
J’étais furieux après lui, et je restais furieux. Quoi qu’il en soit, je reviens. Je commence à servir en tant qu’assistant-pasteur dans une petite église, et il habite dans le coin.
Il savait que j’étais furieux contre lui. Je savais que j’étais furieux contre lui. Le diable savait que j’étais furieux contre lui. Dieu savait que j’étais furieux contre lui.
Mais je ne m’en souciais pas vraiment. Je voulais juste rester furieux. Il a appelé le pasteur de l’église et expliqué la situation et ce qui se passait : qu’il avait cette dette envers moi, et qu’il savait que j’étais exaspéré.
Le pasteur m’a pris à part et m’a parlé. Il a dit : « Bayless, il n’a pas l’argent. Est-ce que pour 400 dollars, ça vaut le coup de faire tout ça ? »
Il faut vous expliquer : même si je travaillais à l’église, mon salaire à l’époque n’était que de 300 dollars par mois. Donc, je n’avais pas un gros salaire.
Il a dit : « Est-ce que ça vaut le coup ? Cela va te plus de mal à toi qu’à lui si tu ne lâches pas. » J’ai dit : « Tu as raison. »
Dieu m’a parlé à travers lui, donc j’ai laissé courir la dette. J’ai renoncé à la rancune, et cet énorme fardeau a libéré mon cœur.
Je lui ai dit plus tard : « Je te pardonne pour la dette, et j’y renonce. »
Cela m’a aidé. Tout cela entravait ma foi. Cela freinait ma vie de prière. Si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez-lui.
Cela ne veut pas dire que vous devez avoir confiance en cette personne. Avoir confiance et pardonner, ce n’est pas la même chose.
Si ce gars était venu me voir pour demander d’emprunter encore de l’argent, la réponse aurait été un non catégorique. Rien à faire. Je sais qu’on ne peut pas te faire confiance.
Tu ne tiens pas parole. Je t’aime bien quand même, je t’ai pardonné.
Je ne te demande pas de me rembourser, mais je ne te donnerai plus d’argent.
Si quelqu’un frappe à la porte, que vous ouvrez, et qu’il vous donne un coup de poing en plein visage, vous allez fermer la porte.
S’il frappe à nouveau, je vais peut-être ouvrir, mais s’il essaye encore de me frapper, je l’aimerai toujours, mais derrière la porte fermée.
Certains diront : « Si tu ne lui as pas ouvert la porte, c’est que tu ne lui as pas pardonné. » C’est idiot. Je peux aimer quelqu’un en gardant la porte fermée.
Je t’ai pardonné, mais ce n’est pas pour cela que je te fais confiance. Je ne rumine rien. J’y ai renoncé. Cela ne m’empêche pas de dormir.
Cela ne m’énerve plus. Mais la confiance, il faut la gagner. Le pardon, c’est un don que l’on fait.
Donc voici la troisième chose sur votre liste de contrôle. Vous devez sonder votre propre cœur et vous assurer que vous avez pardonné.
Et puis la quatrième, c’est assez intéressant. C’est juste pour ceux qui sont mariés. Celle-là, c’est pour les maris et les femmes. Mais on peut tous en tirer quelque chose.
Si vous êtes marié, vous devez vous demander, et c’est la liste de contrôle pour la prière : « Est-ce que j’assume mes responsabilités ? »
Si vous êtes un homme : « Est-ce que j’assume mes responsabilités en tant que chef du foyer ? Est-ce que je protège ma famille ? Est-ce que je traite mon épouse avec honneur et respect ? »
Pour l’épouse : Assumez-vous le rôle qui est le vôtre ? Vous en remettez-vous à votre mari ? Acceptez-vous et respectez-vous son autorité dans le foyer ?
Je vais vous lire 1 Pierre chapitre 3, si vous le voulez bien. Je vais commencer au verset 1. Il est dit :
« Vous de même, femmes, soumettez-vous à votre mari. Ainsi, ceux qui refusent de croire à la Parole pourront être gagnés sans paroles par la conduite de leur femme… »
Vous n’avez pas besoin de prêcher. Il vous suffit de mener devant lui une vie pieuse, si votre époux ne sert pas Dieu en ce moment.
Il est dit : «… en observant votre manière de vivre pure et respectueuse. Que votre parure ne soit pas une parure extérieure – cheveux tressés,
ornements d’or ou vêtements élégants – mais plutôt celle intérieure et cachée du cœur, la pureté incorruptible d’un esprit doux et paisible, qui est d’une grande valeur devant Dieu. »
Il continue en disant : « C’est ainsi que les femmes saintes qui espéraient en Dieu se paraient autrefois.
Elles se soumettaient à leur mari comme Sara, qui a obéi à Abraham en l’appelant son seigneur.
Vous êtes devenues ses filles en faisant ce qui est bien, sans vous laisser troubler par aucune crainte.
Maris, vivez de même en montrant de la compréhension à votre femme, en tenant compte de sa nature plus délicate ; montrez-lui de l’estime,
car elle doit hériter avec vous de la grâce de la vie. Agissez ainsi afin que rien ne fasse obstacle à vos prières. »
Donc, il parle du rôle de la femme et du rôle du mari. Il dit : « Si vous ne vous traitez pas l’un l’autre comme cohéritiers de la grâce de la vie,
maris, si vous n’honorez pas votre femme et ne lui montrez pas de la compréhension, cela fera obstacle à vos prières.
Femmes, si vous n’honorez pas votre mari, si vous n’assumez pas votre rôle en vous en remettant à lui,
et si vous vous adressez toujours plus haut que lui, au tribunal du ciel, vous pouvez faire obstacle à vos propres prières. »
Éphésiens parle beaucoup du mariage. En fait, nous pourrions parcourir toute l’Écriture, mais pour l’essentiel, plus que tout, les hommes veulent être respectés.
Plus que tout, les femmes veulent savoir qu’elles sont aimées.
Donc, mari, si tu aimes ta femme, femme, si tu respectes ton mari et que vous mettez Dieu en premier, vous pourrez avoir un super mariage.
Mais l’épouse qui ne montre pas de respect à son mari, le mari qui n’aime pas sa femme – et la Bible dit que le mari doit aimer sa femme comme Christ aime l’Église – …
Vous savez, les gars, je vais vous dire : C’est nous qui avons la plus grande responsabilité au niveau du mariage. La charge la plus lourde est sur nos épaules.
L’attitude de Jésus vis-à-vis de l’Église est parfaite. Il ne nous lance jamais nos péchés passés au visage. Il a toujours du temps pour nous.
Il nous traite toujours avec dignité. Il nous aime.
Et en tant que maris, nous devons aimer nos épouses comme Christ a aimé l’Église.
La femme doit honorer son mari, et c’est très important pour les hommes, mesdames. Alors vous devez apprendre ce qui lui donne le sentiment d’être honoré.
Parce que si vous ne le faites pas, le problème, c’est que cela fera obstacle à vos prières. Et en grec, cela veut dire littéralement : couper, comme quand on abat un arbre.
Je me souviens, j’avais un arbre, un chérimolier, dans mon jardin. Mon père m’avait donné un jeune plant, et j’avais fait pousser cet arbre.
Il donnait ces magnifiques fruits, des chérimoles, ces gros, énormes fruits verts. En fait, c’est un de mes fruits favoris. Ils sont tellement délicieux!
Je prenais beaucoup de temps pour lui. Nous n’avons pas les insectes adéquats. L’arbre ne vient pas de là où j’habite,
donc nous n’avons pas les insectes qui le pollinisent, comme dans les autres régions. Alors, je montais sur une échelle, et je prenais les fleurs.
Je pollinisais ainsi tout l’arbre à la main avec un pinceau et un petit pot. Je passais des heures dans cet arbre.
Et quand il était correctement pollinisé, je l’arrosais, et il se mettait à produire son merveilleux fruit. J’étais si enthousiaste !
À l’époque, j’avais un jardinier. J’étais très occupé avec le ministère. Je voyageais beaucoup. Je n’avais pas le temps de m’occuper du jardin.
Alors j’avais un gars qui venait s’en occuper une fois par semaine. Il venait deux heures le samedi, pour tondre la pelouse et tailler ça et là.
À mon retour, j’ai eu le choc de voir mon chérimolier réduit à une souche, et tous les fruits à la poubelle.
Waouh, j’ai vu rouge ! J’étais tellement en colère. Je suis allé trouver le gars : « Mais qu’avez-vous fait à mon arbre ? » Il a dit : « Quoi ? Ce truc, là-bas ? »
J’ai dit : « Oui, c’est un chérimolier, ça donne des fruits magnifiques. » Il a dit : « Oh, je pensais que c’étaient des glands géants, et il me gênait, alors je l’ai abattu. »
J’étais effondré. Bien sûr, je m’en suis remis. Mais je crois que cela illustre bien ce qui arrive quand on ne remplit pas le rôle qui nous est imparti,
quand les maris n’aiment pas leur femme et que les femmes n’honorent pas leur mari. Le diable peut alors venir et couper vos prières, les abattre.
Donc il vous faut passer en revue cette liste de contrôle. En fait, je vais prendre le temps pour cela tout de suite.
Je n’allais pas le faire, et rester avec quatre éléments, mais je vais en ajouter un cinquième à cette liste.
Je crois qu’il est important de se demander : « Pourquoi est-ce que je demande telle chose ? » Vérifiez votre motivation.
Dans le livre de Jacques, il est dit : « … Vous ne possédez pas parce que vous ne demandez pas.
Quand vous demandez, vous ne recevez pas parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions. » C’est Jacques 4:2b et 3.
Dieu a-t-il été considéré dans votre requête ? Est-ce que sa gloire a été prise en compte ? La raison de votre demande est-elle pure ?
Ce n’est pas un problème. Vous dites : « J’ai besoin de payer le loyer. J’ai besoin d’inscrire mon fils à l’école. J’ai besoin de nouveaux pneus pour ma voiture. »
OK, tout cela est bon. Ça ne dérange pas Dieu que vous ayez tout cela. Il veut vous aider dans ces domaines.
Mais, parfois, les gens demandent des choses pour des motifs égoïstes. La chose qu’ils demandent, ça tourne seulement autour d’eux. La volonté de Dieu n’est pas prise en compte.
Est-ce que cela va aider à accomplir la volonté de Dieu dans ma vie ? Dieu, est-ce le plan et la destinée que tu as pour moi ?
Ce que je demande, cela va-t-il m’aider à entrer dans cette destinée, ou est-ce seulement quelque chose dont j’ai envie ?
Je me souviens d’une fois où nous avions un prédicateur invité dans notre église. C’était une sorte de cow-boy, vous savez. Il s’habillait comme un cow-boy et agissait comme tel.
Il était venu dans un vieux pick-up. Ça collait bien avec l’idée qu’il venait tout droit d’un rodéo.
Il a partagé une histoire avec moi et quelques autres, et raconté comment il avait prié pour une certaine voiture.
Il était dans le ministère à plein temps. Il avait prié pour une certaine voiture pendant plus d’un an, et Dieu n’avait jamais exaucé cette prière.
Il a fini par dire : « Seigneur, pourquoi ? Pourquoi n’exauces-tu pas cette prière ? » Il s’est tu, et Dieu a dit : « Pourquoi me demandes-tu cette voiture-là ? »
Il a réfléchi, et a dit : « Eh bien, c’est une belle voiture, et surtout, la plupart des prédicateurs que je connais en conduisent une.
Pour dire vrai, Seigneur, c’est comme un symbole de mon statut, un badge qui atteste que je suis dans le ministère.
Je veux conduire cette belle voiture comme le font les pasteurs des grandes églises. » Il a senti que Dieu demandait: « Est-ce vraiment celle que tu veux? »
Il a dit : « Non, Seigneur, ce que j’aimerais vraiment, c’est un pick-up. » Je crois que le changement s’est fait dans son cœur.
Le Seigneur lui a dit par le Saint-Esprit : « Alors pourquoi ne me le demandes-tu pas ? »
Alors, il a dit : « Seigneur, je te demande maintenant, donne-moi ce dont j’ai besoin pour acheter un pick-up. »
En peu de temps, il a eu les ressources nécessaires pour acheter son pick-up. Il lui avait fallu bien réfléchir à sa motivation.
En vérité, Dieu ne se soucie pas de quelle sorte de voiture vous conduisez. Il s’intéresse seulement à ce qui se passe en vous vis-à-vis de cette chose.
Donc, quand vous passez en revue votre liste de vérification : premièrement, y a-t-il un passage de l’Écriture qui se rapporte à mon cas ? Deuxièmement : Suis-je dans la foi ? Est-ce que c’est une réalité pour moi ?
Troisièmement : votre cœur est-il libre de toute rancune ? Quatrièmement : si vous êtes mariés, est-ce que votre mariage se porte bien ? Cinquièmement : votre motivation est-elle pure ?
Une fois cela terminé, c’est le moment de prier. Faites parvenir à Dieu vos requêtes sur les ailes de la prière.
Et après avoir prié et fait parvenir vos requêtes à Dieu, il faut être prêt à voler aux instruments, et pas voler à vue.
J’ai commencé cette petite série sur « la liste de contrôle de la prière » en vous racontant comment un ami, son épouse, mon épouse et moi
sommes partis ensemble pour un vol de 40 km au-dessus de l’océan vers une petite île appelée Catalina, au large de la côte de Californie.
C’est là que j’ai eu cette idée de liste de contrôle, car il a passé en revue la liste de vérification, avant que nous quittions le sol.
Mais après le décollage, il a réglé les instruments, et a volé aux instruments parce que presque tout de suite après l’envol, nous avons traversé un banc de brouillard.
On ne voyait rien. On ne pouvait pas savoir si nous étions en haut ou en bas, ou sur le flanc. Il volait aux instruments.
Pas selon ce qu’il ressentait, pas selon les apparences. Il volait aux instruments.
Puis, juste avant d’arriver à l’île, nous sommes sortis de ce brouillard. Nous étions exactement où nous étions supposés être. Nous nous sommes posés sur cette petite piste d’atterrissage.
Les prières de certains se sont fracassées contre la montagne qu’ils s’efforçaient de déplacer, car ils n’ont pas volé aux instruments.
Vous allez dire : « Quels sont ces instruments ? » C’est la Parole de Dieu. Il vous faut devenir un chrétien guidé par les instruments.
Dirigez-vous selon ce que vous dit la Parole de Dieu, pas selon ce que vous ressentez, pas selon ce que disent les circonstances, pas selon les choses autour de vous, pas selon ce que l’économie dit,
pas selon ce que disent les économistes, pas selon ce que disent les politiciens, ou quoi que ce soit d’autre, mais dirigez-vous selon la Parole de Dieu. Elle est suffisante, et vous mènera à la destination désirée.
Ne détournez pas vos yeux de la Parole de Dieu pour les fixer sur vos sensations physiques. Nous marchons par la foi et non par la vue.
Vous allez vous poser en sécurité sur la piste d’atterrissage du salut, la piste de la guérison, la piste de la délivrance, quel que soit ce pour quoi vous avez prié.
Oh, soyons des chrétiens guidés par les instruments, qui vivent selon la Parole.
Écoutez, si vous ne nous avez jamais contactés… vous avez pu écouter cette diffusion, nous avoir vus sur les réseaux sociaux, nous avoir écoutés sous quelque format que ce soit…
Si vous ne nous avez jamais contactés, je serais ravi d’avoir de vos nouvelles. Cela m’encourage quand vous m’écrivez pour raconter votre histoire. Et nous avons une série de ressources que nous offrons aux gens.
Nous serions ravis de vous les faire connaître. En fait, j’envoie aussi une lettre de nouvelles contenant un enseignement, et où nous répondons aux questions.
Alors, j’aimerais tellement vous en faire profiter. Cela vous aidera dans votre cheminement avec Jésus. Je veux vous remercier d’avoir pris le temps d’être avec moi aujourd’hui.
Je prie que si vous ne connaissez pas le Seigneur Jésus-Christ, vous puissiez lui ouvrir votre cœur. Invitez-le à devenir votre Seigneur et Sauveur. Vous ne le regretterez jamais.
Mes amis, à la prochaine fois, qu’il vous bénisse toujours dans toute sa richesse. -
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