Jacques, le demi-frère de Jésus, a eu la chance extraordinaire d’observer Jésus pendant son enfance, dans toutes sortes de situations. Il a souvent entendu ce que Jésus disait. Il a vu que Jésus gardait toujours le contrôle de sa langue – ainsi que le contrôle de sa vie.
 
Lisons ce que Jacques écrit en Jacques 3:3-5 (Segond 21) :
 
Quand nous mettons le mors dans la bouche des chevaux pour qu’ils nous obéissent, nous dirigeons ainsi leur corps tout entier. Voyez aussi les bateaux : même très grands et poussés par des vents impétueux, ils sont conduits par un tout petit gouvernail là où le pilote le veut. De même, la langue est un petit membre et elle peut se vanter de grandes choses. Voyez comme un petit feu peut embraser une grande forêt !
 
Je me souviens qu’en 1967, j’étais sur le quai du port de Long Beach en Californie. Je regardais au loin et j’ai vu le célèbre navire Queen Mary entrer dans le port. Il avait pris sa retraite après trente et un ans et avait accosté à Long Beach, où il est toujours amarré aujourd’hui.
 
Plus tard, j’ai eu l’occasion de visiter le Queen Mary et d’observer la passerelle de commandement de cet immense navire. Comme la barre est petite ! Le commandant pouvait littéralement changer le cap de ce navire d’une seule main.
 
La même expression pour « poussé par des vents violents » dans l’épître de Jacques est également utilisée dans les Évangiles pour décrire comment un démon pousse un possédé dans le désert. Elle décrit quelqu’un qui est poussé par des forces démoniaques maléfiques dans les falaises de la pauvreté, de la maladie, du divorce, du désespoir, de la dépendance, de la dépression et de l’échec.
 
Si vous voulez que de telles situations dans votre vie changent pour le mieux – que le chaos devienne harmonie, que le désespoir devienne espoir, que la maladie devienne santé, que la peur devienne paix – alors changez quelque chose dans votre manière de parler.

Peut-être que votre bateau est en train d’être poussé par les vents du désir vers les écueils de la culpabilité. Redressez la barre. Peut-être que votre mariage est actuellement poussé par les vents de l’égoïsme et des disputes vers les écueils du divorce. Redressez la barre. Ou peut-être que les vents démoniaques de l’inquiétude et de la peur vous poussent vers les écueils de l’effondrement psychique et physique. Redressez la barre.
 
Pour changer le cap d’un bateau, il faut se servir de la barre – et c’est la langue.
 
Vous ne pouvez pas attendre que la situation s’améliore avant de commencer à parler autrement. Imaginez le capitaine d’un bateau qui est poussé par le vent vers les falaises. Tout le monde à bord crie : « Tournez le gouvernail ! Tournez le gouvernail ! », ce à quoi il répond : « Je tournerai le gouvernail dès que le bateau tournera ».
 
Cela semble-t-il logique ? Non. Ce navire est voué au naufrage.  
 
Si vous tournez la barre, le bateau change de cap. Parlez différemment et votre vie changera.
 
Je ne dis pas que vous devez y arriver seul. Vous avez besoin d’une aide surnaturelle pour contrôler votre langue. La bonne nouvelle, c’est que Dieu vous aidera – et que vous recevrez une nouvelle force d’en haut.

Bayless Conley

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