Ce que vous pouvez apprendre de mon parcours

Comment surmonter la peur du rejet ? Comment préserver sa faim spirituelle ? Telles sont les questions abordées dans ce message où Bayless Conley parle de ses succès et de ses erreurs. Il y évoque un moment particulier où il fut désobéissant à Dieu et quelles repercussions profondes cela eût sur son âme.

  • Bonjour, je m’appelle Bayless Conley.
    Dieu vous voit. Il vous aime.
    Et quelle que soit la situation à laquelle vous êtes confronté, il a les réponses.
    Bonjour, mon ami, merci de vous être joint à moi.
    Je voudrais poursuivre sur un sujet que j’ai entamé la dernière fois.
    Si vous avez manqué le message précédent, ne vous inquiétez pas, celui-ci se suffit à lui-même.
    Je parlerai de certaines choses que j’ai mal faites et de certaines choses que j’ai bien faites au cours de mon parcours de vie.
    La dernière fois, nous avons remonté le temps jusqu’à l’époque où je cherchais un Sauveur.
    Je ne savais pas que Jésus était celui que je cherchais.
    J’avais simplement un vide dans mon cœur de la taille du Grand Canyon.
    J’ai creusé beaucoup de puits secs et emprunté beaucoup de voies sans issue, pour ainsi dire, jusqu’à ce qu’un garçon de 12 ans s’approche de moi dans un parc et me parle de Jésus-Christ.
    C’était la première fois que j’entendais l’Évangile.
    Peu de temps après, je me suis retrouvé dans une mission de rue où j’ai donné ma vie à Christ, et où je suis entré dans une relation avec Dieu qui n’a jamais cessé depuis.
    Cela fait plusieurs décennies aujourd’hui que j’ai trouvé Jésus et que je l’ai accepté comme mon Seigneur et mon Sauveur.
    La dernière fois, j’ai parlé de certaines choses que j’ai mal faites.
    Si vous êtes en train d’écouter et de regarder et que vous ne suivez pas Christ, j’ai quelque chose à partager avec vous qui vous aidera.
    Si vous êtes un disciple de Christ, si vous êtes un chrétien, si vous aimez Jésus-Christ, j’ai des choses à partager qui vous aideront également.
    La dernière fois, j’ai parlé de quelques erreurs que j’ai commises dans mon parcours de vie.
    L’une d’entre elles, c’est que j’ai fréquenté des gens qui allaient avoir une mauvaise influence sur moi et je le savais.
    Si vous fréquentez les mauvaises personnes, vous finirez par franchir des limites que vous ne franchiriez pas normalement.
    La Bible dit : « Ne fréquente pas l’homme colérique, ne va pas avec l’homme violent ! Tu risquerais de t’habituer à ses sentiers et ils deviendraient un piège pour toi. »
    Vos pensées et votre âme finissent par être capturées si vous fréquentez les mauvaises personnes.
    Certains d’entre vous savent que c’est vrai.
    Vous avez franchi des limites morales.
    Vous avez franchi des limites et fait des choses que vous pensiez ne jamais faire, à cause de l’influence des personnes que vous avez fréquentées.
    Bref, j’en ai parlé en détail la dernière fois.
    Ensuite, nous avons parlé de l’importance de la famille.
    J’ai expliqué comment, à cause de mon orgueil et de mes décisions stupides, j’avais coupé les ponts avec ma famille.
    Dieu merci, il a rétabli ces relations familiales.
    La famille est tellement, tellement importante, et nous en avons parlé également.
    Ensuite, il y a un sujet que je n’ai pas abordé la dernière fois et dont je voudrais vous parler maintenant.
    C’est très important.
    Une erreur que j’ai commise, une chose que j’ai mal faite dans mon parcours, c’est que je m’inquiétais beaucoup trop de ce que les autres pensaient de moi.
    C’est une perte de temps colossale.
    Proverbes 29:25a dit : « Il est dangereux d’avoir peur des hommes. »
    Il peut être dangereux de se préoccuper, d’être trop préoccupé par ce que les autres pensent de vous.
    Le pire endroit où trouver la paix, c’est dans la tête de quelqu’un d’autre.
    Saül a perdu un royaume parce qu’il s’inquiétait trop de ce que les autres pensaient de lui.
    Pierre a perdu son courage parce qu’il s’inquiétait de ce que les autres pensaient de lui.
    Abraham a perdu sa femme parce qu’il s’inquiétait de ce que les autres pensaient de lui.
    Hérode a perdu son âme parce qu’il s’inquiétait trop de ce que les autres pensaient de lui.
    Les Écritures disent en Matthieu 14:9, en parlant d’Hérode, que parce qu’il ne voulait pas perdre la face devant ses invités, il a fait assassiner Jean-Baptiste.
    Il a littéralement fait décapiter Jean-Baptiste. Pourquoi ? Parce qu’il ne voulait pas perdre la face devant ses invités.
    Il craignait tellement de paraître faible aux yeux des autres qu’il a commis un meurtre.
    Certains d’entre vous me regardent en ce moment, je sais que cette émission est diffusée dans les prisons de notre pays et dans de nombreux autres pays.
    La diffusion de notre émission se fait par le biais des réseaux sociaux ou autres.
    Certaines personnes ont perdu leur liberté parce qu’elles s’inquiétaient de ce que les autres pensaient d’elles.
    Elles ne voulaient pas paraître faibles aux yeux de certains membres de gangs ou autre et elles se sont engagées dans des activités illégales, tout en sachant au fond d’elles-mêmes que c’était mal.
    Elles ne voulaient pas le faire, mais elles étaient tellement préoccupées par ce qu’on pense d’elles, qu’elles ont fini par violer leur conscience et la loi.
    Elles se sont fait prendre et ont été incarcérées à cause de cela.
    Écoutez, si vous me regardez en prison, vous savez quoi ? Vous pouvez être en prison physiquement, mais votre cœur peut être libre.
    L’apôtre Paul a dit : « Je suis enchaîné, mais la Parole de Dieu n’est pas enchaînée. »
    Si vous donnez votre vie à Christ, vous pouvez avoir un impact là où vous êtes incarcéré et vous pouvez avoir la liberté d’esprit et être utilisé par Dieu dans vos circonstances et dans votre situation.
    En tant que croyant, cela vous liera et vous restreindra, et vous ne parlerez pas pour Christ, ou vous ne vivrez pas votre potentiel en Christ si vous avez peur de ce que les autres pensent.
    Tant que votre paix est dans la tête de quelqu’un d’autre, ce qui était mon cas la plupart du temps, surtout lorsque j’étais adolescent.
    J’étais lié, restreint, et je n’ai jamais vécu comme je pensais devoir le faire pleinement parce que je pensais à ce que les autres pensaient.
    En tant que croyants, nous ne serons jamais le témoin de Christ que nous devrions être si nous nous inquiétons de la façon dont nous serons perçus par les autres.
    Si quelqu’un pense que nous sommes étroits d’esprit ou intolérants, ou que nous n’avons pas une vision plus large, plus inclusive, comme nous devrions avoir selon eux.
    Écoutez ce que l’apôtre Paul a dit dans le livre de Galates.
    Il a écrit en Galates 1:10 :
    « Maintenant, est-ce la faveur des hommes que je recherche ou celle de Dieu ? Est-ce que je cherche à plaire aux hommes ? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ. »
    Vous ne pouvez pas servir Christ et vous préoccuper de ce que les autres pensent de vous.
    Vous devez vous préoccuper de ce que Lui pense de vous et obéir à sa Parole.
    Je vais maintenant passer à des choses que j’ai bien faites pendant ma vie.
    D’ailleurs, le fait de m’inquiéter de ce que les autres pensaient de moi m’a causé beaucoup de problèmes dans la vie.
    Voici une chose que j’ai bien faite dans mon cheminement, lorsque je cherchais Dieu, lorsque je cherchais des réponses.
    Je suis resté affamé de vérité.
    Je suis resté affamé.
    Voici un exemple pour illustrer cela.
    Un jour, je suis parti en randonnée avec un ami.
    C’est quelque chose que je faisais souvent quand j’étais enfant avec mon père, puis quand j’étais adolescent et jeune adulte avec mes amis.
    Nous prenions nos sacs à dos avec de la nourriture et nous prenions nos cannes à pêche et nous allions dans les montagnes, parfois pour une semaine, parfois pour dix jours, parfois pour trois jours seulement.
    Une fois, je suis parti avec un ami et nous partions pour trois jours.
    Je lui ai dit : « Ne prenons pas de nourriture. Faisons ça à la dure. »
    Il s’inquiétait peut-être trop de ce que je pensais de lui, je ne sais pas, mais je l’ai convaincu.
    Nous y allons, nous montons le camp et nous nous rendons à l’endroit où se trouvent des pommiers sauvages, mais il n’y avait pas de pommes.
    C’était une surprise.
    Je vais vers les parcelles de mûres, et il n’y avait pas de mûres.
    Je me suis dit : « Oh, eh bien, au moins il y aura des truites. » On a pêché et pêché et pêché et pêché et finalement on a attrapé une petite truite de cette taille.
    Il en a attrapé une, et j’en ai attrapé une, mais elles étaient toutes petites et nous avions très faim.
    Je lui ai montré comment les cuire en taillant un bâton.
    J’ai pris un bâton vert, je l’ai aiguisé, j’ai vidé la truite, je l’ai passé à l’intérieur par la bouche, et je l’ai mise sur le feu.
    Il a regardé ce que je faisais, mais il n’avait pas remarqué que j’avais pris un bâton vert.
    Il a donc pris un bâton très sec.
    Il l’a taillé, a vidé sa truite et a fait la même chose. Il l’a mise sur le feu, mais son bâton a pris feu parce qu’il était sec.
    Sa petite truite s’est détachée et est tombée dans le feu.
    Il a essayé de la récupérer avec ses mains et s’est brûlé le doigt, elle était perdue à jamais.
    Alors que la mienne était parfaitement cuite.
    Puis il regarde ma truite et dit : « Tu vas partager cette truite. »
    Nous avons pris chacun une bouchée, et c’est tout ce que nous avons mangé.
    Nous avons pêché toute la journée du lendemain, mais nous n’avons pas pu attraper une seule truite.
    Le troisième jour, nous avions tellement faim.
    Nous étions deux adolescents morts de faim.
    Nous n’avons rien eu.
    Nous avons même essayé de tuer quelques oiseaux avec des pierres pour les cuire, mais nous n’avons pas réussi à les tuer.
    Alors, je vais marcher sur une falaise, et voilà que je trouve une boîte de Spam.
    C’est un produit à base de viande.
    Certains doutent que ce soit un produit à base de viande, car ils y ajoutent plein de choses.
    Honnêtement, je n’ai jamais aimé le Spam.
    Ma famille en mangeait parfois lorsque j’étais enfant, mais je n’ai jamais aimé ça.
    Celui-ci avait l’air d’être tombé du sac d’un mineur en 1939.
    Il était bosselé, il semblait gonflé, il était rouillé.
    L’étiquette avait presque complètement disparu et s’était désintégrée, mais je pouvais deviner ce que c’était.
    Je l’ai ramassé et j’ai dit : « Nous sommes sauvés ! » Je suis retourné au camp et j’ai dit : « Regarde ce que j’ai trouvé. »
    C’était la meilleure chose que j’aie jamais mangée de ma vie.
    Je crois que je n’en ai jamais mangé depuis.
    Mais le fait est que nous avions faim.
    Proverbes 16:26 dans la Bible en français courant dit : « La faim oblige le travailleur à se donner de la peine, son appétit l’y pousse. »
    Il y a la faim physique, mais il y a aussi la faim spirituelle.
    Ma faim de choses spirituelles, ma faim de vérité, qui a largement dépassé ma faim de nourriture dans la petite histoire que je vous ai racontée, est le genre de faim que j’ai ressentie, amplifiée au centuple.
    Je me souviens que j’étais au lycée.
    Je ne sais pas comment j’en suis arrivé là.
    Certains d’entre vous auront certainement un argument valable à faire valoir, mais j’étais dans un cours d’algèbre II et de trigonométrie.
    Je me souviens m’être demandé : « À quoi ça sert ? »
    Je sais que certaines personnes utilisent les mathématiques avancées dans le cadre de leur profession, et vous êtes une grande bénédiction, mais ce n’était tout simplement pas mon truc.
    Mais le fond du problème, c’est que je cherchais des réponses dans ma vie, déjà même au lycée.
    Nous devions passer un test qui comptait environ 30 questions, cela allait prendre beaucoup de temps, environ une heure.
    J’ai inventé les réponses à chacune des 30 questions, sans même avoir lu les questions.
    Puis, à la fin du test, j’ai écrit au professeur : « C’est une perte de temps. C’est une perte de temps pour moi, et je pense que c’est une perte de temps pour vous. »
    J’ai littéralement écrit : « Votre vie est-elle comblée ? Votre vie se résume-t-elle à cela ? »
    Gros point d’interrogation.
    Je me suis approché du bureau du professeur, j’ai posé le papier et je suis sorti de la salle.
    Tous les autres étudiants travaillaient encore.
    Le lendemain, il m’appelle à l’avant et me dit : « Bayless, peux-tu venir dans le bureau avec moi ? »
    J’ai répondu : « Bien sûr. »
    Je vais donc dans le bureau, et quelques autres enseignants étaient là.
    Ils ont regardé le test et ont dit : « Nous voyons bien que ce n’est pas ton truc. J’apprécie le petit mot que tu m’as écrit. »
    Il m’a dit : « Chaque jour, pendant le cours d’algèbre II et de trigonométrie, nous voulons que tu viennes dans le bureau, que tu prennes un chiffon humide et tu nettoies les transparents. Nous te donnerons la moyenne pour le cours et tu ne devras plus suivre ce cours. »
    C’est donc ce que j’ai fait jusqu’à la fin de ce cours, pendant environ deux mois ou quelque chose comme ça.
    J’allais au bureau tous les jours et je nettoyais les transparents avec un chiffon humide.
    Croyez-le ou non, j’ai obtenu un A pour ce cours.
    Je ne m’y attendais pas, mais j’ai donc obtenu un A en algèbre II et trigonométrie au lycée pour avoir nettoyé des transparents.
    Si les plus jeunes d’entre vous ne savent pas ce que c’est, les professeurs utilisaient des rétroprojecteurs sur lesquels ils écrivaient avec un marqueur effaçable, et l’image s’affichait sur un écran.
    Ensuite, on nettoyait ces transparents et on les réutilisait.
    Mais encore une fois, même à l’époque, je me souviens m’être dit au lycée : « Cela ne va pas me satisfaire. La vie ne doit pas se résumer à faire des mathématiques. »
    J’ai cherché, j’ai cherché, j’ai cherché, j’ai lutté et j’ai cherché encore jusqu’à ce que je le trouve, ou devrais-je plutôt dire, jusqu’à ce qu’il me trouve.
    Jésus est le chemin, la vérité et la vie.
    Psaumes 107:9 dit : « Car il a désaltéré les assoiffés, il a comblé de biens les affamés. »
    Jésus a dit en Matthieu 5:6 : « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice (ou de droiture avec Dieu, de justesse avec Dieu), car ils seront rassasiés ! »
    Vous avez faim de quelque chose que la nourriture naturelle ne comblera pas, que l’art et la littérature ne combleront pas, aussi belles et merveilleuses que soient toutes ces choses.
    La science ne la comblera pas, la philosophie ne la comblera pas, les relations humaines ne la combleront pas.
    Il y a une faim qui a la forme de Dieu dans chaque cœur humain.
    Certaines personnes ne l’ont pas ignorée, mais elles ont simplement empilé des choses par-dessus, de sorte que cette voix profonde et affamée a été étouffée, mais mon ami, elle est présente dans chaque être humain.
    Si vous enlevez certaines des choses que vous avez mises par-dessus, vous verrez qu’elle est toujours là.
    Si vous avez vraiment faim et que vous ne voulez pas vous contenter de substituts et d’imitations, Dieu remuera ciel et terre pour vous apporter la vérité de son Fils.
    D’ailleurs, je m’adresse à quelqu’un en ce moment même.
    D’aussi loin que vous vous souveniez, vous avez toujours eu une faim profonde, très profonde, de vérité dans votre âme.
    Il se peut que d’autres personnes n’aient pas soupçonné cela à votre sujet en raison de vos actions et des chemins que vous avez empruntés ou des choix que vous avez faits, mais vous savez qu’au fond de votre cœur, vous avez faim et vous cherchez la vérité.
    Considérez cela un moment.
    Dieu a vu la faim dans votre cœur, et il a fait en sorte que vous écoutiez maintenant.
    Il vous aime et il veut que vous le connaissiez.
    Vous savez, une fois que je suis venu à Christ, cette faim a été satisfaite.
    Jésus a dit : « Je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim », dans le sens où vous ne chercherez plus rien d’autre.
    Tout est contenu en lui.
    « C’est en lui que sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la connaissance », dit la Bible.
    Jésus est le commencement, le milieu et la fin.
    Tout ce dont vous avez besoin dans la vie se trouve en lui.
    C’est en lui que tout ce qui existe trouve sa raison d’être et sa place.
    Dans un sens, la faim en moi a été satisfaite, mais dans un autre sens, je suis resté affamé.
    J’ai toujours continué à chercher à en savoir plus sur lui.
    La Bible dit en 1 Pierre 2:2b : « Désirez le lait pur de la parole. Ainsi, grâce à lui vous grandirez. »
    Une fois que vous êtes venu à Christ, vous devez continuer à vouloir grandir.
    Cela m’amène à la deuxième chose que j’ai bien faite au cours de mon parcours : j’ai refusé de faire des compromis une fois que j’ai connu la vérité.
    Proverbes 23:23a dit : « Acquiers la vérité et ne la vends pas. »
    Ne la laissez pas tomber.
    Il y aura des moments, comme avec les trois hommes hébreux à qui le roi Nebucadnetsar a dit : « Si vous ne vous prosternez pas devant la statue d’or que j’ai érigée, je vous jetterai dans une fournaise ardente. »
    C’est parfois le cas, mais mon ami, si vous décidez de ne pas vous prosterner, Dieu veillera à ce que vous ne brûliez pas.
    Je ne dis pas qu’il n’y aura ni épreuves ni persécutions.
    Parfois, cela arrive, mais vous devez prendre la décision de ne pas faire de compromis.
    La Bible dit dans le livre de l’Apocalypse qu’ils l’ont vaincu, c’est-à-dire qu’ils ont vaincu le diable grâce au sang de l’Agneau et grâce à la parole de leur témoignage. »
    La plupart des gens connaissent cette partie du verset, mais ce n’est que la moitié du verset.
    La deuxième partie du verset dit : « et ils n’ont pas aimé leur vie au point de craindre la mort », ce qui signifie qu’ils étaient prêts à donner leur vie pour Christ.
    La première partie du verset ne fonctionne pas sans la deuxième partie du verset.
    Nous devons adopter l’attitude intérieure suivante : même s’il m’en coûte de sacrifier tout ce qui m’est cher, je ne lâcherai pas Jésus.
    Et ça, c’est quelque chose que j’ai bien fait.
    Ensuite, la troisième chose que j’ai bien faite, pour l’essentiel, car je n’ai pas réussi parfaitement, je ne suis qu’humain…
    Je ne suis pas toujours à la hauteur, car je fais encore des erreurs, mais pour l’essentiel, j’ai toujours été fidèle et j’ai toujours obéi au Saint-Esprit.
    C’est quelque chose que j’ai décidé de faire.
    Écoutez les versets suivants qui parlent prophétiquement de Jésus et de nous.
    Ésaïe 50:4-5 dit :
    « Le Seigneur, l’Éternel, m’a donné le langage des disciples pour que je sache soutenir par la parole celui qui est abattu. Il réveille, oui, matin après matin il réveille mon oreille pour que j’écoute comme le font des disciples. Le Seigneur, l’Éternel, m’a ouvert l’oreille, et moi, je ne me suis pas rebellé, je n’ai pas reculé. »
    Le Seigneur m’a donné le langage des disciples pour que je sache soutenir par la parole.
    Pour que je sache soutenir par la parole celui qui est abattu.
    Notez : « Pour que je sache soutenir par la parole. »
    La bonne parole, au bon moment, à la bonne personne, et de la bonne manière.
    Dieu nous inspirera.
    Le Saint-Esprit nous inspirera et mettra quelque chose dans notre cœur à partager avec quelqu’un qui est abattu, quelqu’un qui est brisé, quelqu’un qui traverse une calamité et une épreuve, ou quelqu’un qui a besoin d’être relevé.
    Dieu cherche un canal à travers lequel il peut parler, à travers lequel il peut prononcer la bonne parole.
    Lorsqu’il a réveillé mon oreille, lorsque j’ai entendu son murmure doux et léger, la plupart du temps, comme le dit la Bible, je ne me suis pas rebellé et je n’ai pas reculé.
    Dieu veut se servir de vous, mon ami, pour parler aux autres.
    Les résultats n’ont pas toujours été ceux que je souhaitais ou formidables.
    Les versets en Ésaïe 50:4-5, que nous avons lus, parlent prophétiquement de Christ.
    Mais écoutez le verset suivant, le verset 6.
    C’est ce qui a valu à Jésus de suivre le Saint-Esprit et de parler comme le Seigneur, l’Esprit lui ayant donné les paroles en temps voulu.
    Le verset 6 dit : « J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe, je n’ai pas caché mon visage aux insultes et aux crachats. »
    Ce n’est pas parce que vous obéissez à Dieu que tout va bien se passer ou que cela va être bien reçu.
    Je me souviens d’une fois où il y avait une caravane de hippies garée derrière un magasin.
    J’étais un tout nouveau chrétien, mais j’ai senti que le Saint-Esprit me disait d’aller leur parler.
    Je les ai abordés et j’ai commencé à leur parler.
    Pour être honnête, depuis ce jour-là, je n’ai jamais été agressé verbalement comme je l’ai été ce jour-là.
    Ils m’ont crié dessus, ils se sont moqués de moi, ils m’ont ridiculisé.
    Mais je vous dirai encore aujourd’hui que je suis certain que c’est le Saint-Esprit qui m’a dit d’aller leur parler et qui m’a donné ce que je devais dire.
    Même si le résultat ne me plaisait pas, j’ai quand même fait tout ce que je pouvais pour obéir à Dieu.
    Comme je l’ai dit, il n’en a pas toujours été ainsi, mais la plupart du temps.
    Je me souviens d’une fois où j’étais avec ma femme.
    Nous étions jeunes mariés et nous sommes entrés dans une boutique de tailleur.
    Je devais faire tailler les manches d’un manteau.
    J’ai de longs bras, alors la plupart du temps, je dois faire rallonger les manches d’un manteau quand j’en achète un.
    C’était un tailleur local, j’y étais déjà allé plusieurs fois et c’était un homme imposant, un peu intimidant.
    Je suis allé chercher mon manteau, et ma femme était avec moi.
    Nous sommes entrés, et l’homme était dans son atelier de tailleur en train de fumer un cigare.
    Il fumait un gros cigare et ne se souciait pas que tous les vêtements allaient sentir le cigare.
    Il commence à dire de gros mots devant ma femme.
    Honnêtement, ce type était intimidant.
    Je sentais clairement que le Saint-Esprit me poussait à lui parler de Jésus et du salut.
    Mais la vérité, c’est que je ne l’ai pas fait et je me suis détourné.
    Avec le recul, je suis quasiment certain que c’est parce qu’il était très intimidant.
    Il était beaucoup plus grand que moi, il fumait un cigare et il était grossier.
    Nous avons pris le manteau, nous allons vers la voiture, et alors que j’ouvre la porte et que je fais entrer ma femme, je ressens le besoin de retourner lui parler, mais je ne l’ai pas fait.
    Je suis allé m’asseoir sur le siège du conducteur et ce sentiment a disparu, instantanément.
    Je n’y ai plus pensé jusqu’au lendemain matin, où je reçois un coup de fil de ma mère.
    Elle m’a dit : « Tu as entendu ce qui est arrivé au tailleur aujourd’hui ? »
    J’ai répondu : « Non. »
    Je ne sais pas comment elle l’a appris aussi vite, mais elle m’a dit : « Il est entré dans son atelier ce matin, à 8 heures, il a eu une crise cardiaque et il est tombé raide mort. »
    J’ai regardé mes mains et j’ai vu le sang de cet homme sur mes mains.
    Ce n’est certainement pas le péché impardonnable, mais je suis rentré chez moi, je me suis agenouillé, je me suis repenti et j’ai dit : « Oh, mon Dieu, je suis vraiment désolé. J’espère que tu as trouvé quelqu’un de plus obéissant que moi.
    Si j’avais su qu’il allait entrer dans l’éternité dans quelques heures, j’aurais surmonté cette intimidation et je lui aurais parlé. Je suis vraiment désolé, mon Dieu. »
    Ce jour-là, j’ai décidé que si jamais j’avais la moindre impression, peu importe où je me trouve ou à qui j’ai l’impression de devoir parler, je le ferais.
    Et à ma connaissance, j’ai tenu cette promesse à Dieu depuis ce jour jusqu’à aujourd’hui.
    Je termine par cette histoire pour une bonne raison. Nous ignorons combien de temps nous avons.
    Cette vie terrestre est très courte, et vous entrerez dans l’éternité, mon ami.
    Si vous n’avez jamais fait de Jésus-Christ le Seigneur et le Sauveur de votre vie, faites appel à lui aujourd’hui.
    La Bible dit : « Voici maintenant le jour du salut. Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas votre cœur. »
    Ami, si Dieu vous parle, demandez à Jésus de venir dans votre vie.
    Confessez-le de votre bouche comme Seigneur.
    Il viendra à vous, il vous changera et transformera votre vie.
    J’aimerais beaucoup avoir de vos nouvelles. Envoyez-moi un courriel ou écrivez-moi une lettre.
    J’aimerais entendre votre histoire et savoir si ces émissions ont été une bénédiction pour vous.
    Faites de votre mieux lorsque le Saint-Esprit vous incite à parler à ceux vers qui il vous envoie et à donner la bonne parole, au bon moment, de la bonne manière, à la bonne personne.
    Que Dieu vous bénisse.

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