Approfondir sa foi

Ce message montre comment approfondir la foi et se rapprocher de Dieu. Bayless Conley vous y donne des clés pratiques pour aller de progrès en progrès avec le Seigneur et lui être davantage agréable.

  • Bonjour, mon ami.
    Merci de vous joindre à moi.
    Nous allons parler de quelque chose qui a un grand impact sur notre vie, mais qui est également extrêmement important pour Dieu.
    Je vous expliquerai cela dans quelques instants.
    Bonjour, je m’appelle Bayless Conley.
    Dans la vie, nous sommes tous confrontés à l’incertitude.
    Qu’il s’agisse de problèmes financiers, de difficultés relationnelles, d’une crise de santé ou de la recherche d’un but,
    une chose est sûre : Dieu vous voit. Il vous aime.
    Et quelle que soit la situation à laquelle vous êtes confronté, il a les réponses.
    Jésus a fait une déclaration en Jean 8:29 : « Je fais toujours ce qui lui est agréable. »
    En d’autres termes, les choses qui plaisent au Père.
    Jésus a toujours fait ce qui est agréable au Père.
    N’aimeriez-vous pas pouvoir dire cela ?
    J’aimerais bien.
    Après avoir été baptisé, Jésus est sorti du Jourdain, et une voix venue du ciel a déclaré : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, qui a toute mon approbation. »
    Je veux recevoir toute l’approbation du Père.
    Je veux qu’il approuve mes pensées, mes méditations intérieures, les paroles qui sortent de ma bouche et mes actions.
    Je veux que toutes ces choses soient agréables à Dieu.
    Je veux que mes motivations intérieures soient agréables à Dieu parce qu’il peut voir ce que personne d’autre ne peut voir.
    Tant dans l’Ancien que dans le Nouveau Testament, les écrits destinés aux croyants parlent beaucoup de la nécessité de marcher et de vivre de manière à être agréable à Dieu.
    Il est possible d’être son enfant et d’être sur le chemin vers le ciel, mais de ne pas vivre une vie qui soit agréable à Dieu.
    Il faut un acte de volonté pour vivre de manière à être agréable à Dieu.
    Je voudrais vous lire un passage en 2 Corinthiens chapitre 5, verset 9.
    Les Écritures disent ici quelque chose de très intéressant en 2 Corinthiens 5:9 :
    « C’est aussi pour cela que nous nous efforçons de lui être agréables, soit que nous vivions dans ce corps, soit que nous le quittions. »
    En d’autres termes, que nous soyons vivants ici sur la terre ou au ciel avec le Seigneur.
    Nous avons beaucoup parlé des versets précédents dans le dernier message, mais nous voulons nous concentrer sur celui-ci.
    Nous nous efforçons…
    Que nous soyons présents ou absents, que nous vivions dans ce monde ou avec le Seigneur dans les cieux, nous nous efforçons de lui être agréables.
    La version Darby déclare : « Nous nous appliquons avec ardeur à lui être agréables. »
    Être agréable à Dieu doit être notre ambition, notre objectif.
    Nous devons viser cela.
    Mais en toute honnêteté, nous ne pouvons pas viser une cible quand nous ne savons pas ce qu’elle est.
    Imaginez qu’il y ait une centaine de choses à l’horizon et on vous demande de viser la cible.
    Mais laquelle est la cible ? Laquelle suis-je censé viser ?
    Il faut donc savoir ce qui est agréable à Dieu pour pouvoir le viser.
    C’est certainement pour notre bénéfice à nous.
    L’apôtre Paul dit ensuite que nous devons nous efforcer d’être agréables à Dieu parce que nous devons tous comparaître devant le tribunal de Christ.
    Nous recevrons le salaire de ce que nous avons fait dans notre corps, bien ou mal.
    Mon salut est assuré grâce à ma foi en Christ, mais, mon ami, pour tout ce qui suivra…
    Je serai récompensé en fonction de mon obéissance à Dieu, en fonction de mes motivations intérieures, et en fonction du fait que je marche d’une manière qui lui est agréable.
    C’est donc tout à notre avantage d’apprendre ce qui est agréable à Dieu.
    Mais je pense que bien plus que cela, et plus important que cela, c’est que je peux réellement faire des choses et vivre de manière à faire sourire mon Père céleste.
    Je suis réellement en mesure d’être agréable à mon Créateur.
    Mon ami, c’est un objectif très ambitieux.
    Si je peux être agréable au cœur de Dieu, c’est ce que je veux faire.
    La question est la suivante : qu’est-ce qui lui est agréable ?
    Eh bien, d’abord et avant tout, et nous en avons parlé la dernière fois, et je vais faire le lien en reprenant où nous nous étions arrêtés lors du message précédent.
    La foi est agréable à Dieu.
    Hébreux 11:6 dit : « Or, sans la foi, il est impossible d’être agréable à Dieu. »
    Ce n’est pas <i>difficile</i>, ce n’est pas <i>dur</i>, il est <i>impossible</i> d’être agréable à Dieu sans la foi.
    Hébreux 10:38 :
    « Et le juste vivra par la foi ; mais s’il revient en arrière, je ne prends pas plaisir en lui. »
    C’est ce que Dieu dit.
    Nous devons donc vivre par la foi.
    C’est un mode de vie.
    La foi n’est pas une baguette magique que l’on agite.
    Ce n’est pas un tour que l’on sort d’un sac magique.
    C’est un mode de vie.
    La Bible définit ce qu’est la foi en Hébreux 11:1 :
    « Or la foi, c’est la ferme assurance des choses qu’on espère, la démonstration de celles qu’on ne voit pas. »
    La foi traite des réalités invisibles.
    La version Darby dit : « Or la foi est l’assurance des choses qu’on espère, et la conviction de celles qu’on ne voit pas. »
    La Bible du Semeur dit : « La foi est une façon de posséder ce qu’on espère, c’est un moyen d’être sûr des réalités qu’on ne voit pas. »
    La foi concerne donc les choses que l’on ne voit pas.
    Elle ne concerne pas le visible et le tangible, elle concerne les choses qui ne sont pas tangibles.
    Au fur et à mesure que ce 11e chapitre d’Hébreux avance, il nous donne exemple après exemple après exemple de personnes qui ont marché par la foi, ont accompli des exploits par la foi et ont fait certains choix par la foi.
    Il nous donne littéralement des moyens pratiques d’exprimer notre foi et la manière dont nous devrions l’exprimer.
    La dernière fois, nous avons parlé des offrandes de Caïn et des offrandes de son frère Abel.
    Hébreux 11:4 affirme qu’Abel a offert à Dieu un sacrifice plus grand que celui de son frère Caïn.
    Il l’a fait par la foi.
    Nous avons découvert que « plus grand » signifie simplement « de meilleure qualité ».
    Abel a donné à Dieu son premier et son meilleur.
    Caïn a donné à Dieu quelque chose qui ne lui coûtait rien.
    Proverbes 3:9-10 dit : « Honore l’Éternel avec tes biens et avec les premiers de tous tes produits ! »
    Si nous faisons cela, il nous promet alors que nos greniers seront abondamment remplis et que nos cuves déborderont de vin nouveau.
    Cela a été écrit pour des personnes vivant dans une société agraire, mais Dieu promet que si nous l’honorons avec ce que nous avons de meilleur, si nous le faisons par la foi, il nous bénira.
    Nous avons donc vu la dernière fois, et je vais m’en tenir là, que la foi, c’est donner à Dieu votre premier, et c’est donner à Dieu votre meilleur, pas vos restes.
    Ensuite, au verset 7, il est dit que Noé, par la foi, s’est préparé.
    Il a été averti de choses qu’il ne pouvait pas encore voir, et il a construit une arche pour son salut et celui de sa famille.
    Nous connaissons l’histoire. Le déluge est arrivé.
    Mais saviez-vous que Noé a travaillé sur cette arche pendant cent ans ?
    La foi consiste à se préparer parce que Dieu dit quelque chose.
    Imaginez que le Seigneur veuille vous emmener pêcher et vous demande de prendre vos filets.
    Si vos filets sont troués, la foi vous dira de vous préparer et de réparer tous les trous de vos filets avant d’y aller.
    Parce que vous vous attendez à attraper un plein chargement de poissons, même si vous n’avez rien attrapé les deux semaines précédentes.
    La foi exige de se préparer.
    Je me souviens de la création de l’église Cottonwood.
    Il me semble que lors de notre tout premier dimanche officiel, il y avait 63 personnes.
    Le dimanche suivant, nous sommes descendus à 45 personnes.
    Petit à petit, nous sommes devenus trop nombreux pour notre petite salle, nous avons donc déménagé dans un autre endroit.
    Nous avons loué un petit immeuble commercial et j’ai calculé le nombre de chaises qu’il pouvait contenir.
    Je savais que Dieu avait mis quelque chose dans mon cœur par son Saint-Esprit.
    Je savais que la croissance était imminente.
    Je savais que Dieu s’intéressait aux gens de notre communauté.
    J’y suis allé, et nous n’avions pas beaucoup d’argent dans l’église, mais j’ai acheté 160 chaises.
    Je les ai installées dans notre petit auditorium et il n’y avait presque pas de place pour que je puisse me tenir debout et prêcher.
    Quand je me tenais debout et que je prêchais, j’étais extrêmement proche des gens du premier rang.
    Lorsque je prêchais, je donnais parfois une douche aux personnes du premier rang car je postillonnais lorsque je criais et prêchais, mais c’était bien.
    Nous avons rempli ces 160 sièges.
    Puis nous les avons remplis à nouveau lors d’un autre service.
    Par la suite, nous avons ajouté d’autres services.
    Certains membres fidèles de l’église sont venus me voir plus tard et m’ont dit :
    « Pasteur Bayless, nous pensions que vous étiez fou d’acheter 160 chaises.
    Nous pensions que vous aviez perdu la tête.
    Il n’y avait environ que 55 voire 60 personnes qui venaient à l’église à ce moment-là.
    Et voilà que vous achetiez 100 chaises supplémentaires et que vous les mettiez partout.
    Nous avons secoué la tête et pensé que vous aviez perdu la tête.
    Mais pasteur, vous aviez raison. »
    Je faisais confiance à Dieu.
    La foi exige de se préparer.
    La foi fait les choses à l’avance sur la base de ce que Dieu a promis.
    Qu’il s’agisse d’une promesse qu’il vous a faite par l’intermédiaire de son Saint-Esprit.
    Jésus a dit : « Quand le Saint-Esprit viendra, il vous parlera. Il vous montrera les choses à venir. Il prendra les choses du Père et les choses qui m’appartiennent, et il vous les révélera. »
    Nous croyons donc beaucoup au ministère actif du Saint-Esprit aujourd’hui dans la vie et le cœur des croyants.
    Mais aussi, lorsque Dieu fait des promesses, nous devons y pourvoir.
    Qu’il s’agisse d’une promesse de guérison ou autre.
    D’ailleurs, je me souviens de quelque chose.
    Il y a de cela de très nombreuses années, un de mes amis pasteurs avait une vieille vidéo en noir et blanc, un peu granuleuse.
    Il s’agissait d’un réveil sous tente pendant le réveil de guérison qui a balayé les États-Unis, en particulier à la fin des années 1950 et au début des années 1960.
    Ils avaient amené un invalide qui n’avait jamais marché de sa vie.
    Il était alité depuis très longtemps.
    C’est sa mère qui l’avait amené.
    Sa mère était assez âgée.
    J’ai remarqué sur la vidéo que la mère avait apporté une paire de chaussures neuves avec son fils lorsqu’ils l’ont transporté sur la civière.
    On a prié pour lui, et juste devant la caméra, c’était extraordinaire à voir, il s’est levé et a commencé à marcher et à sauter.
    C’était comme la guérison dans le livre des Actes des Apôtres, lorsque Pierre dit : « Je n’ai ni argent ni or, mais ce que j’ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ de Nazareth, lève-toi et marche ! »
    L’homme s’est levé d’un bond et s’est mis à marcher, sauter et louer Dieu.
    C’était un peu comme ça.
    Il marchait et il sautait dans tous les sens avec joie, mais j’ai été frappé par quelque chose.
    Je ne sais pas combien de personnes l’ont remarqué, mais la maman avait apporté une paire de chaussures.
    Elle croyait aux promesses de Dieu dans les Écritures.
    Elle croyait qu’il allait être guéri lors de cette croisade de guérison.
    Alors, qu’a-t-elle fait ?
    Elle s’est préparée.
    La foi exige de se préparer.
    Vous devez chercher Dieu.
    Lorsque vous passez du temps à méditer sur sa Parole, à y réfléchir, à l’étudier et à la relire encore et encore, et qu’elle devient vivante pour vous, je pense que Dieu vous montrera quel doit être votre acte de préparation pour cette promesse à venir.
    Nous en arrivons à autre chose.
    C’est en Hébreux chapitre 11, au verset 8.
    Il est écrit ceci en Hébreux chapitre 11, verset 8 :
    « C’est par la foi qu’Abraham a obéi lorsque Dieu l’a appelé et qu’il est parti pour le pays qu’il devait recevoir en héritage. Et il est parti sans savoir où il allait. »
    Cela nous indique une autre façon d’exprimer la foi.
    Encore une fois, sans la foi, il est impossible d’être agréable à Dieu.
    Nous devons donc chercher à être agréable Dieu.
    Si je cherche à être agréable à Dieu, je dois découvrir tout ce que je peux sur la foi.
    Je dois découvrir comment elle vient et comment elle part.
    Je dois découvrir comment elle s’exprime.
    Comment elle s’exprime par les paroles et comment elle s’exprime par les actes.
    Comment elle s’exprime dans le lieu secret où personne d’autre ne vous voit ou ne sait ce que vous faites.
    À quoi ressemble la foi ?
    Nous savons que la foi vient de ce qu’on entend et ce qu’on entend vient de la parole de Dieu, dit Romains 10:17.
    Si je veux être agréable à Dieu, je dois avoir une histoire d’amour avec le Livre de Dieu, car la foi vient en entendant la parole de Dieu.
    Je dirai même qu’elle part si nous n’entendons pas la Parole.
    La Bible est la nourriture pour la foi.
    Je ne sais pas ce que vous avez mangé hier soir, mais je peux vous dire ce que j’ai mangé.
    C’est moi qui cuisine le plus chez moi, car j’aime beaucoup ça et ma femme est heureuse que je cuisine.
    J’aime beaucoup être dans la cuisine.
    Un de mes amis m’a appelé et m’a dit : « Bayless, un de mes amis vient de descendre du bateau. Il a attrapé un tas de gros thons rouges. Tu en veux ? »
    J’ai répondu : « J’arrive. »
    Je suis allé chez lui, et il était dans le jardin en train de découper ces magnifiques thons rouges.
    En ce moment même, je fonctionne avec la force que m’a donnée le repas d’hier soir.
    Mais d’ici deux semaines, je pourrais encore vous dire en détail comment j’ai cuisiné les aliments et quel était leur goût.
    Je peux vous parler de la texture, mais je ne tirerai aucune force d’un repas que j’ai pris il y a deux semaines.
    Non, je dois manger à nouveau pour obtenir une nouvelle force.
    Il en va de même pour la Parole de Dieu.
    La foi vient de ce qu’on entend et ce qu’on entend vient de la parole de Dieu.
    J’ai besoin de me nourrir continuellement de la Parole de Dieu.
    La Bible dit qu’il faut désirer le lait pur de la Parole de Dieu pour grandir.
    C’est une nourriture spirituelle.
    Je ne vais pas tirer ma foi de versets bibliques que j’ai médités il y a des semaines ou des mois et auxquelles je n’ai pas prêté attention depuis.
    Non, c’est comme la manne.
    Ils devaient aller chercher la manne tous les jours.
    Dieu a dit : « Vous ne pouvez pas la stocker. Si vous la conservez, elle se gâtera. »
    Certains n’ont pas écouté ce que Dieu a dit et en ont ramassé plus, et cela a produit des vers.
    Non, ils devaient aller chercher la manne chaque jour.
    La Parole de Dieu dit : « L’homme ne vivra pas de pain seulement, mais de toute parole qui sort – le verbe est au présent – de la bouche de Dieu. »
    C’est ce que Jésus a dit.
    Ainsi, tout comme ils ramassaient la manne chaque jour, je dois me nourrir de la Parole de Dieu chaque jour pour que ma foi reste forte.
    Si je veux tirer les nutriments de la Parole de Dieu, si je veux que ma foi s’exprime dans mes paroles et dans mes actes, je dois avoir une histoire d’amour avec le Livre de Dieu.
    Revenons au verset que nous avons lu : « C’est par la foi qu’Abraham a obéi. »
    La foi, c’est obéir à Dieu.
    Il est parti.
    Dieu l’a appelé à se rendre à un endroit, et il est parti sans savoir où il allait.
    Il aurait pu dire : « Dieu, peux-tu me donner une carte ? »
    Dieu lui a dit : « Va, et je te guiderai. Je te montrerai, mais tu dois y aller. »
    C’est ainsi que, par la foi, Abraham s’est mis en route sans savoir où il allait aboutir.
    Dieu ne vous montre pas toujours.
    En fait, très souvent, il ne vous montrera pas ce qu’il y a sur la route.
    Il vous dira simplement : « Va. »
    Vous devez le faire et vous devez obéir par la foi, sans savoir quelle sera la prochaine étape.
    Si vous montez dans votre voiture et qu’il fait nuit, vous mettez le moteur en marche.
    Le moteur ronronne, les phares sont allumés et vous dites :
    « Ces phares n’éclairent que 15 mètres ou 50 pieds devant moi. Il faut qu’ils éclairent ma route jusqu’à la maison. Je n’irai pas si ces phares n’éclairent pas la route pas jusqu’à la maison. »
    Non, non. Vous parcourez ces 15 mètres, puis vous obtenez 15 mètres de lumière supplémentaires.
    Vous roulez 15 mètres et vous obtenez 15 mètres de lumière en plus.
    Certains d’entre vous savent déjà ce que Dieu vous a demandé de faire.
    Il ne vous reste plus qu’à obéir.
    Vous devez avoir de la foi même dans l’inconnu.
    Par la foi, Abraham a obéi et est parti, sans savoir où il allait.
    Au fur et à mesure qu’il avançait, Dieu le guidait.
    Dieu l’a conduit à l’endroit qui allait être son héritage.
    J’ai un ami très cher qui était à l’école biblique avec moi.
    Il venait d’un milieu de cadres publicitaires, mais il a été radicalement sauvé.
    Il a senti qu’il devait aller à l’école biblique et alors qu’il y était, Dieu a lancé un appel dans son cœur pour qu’il aille aux Philippines.
    Il y est allé sans connaître personne, sans avoir de contacts, sans avoir d’organisation missionnaire pour l’envoyer et sans avoir les moyens financiers nécessaires.
    Il savait simplement qu’il devait y aller.
    Il connaissait le nom d’un homme là-bas, et c’est tout.
    Il est donc allé aux Philippines.
    Je pense qu’il y a aujourd’hui quelque 200 églises qu’il supervise ou qui sont liées à son organisation.
    Il a un impact considérable.
    Mais il est parti parce que Dieu lui a dit : « Va. »
    Il n’avait aucune garantie sur le plan naturel, il ne savait pas ce qui allait se passer, il n’avait pas tout prévu.
    Si vous êtes le genre de personne qui a besoin de tout savoir à l’avance, vous ne marcherez pas beaucoup par la foi parce que parfois Dieu dit :
    « Écoute, tu dois juste faire ceci et me faire confiance, je te montrerai ce qui se passera ensuite. »
    Ensuite, nous en venons à la femme d’Abraham, Sara.
    Nous trouvons cela en Hébreux 11:11.
    Je vais vous lire Hébreux 11:11 : « Par la foi… »
    Vive les filles !
    « C’est aussi par la foi que Sara elle-même a été rendue capable… »
    Soit dit en passant, l’expression « rendre capable » est le même mot grec traduit par « miracle » dans tout le Nouveau Testament.
    « C’est aussi par la foi que Sara elle-même a été rendue capable d’avoir une descendance. Malgré son âge avancé, elle a donné naissance à un enfant parce qu’elle a cru à la fidélité de celui qui avait fait la promesse. »
    Par la foi, Sara a reçu.
    Nous avons vu qu’Abel, par la foi, a offert à Dieu son premier et son meilleur.
    C’est par la foi qu’Hénoc a marché avec Dieu.
    Par la foi, Noé s’est préparé.
    C’est par la foi qu’Abraham a obéi.
    C’est par la foi que Sara a reçu, parce qu’elle a cru à la fidélité de celui qui avait fait la promesse.
    En d’autres termes, elle s’est dit : « Dieu, tu l’as dit. Si tu l’as dit, alors peu importe que j’aie été stérile toute ma vie.
    Peu importe qu’Abraham et moi ayons essayé, essayé, essayé et essayé, et que je n’aie jamais pu concevoir.
    Je crois à ta fidélité et à la promesse que tu m’as faite. Dieu, ta parole est bonne. »
    Par la foi, elle a reçu.
    Revenons donc à la définition biblique de la foi.
    La foi, c’est la ferme assurance des choses qu’on espère, la démonstration de celles qu’on ne voit pas.
    C’est par la foi, par la démonstration des choses qu’on ne voit pas, que Sara elle-même a reçu un miracle et qu’elle a pu concevoir.
    Elle l’a reçu sous sa forme invisible avant qu’il ne se réalise sous sa forme visible.
    Voici ce qu’a dit Jésus en Marc 11:22 : « Ayez foi en Dieu. »
    « Ayez foi en Dieu. »
    « Si quelqu’un dit à cette montagne : ‘Retire-toi de là et jette-toi dans la mer’, et s’il ne doute pas dans son cœur mais croit que ce qu’il dit arrive, il le verra s’accomplir. »
    « Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu et cela vous sera accordé. »
    Jésus a dit que c’est ainsi que la foi opère.
    Elle peut agir par la parole.
    « Ayez foi en Dieu. »
    Ce n’est pas la foi en un principe, mais un principe est impliqué.
    C’est la foi dans celui qui promet, c’est la foi en Dieu.
    J’ai donc foi en Dieu en ayant foi en ce qu’il a dit.
    Voici comment il a dit que la foi opère dans la prière.
    Il dit : « Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu et cela vous sera accordé. »
    Par la foi, Sara a reçu un miracle.
    Alors que c’était physiquement impossible pour elle, elle a conçu et donné naissance à ce bébé miraculeux, Isaac.
    Isaac signifie rire.
    Elle a ri dans sa vieillesse de la bonté de Dieu.
    Mais pensez-y.
    « Tout ce que vous demanderez. »
    C’est peut-être la guérison.
    C’est peut-être un meilleur travail.
    Il parle bien sûr de choses qui s’inscrivent dans le cadre des promesses de Dieu.
    Cela ne concerne pas une chose extravagante que le Nouveau Testament ne vous promet pas.
    Il faut que ce soit couvert par une promesse de Dieu.
    Mais il a dit : « En priant, croyez que vous l’avez reçu et cela vous sera accordé. »
    Quand croyez-vous que vous le recevrez ?
    Quand vous priez.
    Vous devez croire que vous le recevez sous sa forme invisible lorsque vous priez, et vous l’aurez.
    Beaucoup de gens veulent l’avoir, et ensuite ils croient qu’ils l’ont reçu, c’est complètement à l’envers.
    Si vous ne croyez que lorsque vous voyez, ce n’est pas la foi.
    La foi est la ferme assurance des choses qu’on espère, la démonstration de celles qu’on ne voit pas.
    Ainsi, quelles que soient les choses que vous désirez, quand vous priez, quand je prie, quand je demande à Dieu, je crois que je les reçois.
    Je crois que Dieu me les a accordées.
    Certes, vous ne pouvez pas les voir, mais vous les avez par la foi.
    Ce n’est pas stupide, c’est la foi.
    La foi traite de réalités invisibles.
    Je ne dis pas que je peux le toucher, le goûter ou le manipuler.
    Je ne dis pas que c’est une réalité physique, mais je dis que je l’ai par la foi.
    Je l’ai reçu et j’ai dit : « Oui, je crois que Dieu me l’a accordé. »
    Puis Dieu dit : « Et tu l’auras. »
    Le fait de l’avoir, c’est la part de Dieu.
    Le fait de le recevoir, c’est ma part.
    Mais tant que je ne l’aurai pas <i>reçu</i>, je ne l’aurai jamais.
    Certaines personnes n’ont jamais compris cette chose simple au sujet de la foi et de la prière.
    Revenons à notre sujet.
    Nous nous efforçons d’être agréables à Dieu.
    La foi est agréable à Dieu.
    Sans la foi, il est impossible d’être agréable à Dieu.
    C’est par la foi que Sara elle-même a reçu.
    Ainsi, quand je prie parce que Dieu m’a fait une promesse, je dis simplement :
    « Dieu, je te remercie. Je te remercie de me l’avoir donnée. Je la reçois maintenant. Par la foi, je l’ai. Je te remercie d’avoir envoyé la réponse. »
    C’est arrivé. Peu importe que je le sente, que je le voie ou qu’il y ait une confirmation extérieure.
    La part de Dieu dépend de lui.
    Le calendrier dépend de lui, la façon dont cela va se passer.
    Mais la partie réception, c’est ma part.
    C’est la partie de la foi, et cela est agréable à Dieu.
    J’ai encore beaucoup de choses à partager, mais je n’ai pas le temps de le faire maintenant.
    J’espère que cela vous a aidé.
    Nous voulons être agréables à Dieu et sans la foi, il est impossible de lui être agréable.
    Trouvez tout ce que vous pouvez sur la foi.
    Étudiez les hommes et les femmes de foi dans les Écritures.
    Passez du temps à lire Hébreux 11.
    Relisez les Écritures et méditez-les.
    Nourrissez votre foi.
    Je crois vraiment que lorsque nous remplissons notre cœur de la Parole de Dieu, la foi vient inconsciemment.
    Ce que nous avons examiné ne représente que quelques-unes des façons d’exprimer la foi et d’être agréable à Dieu.
    Alors, en attendant de vous revoir, mon ami, que Dieu vous bénisse abondamment.

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